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De retour et pour de bon !

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Noble
Aaricia Greyjoy

Aaricia Greyjoy
Noble

Général Dame des Iles de fer
♦ Missives : 702
♦ Missives Aventure : 203
♦ Age : 33
♦ Date de Naissance : 16/03/1991
♦ Arrivée à Westeros : 12/08/2011
♦ Célébrité : Sienna Guillory
♦ Copyright : lakdahr
♦ Doublons : Aliénor Tyrell, Rebecca Staedmon, Maeve Arryn, Maureen Bolton
♦ Age du Personnage : 23 ans
♦ Mariage : Dagon Greyjoy
♦ Lieu : Pyk
♦ Liens Utiles : De retour et pour de bon ! Bonfra10 Lady Aaricia Greyjoy
De retour et pour de bon ! Bonfra10 Chant des Cornes
De retour et pour de bon ! Bonfra10 Journal d'Aaricia
De retour et pour de bon ! Bonfra10 Intrigue et Aptitudes
De retour et pour de bon ! Bonfra10 Succès
De retour et pour de bon ! Bonfra10 Résumé

1/2 rp

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Jauge de réputation Jauge de réputation:
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Message De retour et pour de bon ! Empty Ven 28 Oct 2011 - 3:05

Le soleil se couchait déjà. Lui aussi avait fini sa journée. Aaricia, Veloran et Willem se tenaient encore dans la grande salle. Il avait cessé de parler avec Aaricia de la seiche. Elle avait aussi fini par oublier qu’il l’avait renvoyé quelques temps. Après sa première semaine, elle avait écrite à Pyk qu’elle n’était pas prête à se rendre de nouveau dans le château. Elle n’eut aucun réponse. Elle ne s’y attendait pas non plus. Puisqu’elle l’avait presque préféré mort. Elle ne resta pas que deux semaines, mais trois. De toute manière il ne s’ennuierait jamais d’elle. Elle n’était qu’une petite idiote. Après le dernier repas qu’elle partagerait pour se rendre de nouveau à Pyk, elle avait pris le temps de leur parler. Ils restaient quand même ses frères. Euron était assis avec eux et elle lui avait sourit. Il avait toujours trouvé le moyen de la faire sourire, ou encore de préserver ses sentiments, mais avec l’accord, de ses frères, elle avait pu réclamer son oncle, près d’elle, ainsi que deux servantes. L’une d’elle servirait le petit bâtard de Dagon, parce qu’elle lui avait promis et la vieille Ingrid serait sa voie de sagesse.

Cormartel est un peu sobre depuis ton départ. J’espère que tu comprendras que jamais nous n’avons voulu la gloire d’être une famille plus influente ou quelques choses de ce genre. Même en nous opposant, il t’aurait pris. Et…


Veloran, je comprends, mais ce n’est pas ca le problème. Pyk est très différent de Cormartel ou Sparr. Vous n’aviez pas le choix et j’ai compris, mais c’est plus que cela. C’est de faire objection à des sentiments que l’on peut avoir et contredire son cœur pour plaire. Je partirai demain pour Pyk. Je partirais tôt.


Tu l’as averti?, demanda Willem

Avertir qui? Dagon? Je pourrais me noyer et il ne serait que plus heureux. Donc non, je rentre, parce que … parce qu’il le faut.

Tu as peur qu’une autre femme prenne ta place dans son lit. , ajouta-t-il question de piquer un peu sa sœur.

Aaricia se crispa. Elles n’avaient pas le droit. Elle était un livre ouvert ces jours-ci. Personne ne cherchait à la comprendre, mais elle était un livre ouvert. Et beaucoup plus depuis son retour. Les deux jumeaux Bonfrère ne savaient pas pourquoi elle agissait ainsi. En réalité, ils avaient du mal à croire que Dagon Greyjoy la balance dans Grand Wyk, pour qu’elle retrouve sa vraie maison et reste comme elle le désirait. Elle leur avait raconté l’histoire de Harloi. Ce qu’il avait fait et dit, avant de la jeter ici, sans qu’elle puisse broncher. Les doigts crispés sur le verre, elle regarda son frère avec des yeux meurtriers.

Il peut mettre toutes les femmes de l’île dans son lit, si cela lui plait. Il peut engendrer des batards comme il le veut, mais il n’y aura que moi qui y donnerai un fils légitime aux yeux de nos lois.

Alors, tu …

Cela me concerne et uniquement moi. Vous pouvez respecter ce choix?

Ne devrais-tu pas lui

Willem, Veloran. Laissez faire ce qui lui plait, elle est assez grande pour choisir ce qu’elle veut faire ou pas, dire ou non.

Aaricia déposa sa coupe et embrassa la joue de chacun de ses frères. Elle leur souhaita une bonne nuit et quitta en compagnie de son oncle, pour les jardins de sables. Elle voulait respirer un peu l’air avant de dormir.

Merci de m’accompagner quelques jours à Pyk.

- Mes oreilles ont entendu dire que tu t’étais frotté à la seiche. J’Espère que tu t’es bien défendu.

Je ne vous ferai jamais honte mon oncle. Vous avez été mon maitre d’Arme. Mais avant que vos oreilles vous parlent davantage de mon attitude, je ne l’ai pas combattu aussi bien que j’aurais pu. J’étais fâché contre lui et

-Tu as laissé ta haine conduire ton épée. Aaricia, je ne suis pas ton père, mais je sais ce qu’il te dirait à ce moment précis.

Fait honneur à ton sang.

-Surtout que ton sang sera aussi le même que l’héritier des Iles de fer.

L’oncle lui sourit et l’envoya dormir. Elle avait besoin de repos, si elle voulait partir tôt le lendemain matin. La nuit ne fut pas mouvementée comme les dernières. Elle était plus relaxante qu’autre chose. Elle avait dissocié Dagon de ses autres pensées et elle avait pris un bain chaud puis avait dormir comme il ne lui était plus permis. Elle était bien depuis son retour à Cormartel. Le lendemain matin, le soleil était à peine présent lorsqu’elle quittait ses terres. Pyk dormait encore et les premiers rayons n’étaient pas perceptibles. Mais Aaricia savait qu’elle pourrait être plus discrète ainsi. Elle commença tout d’abord, par la chambre de Dagon, bizarrement, il dormait encore, elle ne l’entendait pas derrière la porte. Elle n’allait pas ouvrir, car si elle le surprenait avec une autre femme, elle n’aurait pas pu se retenir. Elle avait tenté le diable en restant éloigné trois semaines et elle préférait ne pas savoir combien. Elle était dégoutée, mais les hommes étaient en partis tous dégoutant. Elle finit par renoncer à ouvrir la porte, ne voulant pas de surprise Elle prit une bonne respiration pour se contrôler et attrapa Zachery qui tentait de la charger.

Alors c’est comme ca qu’on dit bonjour dans le château.

Elle l’embrassa sur le front et s’éloigna de la chambre de Dagon. Elle n’y avait pas affaire. Elle regarda Zachery et le prit par la main, lui disant qu’elle avait une surprise pour lui. Elle l’amena dans ses appartements et referma la porte.

J’ai tenu ma promesse, désormais à toi de tenir la tienne. Zachery, je te présente Elena. Elena, le fils de Dagon Greyjoy, il est peut-être un batard, mais il est comme un membre de ma famille. Traite le bien, même si celui-ci s’avère parfois à être un petit démon.

Elena devait avoir à peine, dix-sept ans, et elle avait les cheveux aussi longs qu’Aaricia, mais au lieu d’être blonde comme la femme de la seiche, elle avait la chevelure bouclée brune. Elle échangea un regard complice avec le fils de la seiche et les envoya tous les deux. Elle avait décidé de jouer les fantômes. Faire ce qu’elle devrait faire pour moins exaspérer la seiche. Chaque fois qu’elle croisait un domestique heureux de la revoir, elle le sommait de ne pas avertir le seigneur. Il finirait par savoir, mais tant qu’elle avait un peu la paix. Si elle avait voulu voir son mari, elle l’aurait réveillé elle-même. Mais elle ne savait plus sur quel pied danser avec lui. Être gentille, ou d’un caractère complètement exécrable.

Dagon n’allait pas pleurer de joie pour se retour et plus ils restaient éloignés, plus elle ne crachait pas de venin et avait d’envie de lui faire du mal. Elle ne criait pas, ne pestait pas et gardait tout son énergie utilement. Elle voulait mettre fin à sa guerre personnelle. Elle ne savait pas quoi faire pour lui plaire et ne trouverait certainement pas cela aujourd’hui.

Elle laissa le gamin de la seiche faire ample connaissance avec sa nouvelle amie. Il semblait l’apprécier, espérons que cela dur longtemps. Aaricia sortit sur le terrain d’entrainement où se trouvait son oncle, discutant avec le maitre d’armes. Elle l’interpela et lança

Tu as parlé de quoi avec le maitre d’arme.

-Je lui ai dit d’être impitoyable avec toi.

Rigolez toujours. Il n’y a que lui qui peut émettre un tel ordre de me toucher et de me faire du mal.

Le maitre d’arme des Greyjoy lui rendit sa lame. La dernière fois, elle l’avait laissé au sol. Frustrée d’avoir été vaincue par son propre mari blessé.

-Tu as toujours sa lame à ce que je vois.

Jamais je ne m’en séparerais.

Les lames s’entrechoquèrent et Aaricia plissait les yeux sous le soleil de plomb. Elle détourna une fois le regard et aperçu une silhouette ne sachant si c’était lui. Euron Pyke en profita pour la mettre au sol. Elle se releva et attaqua son oncle, mais il lui mit la lame sous la gorge.

-Si tu continues, ils vont finir par croire que je vais te tuer.

Il ne pleura pas t’inquiète pas.

Il éclata de rire et il la chargea sauf que cette fois, elle le laissa faire et ne chercha pas à l’arrêter. Elle se baissa évitant de se faire rompre le cou et elle attrapa la dague de son oncle, pour la lui coller au cœur et son épée à la gorge. Le fils de la seiche se pointa le nez avec sa nouvelle amie et Aaricia remercia une nouvelle fois le mettre d’arme, avant de faire un clin d’œil complice à Zachery. Euron Pyke la suivit jusqu’à la plage ou elle discuta des dernières phrases prononcées par Willem. Il avait raison et elle l’avait avoué à son oncle.

-On ne change pas un homme à cet âge, Aaricia. Il a beaucoup à t’apprendre. Jouer avec les sentiments des hommes c’est un jeu de femme.

J’ai des sentiments pour lui, je ne lui demande pas d’en avoir

-Tu mens… tu aimerais qu’il en a pour toi.

Peu importe.

Il l’embrassa sur le front. Elle avait passé la journée près de la mer, comme si elle avait besoin d’apprendre quelques choses d’importants. Bizarrement, elle n’avait pas eu l’envie de rentrer elle était bien assise sur les rochers où elle avait offert sa vie à la seiche. Elle se demandait pourquoi elle avait fait cela. Elle aurait voulu être seule encore ou non, elle n’était pas certaine. Elle craignait trop Dagon pour cela. Le soleil mourait à petit feu lorsque son oncle la quitta. Les étoiles s’installèrent et elle se souvint de la première soirée qu’elle avait vécut ici. Derrière elle, elle sentit une présence et elle savait qui elle était.

Je croyais que vous aviez l’habitude de vous enfermer à ériger des plans, à cette heure.

Elle n’avait pas été odieuse, ni méchante. Elle n’essayait pas de lui chercher les problèmes, car elle savait qu’en réalité, elle avait eu une absence de trois semaines du château de Pyke. Rien de très agréable. Il lui avait offert de changer d’air, et elle l’avait fait. Maintenant, elle était de retour …

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Message De retour et pour de bon ! Empty Sam 29 Oct 2011 - 19:57

Cela faisait cinq jours qu'elle était partie. Dire qu'il respirait enfin, pas encore. Il allait commencé. Il avait pratiquement passé deux jours dans sa chambre sans la quitter. On y montait la nourriture, ses missives, mais personnes ne pouvaient lui rendre visite, ni même Zachery. Il dormait une bonne partie de la journée, ou alors, il s'installait à son balcon pour apprécier le paysage. Oh son fils dérogeait à la règles assez souvent, mais il venait calmement. Des fois, son père était inerte dans le lit, les yeux complètement clos et son âme comme emportée dans le monde profond des limbes. Ou alors, il était assit dans son lit, lisant quelques ouvrages de l'Antique Voie. Il lui en avait lu une avant qu'il parte dormir. Sinon, quand il revenait en journée pour demander un temps soit plus d'attention, il l'envoyait paitre.

Il passait donc la plus part de son temps dans son lit, ou sur le balcon. Il avait tiré un énorme fauteuil, qu'il eut peu de mal à déplacer, mais un petit quand même, son poignet ne pouvait supporter de trop grosses charges. Il s'y asseyait, une énorme couverture en peau d'ours, volé lors d'un raid, et attendait que le ciel disparaisse sous les bras fascinant de la nuit, parée de cette lune magnifique. Le temps s'était largement adoucie, mais il était bien emmitouflé. Dire à quoi il pensait serait dur, il pensait à tout. A sa jeunesse, à son père, à son dernier raid et tout les autres. Il en tirait des leçons, revoyait l'idée et la finalisation du plan, les fautes qu'il avait faites avec ses hommes. Il revoyait Malora, et ses gestes si tendres, sa présence tant appréciée et qui lui manquait toujours. Il en arrivait souvent à Aaricia. Arriverait-elle à combler ce manque à sa façon, sans être une pâle copie de celle qui avait réchauffer son cœur de pierre ? Finirait-il par la tuer, ou tout simplement, l'ignorer, rester à ses côtés pour les grands événements et lui faire un enfant. Il ne savait ce qu'il préférait. Une simple reine qui n'était là que pour cela, tel un bibelot qui décorait le château, ou une femme sur qui il pouvait compter. Les deux avaient autant leurs avantages que leurs inconvénients. Aussi triste que cela puisse paraître, en tout cas, il se sentait mieux maintenant qu'elle n'était pas là.

Il était d'une sale humeur et avait énormément besoin de se ressourcer, se revigorer. Tout ces baumes et ces décoctions le rendaient presque plus malade. Il était dans une autre atmosphère, celle où il s'irritait que plus rapidement, mais aussi où la solitude était sa seule amante. Malheureusement, il n’allait pas de paire d’être chef d’une région et d’aimer être seul. Il faisait avec, mais là quand l’occasion s’y prêtait, il en profitait. Oui, il avouait et assumait totalement qu’il avait renvoyé la jeune Aaricia chez elle, non pas seulement pour qu’elle retrouve un peu ses repères, mais aussi pour ne pas l’avoir dans ses pattes. Or, elle venait d’arriver et il ne pouvait la laisser errer sans but dans cette maison, ni même la croiser. Elle finissait toujours par faire son intéressante, provoquer une catastrophe ou elle arrivait à lui, par hasard. Saleté de hasard. Il ne la connaissait pas assez pour la supporter et se défendre de toutes ses réactions. Elle n’avait pas encore sa place, ni même ses habitudes, sa responsabilité bien acquise. Il leur fallait du temps à tout les deux pour laisser le quotidien se calmer et n’être que le triste résultat d’un mariage sans amour.

Il remarqua donc tout l’intérêt de son absence, maintenant qu’il était assez en forme pour ne plus s’isoler dans son jardin secret. Il ne fallait pas croire qu’il avait ce sentiment simplement pour elle, disons qu’il était ainsi avec toutes les femmes. Peut-être pas celle qui venait égayer ses nuits, chair contre chair. Mais franchement qu’étaient-elles à côtés de celle comme Aaricia qui était sa femme-roc, ou alors ses rares amies, enfin femme qu’il estime un minimum, comme l’une des rares guerrières de son navire. Ils ne les voyaient que le temps d’un ébat et après, elles n’avaient plus intérêt à rester auprès de lui, où il risquait d’être blessant, aussi bien physiquement que verbalement. C’était juste une envie égoïste, sans aucun respect, ni même tendresse ou alors intérêt, à part celui de répondre à ses désirs d’homme. En tout cas, même là, il n’était pas dans cette humeur là, Aaricia pouvait en être rassuré, pendant les trois semaines sans sa personne, il n’en fréquenta pas une seule jusqu’en dehors de la vertu.

Il eut quelques échanges simples, des regards, des lèvres ou des mains qui se perdent, lors d'un long diner avec quelques conseiller, homme d'importance ou tout simplement quelques amis de longues dates de Dagon. Si c'était possible de mettre ami et Dagon dans la même phrase. Un gibier crépitait et dorait sous le feu de l'immense cheminée de la cuisine et l'odeur venait faire saliver les invités. L'alcool coulait à flot et quelques domestiques ou femmes de compagnie des invités présents animaient le festin. Il y prit gout, mais juste ce soir là. C'était bon enfant et assez exceptionnel. Or, avec l'âge et vers la fin de la soirée, il commençait à fatiguer. Il les avait abandonné pour gagner ses quartiers.

Les autres jours, il ne se concentra que sur les relations entre toutes les régions. Il ne fallait pas seulement prévoir où attaquer ni même de quelles façon. Il se devait de voir comment cela se passait dans Westeros. Plus il y avait de conflits, plus il y avait de failles où on pouvait frapper pour former un cratère. Il avait quelques hommes, des oreilles, ci et là dans tout le royaume. Il n'allait pas se jeter bêtement dans les ouragans du Dieu des Tornades. S'il s'attaquait à une région, fortement unie à une autre et que dans le pire des cas, elles étaient toutes deux fortes, il allait droit à la mort. Il fallait être un fin stratège, pour faire tomber les plus faibles et ensuite s'attaquer au reste. Après, il ne cherchait que les cottes. C'était le plus simple et le trône ... Il s'en moquait, il voulait seulement SON royaume, ses îles, libres ... Juste libres. Au mieux, faire chanter le prochain grand roi, il serait aisé si tous ce qui entourent le centre est à sa merci. Que de rêve et de projets qui lui prenait trop de temps.

A coté, il devait penser à rééduquer son poignet. Rester tant de temps sans pratiquer et il perdrait force et dextérité. Il y allait doucement avec le maître d'arme. Celui-ci, l'accompagnant depuis tant de temps, voyait bien que son seigneur avait quelques faiblesses. Or, une fois entièrement guéri, il retrouverait sa force, sa rage et son endurance, ainsi que ses bottes secrètes, d'une violence et d'un vice effroyable. Il était assez lâche et manquait de fairplay, à moins d'être devant un égale, un autre seigneur. Il était bien du genre à jeter du sable dans les yeux pour mieux abattre le laquais avec lequel il se battait. La deuxième semaine passé, il avait retrouver toute son énergie et en même pas quelques minutes, impatient et ne se contrôlant pas, il mettait son maître d’arme au sol, lui qui retenait ses coups. Il passa un peu de temps avec lui, pour voir comment il comptait s’occuper de la reine de Pyk. Savoir quelles seraient ses leçons. Il lui en parla brièvement, en l’assurant que si elle devenait plus forte que sa seigneurie, cela serait du à la force et le sang de la jeune femme. Il avait réussi à lui arracher un sourire, voire un petit rire cette après-midi là.

La santé retrouvé, il était allé sur les bords de l’île, pour voir sa boutre. Il y avait mit un peu de son énergie pour la retaper un peu. Elle était si vieille et en avait tant vu, qu’il fallait l’entretenir et c’était le moment où jamais avant de repartir pour un éventuel grand raid. C'était lors d'une de ces longues journées, dans un soleil fuyant et des nuages envahissants, des pluies non désirées que Aaricia était revenue. Elle l'avait prévenu et il avait bien lu la lettre comme quoi elle allongeait son logement chez sa maison de naissance. Déjà des rumeurs courraient comme quoi Dagon l'avait renvoyé chez elle à jamais, ou alors qu'elle avait fui le seigneur. Non. Par principe, il serait revenu la chercher si elle tardait trop à revenir, même s'il n'y avait jamais plus que "jamais" et qu'il était difficile de le qualifier. S'il lui aurait fallut deux mois, il l'aurait laissé deux mois à Comartel.

Il l'avait entrevu dans la journée, avant de partir près de l'eau. Elle se battait avec son oncle et discutait avec le maître d'arme. Elle se débrouillait vraiment bien et avait l'âme d'une femme qui maniait l'épée. Elle était comme entière, une fois l'arme à la main. Il n'était pas resté longtemps, avant de s’éclipser. Zachery était avec une nouvelle servante. Certes, il ne se rappelait pas avoir été mis au courant. Il verrait cela en rentrant. Il travailla toute la journée : raboter, nourrir le bois, le renforcer, rafistoler les filets et les changer les énormes rames. Il ne rentra qu'en fin d'après-midi, éreinté. Il chercha Aaricia qui n'était point présente. Il en profita pour rencontrer cette jeune nouvelle à son château. Elle avait ses droits la jeune Aaricia, mais il voulait se faire une idée lui même de cette femme qui serait si proche de son fils.

Elle était avec Zachery dans sa chambre et jouait avec lui. La pauvre femme était patiente, évitant les coups de bâton de bois du jeune homme. Il fit signe à Zachery de partir. Ce fut directe et simple. Arrachant l'épée plus proche du jouet, des mains de son fils qui passait devant lui, il ferma la porte. La nourrice n'avait pas l'air rassuré et il y avait de quoi. Dagon faisait les cents pas dans la pièce, lui jetant que de bref regard noir. Sans la prévenir, le bâton vint frapper durement sa rotule. Elle se retrouva, un genoux à terre, un gémissement qui déchirait l'air. Il la prévint que le moindre accident ou quoi qu'elle ferait contre l'enfant, il viendrait lui même la punir et il n'était pas du tout un homme tendre. Elle hocha simplement la tête. Le bout de bois rebondit sur la pierre et la porte se ferma derrière lui.

On lui avait dit qu'Aaricia était sortie avec son oncle sur le bord de l'île. Il prit sa monture et traversa quelques plages. Elle n'était pas allée très loin et il la trouva vite. Il connaissait les îles par coeur et surtout celle où il créchait. Les sabots soulevaient le sable et ralentissaient. Il sauta de la croupe de son cheval alors qu'il ne s'était pas arrêté. Il approcha lentement et avec charisme de la silhouette près des vagues. Elle lui envoya une petite réplique assassine, mais bien moins énergique et venimeuse qu'elle utilisait à l'accoutumé. Il eut un rictus et la regardait de haut. Juste vêtu d'une ample chemise, bien trop grande, déchiré de ci, de là, une grande ouverture à l'avant, laissant voir quelques muscles saillants. Elle n'était là que pour l'empêcher de prendre froid par ce temps adoucis et traitre. Il n'était pas un roi ces derniers jours, mais un artisan qui prenait soin de sa Sirène Noire. Il n'avait donc point besoin de s'accaparer de vêtement de luxe ou de sa situation. Il banda doucement les muscles de ses cuisses pour s'accroupir face à la jeune femme.

_Comment voulez vous que j’accueille une personne qui ne se fait pas annoncer ... On me dit fils des dieux ou des sirènes, mais je vous rassure, je ne suis qu'un simple homme et je ne peux tout deviner de ce que la journée me réserve. Vous manquez de politesse qui plus est, me forçant à venir faire les miennes, ici. J'ai du vous chercher. Si quelqu'un ferait bien de s'excuser c'est vous, ma dame... Surtout en ramenant une parfaite inconnue chez nous, pour s'occuper d'un enfant dont vous n'avez aucun droit. Mais, je passe l'éponge, vu que c'est partit d'une bonne attention.

Il se releva et regarda l'eau qui venait et s'en allait, laissant un liserait foncé tout le long du sable épais et rocheux.

_Je vous préviens que si c'est un stratège pour mieux me nuire et qu'il arrive quelque chose à Zachery, que c'est un complot... Je ne vous offrirai pas du tout une mort lente... Apprenez vite à vous défendre si c'est le cas, car ce que j'ai vu aujourd'hui de vos prouesses m'aurait presque arraché un rire... Chose si rare à m'arracher, même pour de la moquerie...

Il eut ce petit sourire, qui voulait aussi bien dire qu'il la taquinait, mais aussi qu'il la dominerait toujours, sur tout les points et que de se débarrasser de chose encombrante n'était pas difficile. On ne savait pas réellement s'il disait cela juste pour rire, ou s'il la menaçait réellement.

Subitement, il passa un bras sous ses genoux et un autre autour de ses hanches. Malgré son âge, il la souleva avec tant de facilité. Il était si grand et sa force s'était toujours endurcis avec l'expérience. Il la porte, marcha jusqu'à ce que l'eau lui arrive au bassin. Il la serrait assez fort contre lui, pour qu'elle ne fuit pas. Il la lâcha tout simplement dans la mer calme, mais sûrement trop froide. Même lui, vit sa peau se couvrir d'une chair de poule qu'il ressentait au plus profond de lui. Son corps se retrouvait comme percé de toutes petites aiguilles, surtout sur ses muscles des mollets et la plante de ses pieds. Ses bras tremblaient légèrement tant ses muscles se contractaient et le froid qui le mordait. Il l'observa se débattre avec l'eau, s’emmêler dans le tissu de sa robe qui prenait du poids et devenait encombrant quand enfin, son minois, couvert de ses longs cheveux, sortit de l'eau. Les bras croisés, il avait un air malicieux.

_Je vous châtie de votre manque de respect à votre seigneur...
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Message De retour et pour de bon ! Empty Dim 30 Oct 2011 - 12:47

Elle ne le regarda pas. Non, elle ne pouvait pas y arriver. Elle aurait du rester dans sa forteresse. Quitte reprendre les droits sur Lac au cadavre. Elle y était bien là-bas. Elle y avait vécu une partie de son enfance. Elle n’avait plus la force de se battre contre lui. Un jour il disait blanc l’autre noir. Elle avait accepté de retourner à Cormartel et sans non plus l’oublier. Elle avait essayé de l’oublier et chaque fois qu’elle avait pu faire taire ses pensées qui menaient à lui, elle s’était saoulée jusqu'à ce qu’elle ne puisse plus avaler une seule goute. Être marié à cet homme lui donnait plus d’inconvénients que d’avantages, pour le moment. Et puis, il la détestait, que pouvait-elle vraiment y faire. Pas grand-chose.

Elle avait passé sa deuxième semaine au Lac au cadavre. Elle avait profité de l’absence de tout le monde pour enfiler la boisson. Comportement qui ne sied pas à une femme, mais encore moins à l’épouse d’un Lord. Elle se disait que pouvoir être seule lui fournirait un grand bien. Au contraire, elle avait remis les pieds à Cormartel quelques jours plus tard. Elle refaisait surface, mais elle s’était éloignée de lui physiquement, mais trop peu mentalement. Elle l’aurait voulu autrement. L’oublier lui aurait plu le temps de ses trois semaines loin de lui. Loin de ses sarcasmes et son ironie qui l’avait mis souvent hors d’elle. Elle lui avait donné raison.

Pourquoi m’excuser je vous offre ce que vous voulez. Je me fais discrète, muette presque fantôme, donc je ne suis pas dans vos jambes, premier avantage, ainsi je ne m’efforce pas de vous répondre bêtement ou de vous cracher une quelconque sottise, et de deux! Donc je suis muette, transparente et vos oreilles ne vous sifflent pas. Tout pour me remercier, mais …, elle marqua une pause et lança, mais vous ne savez pas c’Est quoi cela.

Elle ne lui cherchait pas les problèmes. Elle savait que le fils de la seiche devait simplement lui montrer qu’il l’aimait bien. Il était en quelques sortes lui … Pouvait-elle quelques choses contre un sosie du père. Non. Tant qu’il lui montrerait un signe d’intérêt, elle ferait de même, dans le cas contraire, elle ne serait pas plus seule qu’elle l’était. Si elle avait voulu tuer le gamin, elle aurait eu plusieurs occasions de le faire et encore plus, pendant qu’il était parti jouer les héros à Salvermer. Mais la Seiche n’était pas invincible. Pas à ses yeux.

Elle ne chercha pas à se débattre. Elle allait lui apprendre une nouvelle qui allait le faire rire. Elle avait ses secrets. Ceux que peux de gens connaissaient pour le moment et elle n’avait pas l’intention de lui parler. Elle ne trouvait pas utile de lui signifier un détail qui pouvait être important. Elle le laissa donc la transporter pour qu’elle finisse dans l’eau. Tout le monde avait anticipé, mais elle n’avait pas envie de se battre contre lui. C’était fini les colères, les cris et le pleures. Elle en avait assez de se plier toujours à ses pieds. Elle lui offrirait son respect, mais uniquement cela. Elle ne voulait pas l’attendre. Il n’arriverait jamais … Elle sortit la tête de l’eau, tout de même fâchée, mais le démontrant peu. Elle arrivait à se contrôler.

Si j’avais voulu la mort de votre fils j’aurais eu toute les raisons de lui faire du mal. Mais je ne suis pas ce genre de personne. J’aurais pu le tuer ou lui faire du mal le soir suivant votre départ. Je n’aurais pas eu de difficulté. Il vous fera peut-être plaisir à entendre que les enfants et mes sentiments sont un point faible parmi plusieurs que vous ne déchiffrez pas. Je n’aime pas qu’on leur fasse de mal, sauf si pour leur apprendre. Je les protège mais ne les couve pas. Je n’ai rien à faire qu’il soit votre batard. Je ne suis pas sa mère mais il aura toujours le droit de me considérer comme une amie et en qui il peut avoir confiance.

Elle se releva et tordit ses cheveux. Il faisait froid après cette escapade dans l’eau. Et pourtant, elle n’avait pas envie de crier ou de le frapper. Elle était un peu énervée mais réussissait très bien à le cacher. Elle ne le démontrait que peu, car elle avait bien compris et n’allait pas détruire ce qu’elle avait érigé. Il voulait qu’elle érige une muraille entre elle et ses sentiments, elle l’avait fait. Elle pourrait les utiliser plus tard. Elle n’avait pas besoin avec lui. Se frottant les bras, gelé par la froideur des eaux, elle lui accorda un regard sans artifice. Il n’y avait aucune haine au dégout. Il voulait qu’elle change, elle lui avait donné ce qu’il avait demandé.

Mon Seigneur me pardonnera peut-être un jour d’avoir cru que ne pas vous informer de ma présence serais juste. Je ne voulais pas vous déranger et plus je me montre silencieuse et fantôme, plus vous n’êtes pas irrité. Je ne cherchais pas votre grâce à mon retour, ni aucun honneur. Nous ne faisons pas de cérémonies. Je serais venue vous voir quand j’aurais eu le courage de le faire ce qui n’est pas le cas, je vous l’avoue.

Sa maison n’était pas là-bas, elle était ici en quelques parts. Sur son île on ne cessait de dire qu’elle l’avait trompé ou qu’elle avait reçu une correction et il l’avait renvoyé. Elle releva la tête au moment même ou il allait ouvrir la bouche. Elle posa son index sur sa bouche l’obligeant à ne pas prononcer aucun mot. Elle contrôlait sa colère devant lui et se retenait fortement de lui faire ce qu’il détestait par-dessus tout. Elle y arrivait elle restait calme, ses gestes étaient un peu raide par moment, mais c’était nouveau. Elle y arriverait, elle était capable. Surtout que Dagon était née avec un don à la provocation et elle avait le don d’y répondre. Maintenant elle allait faire ce qui lui plaisait et ensuite elle verrait si elle devait changer autrement.

Je n’ai pas fini. S’il-vous plait. J’abandonne à vous énerver ou tout ce que j’ai pu faire d’idiot. C’est terminé. Je n’ai pas la force de vous confronter ou vous battre et je ne l’aurais jamais parce que je ne le veux pas. Je suis éreintée de mes jeux de gamines. Je n’ai plus l’énergie et je vais en avoir de besoin. D’autres personnes en demanderont. Vous vouliez une autre femme, je vous l’offre. À vous de saisir ce que vous voulez vraiment. L'ancienne n'est pas plus loin, elle est toujours à l'intérieur et ne demande rien d'autre que de revenir..

Elle caressa distraitement ses lèvres et retira sa main. C'était plus ou moins clair, mais elle ne voulait plus jouer les enfants. Il pourrait toujours essayer de la faire sortir, elle se controlerait désormais. Il lui avait demandé, elle le lui offrait dans l'immédiat. Elle attendait une réaction de sa part, pas un soupirement, mais un sourire de victoire.

Elle ne se frottait plus les bras. Elle en avait assez de toujours se montrer vulnerable ou faible a coté de lui. Le froid lui martelait la peau et c'était plus que désagréable.

Pour la première ils seraient sur la même longueur d’onde, malheureusement pour lui, elle n’avait pas oublié un de ses buts. Car s’il ne savait pas ce qu’il voulait d’elle. Aaricia le savait parfaitement et allait y veiller.
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Message De retour et pour de bon ! Empty Dim 30 Oct 2011 - 19:01

Dagon la voyait là, face à lui, trempée, mais toujours le visage aussi dur, le regard imperceptible, comme si le miroir de son âme s’était gâté, enfin presque. Il pencha légèrement la tête. Il l’écouta, et pensant enfin pouvoir venir à nouveau galoper vers elle pour la faire cabrer, elle posa son doigt fin sur sa bouche. Elle n’avait pas finit. Vraiment, qu’elle continue, il en aurait que plus à reprendre et à se moquer. Il la poussait à bout. Réellement ? Comme s’il ne s’en rendait pas compte. C’était le but. De bonne humeur, c’était une de ses façons de s’amuser, ou de montrer un certain intérêt. Il était mieux que lorsqu’il n’était pas bien luné. Il ne cherchait pas à provoquer ou envoyez quelques rafle de trait, mais il frappait à coup de grosse épée en plein cœur pour achever. Elle en avait dit des choses qu’il n’avait point besoin de reprendre. Elle argumentait et s’affirmait sans pour cela en faire trop, comme si un secret devrait être caché. Il est vrai qu’elle avait fort raison dans ses propos. Mais, il avait juste envie de la chercher. Il la testait et le testerait toujours, puis s’était sa façon de lui souhaiter bienvenue. Il aimait chercher toujours la toute petite bête qui se cachait, qu’on ne voyait forcément pas et que seul la folie pourrait vous pousser à rediscuter. Il aspirait à cela.

Ce fut étrange, il était pourtant rester là, sentant son corps se marier au mouvement des vagues, tanguant lentement d’avant en arrière. C’était très agréable, ne faire qu’un tout en étant avec une entité supérieur à vous : la nature. On sentait que cela ne venait pas de nous, de combattre contre le remouds, la force de l’eau, mais d’un autre côté, l’apprécier et savoir trouver le juste milieu pour qu’elle ne vous renverse pas. Il ne dit rien, pas un mot. Il avait bien plus de force, de droit et de voix pour la couper, or non. Il la laissait déblatérer. Ce n’était pas seulement pour les faits qu’il remarqua et relater plus haut, mais parce que sa façon d’être était différente. Elle ne crachait pas de venin, mais venait plutôt taper d’un marteau sur une table, de venir lentement, verser le poison plus mature, dans votre verre le dos tourner. Ce n’était pas ces gouttes acides qui venait vous brûler la peau, ou des griffes qui vous arrachait la peau. Elle frappait, à des endroits sensibles, mais sans vous tuer, ni même vous blesser. Elle avait fait comme il l’avait fait avec la nourrice. Il sourit tout simplement, progressivement. Le rictus montait de plus en plus sur le côté de ses lèvres, alors qu’elle ne venait d’affirmer ses hypothèses. Elle était différente. Elle se voulait plus mûre, plus femme, plus forte. Or, elle avait fait une grossière erreur. Il aurait pu la reprendre sur tout ce qu’elle avait dit, mais il ne le voulait pas. Il reconnut bien qu’elle obéissait à ses ordres, même si ce n’était pas toujours avec docilité. Il aurait bien pu dire que pour son fils, elle aurait pu cacher un certain vice et attendre un tellement meilleur moment pour l’atteindre via son bâtard. Mais il laisserait cette pensée pour lui-même.

Elle avait lentement retirer sa main. Il s’approcha doucement d’elle. Il laissa ses mains frotter ses bras gelé et granulé de sa chair de poule. Il s’arrêta à son cou et le long des arrêtes de sa mâchoire. Il serra doucement son visage et la regarda dans les yeux. Il laissa échapper un petit soupir.

_Qu’on soit bien clair vous et moi, lady … Je ne veux pas d’une autre femme… Sinon, pourquoi vous avoir choisi. Je suis resté pratiquement dix ans seul, sans une présence aussi importante que celle que vous occupez à cet instant. Je vous ai choisi vous, mais je ne vous ai jamais demandé de changé, sinon autant vous laisser libre. Je veux de vous que vous soyez une femme meilleure. Et bien sûr, dans notre intérêt, mais surtout le vôtre. J'ai la chance que vous ne soyez pas complètement buté pour vous inculquer cela et faire de vous une grande dame. C'est assez subtile à comprendre, dire meilleure, ne veut pas dire une autre. Je veux que vous preniez vos faiblesses et vos défauts pour en faire une force. Vous ne changez pas totalement, vous vous améliorer. Comme je le pense souvent, On est seul maitre de notre esprit. Alors, je ne me vanterai jamais, de faire changer ou ce que je veux d'une personne, ni même d'un animal. A moins que la chose en face de moi soit si faible qu'il en serait possible. Vous êtes forte et avec du caractère, des principes ancré au plus profond de votre coeur, dit-il, la main descendant sur sa gorge à peine découverte, la tenue qui bombait sa poitrine. Vous n'êtes pas de ces petits chiens qu'on dresse pour en faire des être obéissant et manipulé. Vous êtes du groupe de celui qui dresse, mais pour être dresseur, il faut écouter ceux qui ont plus d'expérience. Je suis sûrement fou de chercher à faire sortir en vous tous le pouvoir de votre personnalité, au risque d'en venir moi même à vous craindre. Mais j'ai une assurance. Vous me portez dans votre coeur, alors il sera facile pour moi de vous faire redescendre.

Il l'attira doucement vers lui, passant ses bras autour de son corps. Il l'enlaçait oui, avec une certaine fermeté, mais une tendresse inexistante qui était si rare. Il ajouta.

_Je me répète : je ne veux pas que vous soyez la femme que je souhaite, je veux que vous soyez la femme accomplie qui dort en vous... N'essayez de vous perdre à être un modèle que je cherche, car croyez moi, je ne souhaite aucune femme. Rentrons désormais, sinon vous allez mourir, sans que j'y sois réellement pour quelque chose et cela m'attristerai...

Il sortit de l'eau, la main empoignant son bras. Il arriva jusqu'à la monture où il l'aida à monter. Il la ramena et la conduisit jusqu'à la chambre de la jeune femme. Jetant une bûche nouvelle et sèche dans le feu qui commençait à mourir, il attendit que les flammes grandissent pour danser d'une chaleur revigorante. Il lui retira ses vêtements, non pas pour venir consommer une énième fois leur mariage, mais pour lui donner sa robe de nuit. Il la laissa ensuite, sans un mot ou presque. Il fallait qu'elle réfléchisse à tout cela avant de venir répliquer. Il avait les vêtements de sa femme trempés dans les main et les donna à sa servante qui passait. Il ne sentait plus le bout de ses doigts, encore presque fermé, d'avoir tenu les rennes sous le vent trop frais de ce début d'automne. La porte se ferma, alors que sa voix lui disait de réfléchir et que dès demain, si elle voulait débattre, il serait tout à elle.

On était allé levé les seigneurs de ce château, donc soit Aaricia et Dagon, en milieu de matinée. Si des ordres n'étaient point donnés, on s'accordait à venir les réveiller et les inviter à grignoter un peu de pain. L'homme s'habilla rapidement et sans aide. Il en avait bien marre de porter ses habits de fêtes et qui seraient, dans les autres contrées, plus apte à habiller un homme tel que lui. Toujours ces ample chemise et ce pantalon miteux, dont quelques trous marquaient le nombre d'année d'utilisation. Pas de veste, ni de cape ou de manteau. Il faisait frais, mais le soleil était toujours présent, et toutes les cheminée crépitaient de chaleur. Il descendit pour manger un peu. Quelques minutes, alors qu'il buvait un verre de lait de chèvre, fraîchement trait, Aaricia arriva à table. Ils étaient dans une salle bien plus petite que la grande salle à manger, elle était pratiquement collé à la cuisine, l'immense double porte ouverte. On pouvait voir à travers cette ouverture, les cuisiniers et domestiques qui s'affairaient, préparant les viandes pour le déjeuner. Il la regarda que brièvement, trouvant la fourmilière à côté, bien plus intéressante.

_Alors, on a eu le temps de réfléchir... Vous avez bien compris ce que j'ai tenté de vous faire comprendre ? Vous aurez tout le temps pour cogiter. Ce que je voudrais vous obliger aujourd'hui, est un entrainement auquel je serai spectateur, voir comment vous vous entendez avec le maître d'arme. Je vous ai fait confectionner des vêtements plus adéquates pour ce genre d'exercice. On vous les portera à votre chambre.
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Aaricia Greyjoy

Aaricia Greyjoy
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Général Dame des Iles de fer
♦ Missives : 702
♦ Missives Aventure : 203
♦ Age : 33
♦ Date de Naissance : 16/03/1991
♦ Arrivée à Westeros : 12/08/2011
♦ Célébrité : Sienna Guillory
♦ Copyright : lakdahr
♦ Doublons : Aliénor Tyrell, Rebecca Staedmon, Maeve Arryn, Maureen Bolton
♦ Age du Personnage : 23 ans
♦ Mariage : Dagon Greyjoy
♦ Lieu : Pyk
♦ Liens Utiles : De retour et pour de bon ! Bonfra10 Lady Aaricia Greyjoy
De retour et pour de bon ! Bonfra10 Chant des Cornes
De retour et pour de bon ! Bonfra10 Journal d'Aaricia
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Message De retour et pour de bon ! Empty Lun 31 Oct 2011 - 14:16

Aaricia ne broncha pas et n’émit aucun son. Des fois, elle se demandait si le Dieu Noyé lui offrirait un cadeau. Le père Noel des fers-né. Parce que même si elle n’avait pas été sage, elle aurait volontiers désiré que quelqu’un flanque une raclé à son mari pour lui faire un trou dans l’égo.

Malheureusement elle ne pouvait pas faire autrement puisqu’il n’y avait que lui qui pouvait véritablement l’endurer. Dans ses moments de libertés spirituelles, elle arrivait à le foudroyer et à prendre sur lui. Elle était une garce de la pire espèce quand elle s’y mettait. Elle n’était pas d’humeur et pouvait donner mal à la tête. La triste réalité c’est qu’elle avait finit par Croire que des hommes comme le Lord Salfalaise, Boltey et Harloi avaient compris là ou Dagon ne comprenait rien chez elle. Ce petit détail insignifiant soit-il, elle l’avait et lui ne voyait rien. Peut importe, elle n’allait lui laissé aucune chance. De toute manière, il ne voulait même pas d’elle. Elle ne broncha pas à le suivre et écouta à demi, tellement elle se concentrait à se taire. Elle aurait pu être aussi exécrable qu’a son départ, mais elle ne voulait pas. Bizarrement, elle ne prenait pas le temps de lui dire. À quoi bon, il n’aurait pas un sourire et ne serait même pas heureux. Plus elle gardait le silence, plus il avait de chance de survivre.

Elle le laissa faire. Pourquoi parlerait-elle, elle n’avait rien à dire. Demain, elle serait de nouveau, seule. Plus personnes. Elle retrouverait sa solitude dans les murs froids de Pyk. Zachery lui foncerait dessus essayant peut-être d’obtenir autres choses, mais elle serait aussi froide que la glace des montagnes du Nord. Aaricia ne trouva pas le sommeil. Elle finit par demander à un domestique de lui amener un verre de lait, car si elle troquait cela pour un verre de vin, elle pourrait attrister Dagon encore plus. Elle l’avait congédié et elle était sortie de ses appartements, pour s’asseoir sur les remparts du balcon, avec un air déconfit de mal aimé. Un pied dans le vide, le dos contre le mur, elle soupira en regardant la nuit. Elle trinqua avec les vagues qui frappaient les roches, le pied balançant dans le vide.

À toi qui n’a jamais eu l’idée de te débarrasser de moi. Tu ne m’aurais pas donné au Greyjoy. Même si tu savais que lui refuser c’était le défier lui et la mort. Même si on ne refuse rien à cet entêté. On ne refuse même pas de le haïr!

Aaricia rentra à l’intérieur, les idées peu claires. Elle réfléchirait demain matin, quand elle devrait lui parler. Elle préférait oublier qu’elle était rentrée pour le moment. Elle se glissa entre les draps et s’endormit la tête lourde de questionnement. Mais aucun ne l’aiderait dans l’instant présent. Elle s’était endormie alors que le soleil ne tarderait pas, mais elle n’avait pas besoin beaucoup de sommeil. Le peu qu’elle dormit, elle fit en cauchemar. Si bien que lorsqu’on vint la réveiller, elle sursauta et attrapa la dague sous son oreiller pour la mettre sous la gorge de la domestique. Elle resta figer quelques minutes, avant que la vieille femme rentre et déboule devant sa maitresse lui retirer la dague qu’elle tenait tremblante. Elle renvoya l’autre femme et calma Aaricia qui avait encore fait ce mauvais rêve.

Si vous voulez, nous pouvons demander au médecin, un remède comme la dernière fois. Du moins, il serait judicieux de le faire avant que vous écorchiez les domestiques de Lord Greyjoy.

Non! Tout ira bien, je m’en sortirai.

Aaricia s’était reprise et s’était habillée seule, elle ne voulait personne autour d’elle. Alignée deux mouvements correctes lui demandaient tout ce matin. Elle passa discrètement dans les couloirs comme un fantôme. Elle avait bien fait son compte, Dagon serait peut-être mort de rire qu’elle ait essayé de tuer un domestique sans le vouloir, qui plus est, sa rivale, dans le lit de son mari. Peu importe, il ne lui adressa pas un regard et elle en fit de même. Elle se disait donc, que la nouvelle n’avait pas encore fait le tour, jusqu’à ses oreilles. Elle prit place et comme un vieux couple, elle ne lui adressa pas la parole. Qu’il use de sa salive, elle, elle voulait garder la sienne. Elle le laissa finir, tandis qu’elle jouait distraitement sur la circonférence de son verre. Elle renvoya son assiette devant elle n’ayant rien touché par manque d’appétit et se leva dans un silencieux quasi-religieux. Elle partit, mais revint sur ses pas et se pencha vers lui.

J’ai très bien compris et je ne dépenserais pas de salive à vous dire ce que j’en conclue, pour me mériter un sourire sarcastique et une réponse ironique. Je suis de très mauvaise humeur, très irritable et je retiens ma main dans l’instant présent.

Elle tourna les talons et s’en alla. Il voulait jouer avec elle tel un pantin. Faire ce qu’il n’avait pu jamais faire. Oui, elle était différente sur certains points, mais elle restait une femme qui cherchait bien des choses. Dagon avait peut-être l’âge et la sagesse des choses, mais Aaricia était jeune et avait des principes. Elle avait été éduquée comme un garçon par son père, si elle avait eu une mère tout aurait été différent, elle détesterait surement Dagon. Elle le traiterait avec beaucoup plus d’indifférence et elle n’aurait jamais eu de sentiments à son égard. Elle serait froide. Peut-être aimerait-il cela, elle ne le savait pas. Elle ne voulait pas le savoir. Elle était bien seule, quand il la traitait comme cela. Il n’arriverait jamais à la craindre parce qu’Aaricia avait trop de sensibilité envers les choses anodines. Elle ne serait jamais comme lui et elle pouvait oublier de lui fournir ce qu’elle avait voulu. Elle l’offrirait à un fils ou une fille et ce même lui ne pourrait l’en empêcher.

En arrivant, elle empoigna les vêtements qu’on avait portés dans sa chambre. Il allait être spectateur disait-il ? Elle allait faire attendre l’assemblée! Ne comptant pas les minutes, elle se mit à tresser doucement ses cheveux. Chaque fois qu’une servante entrait, lui proposait son aide, elle refusait. Elle piqua ses cheveux et descendit dans le couloir. Elle trainait presque de force son épée, tellement l’envie lui prenait de vouloir s’amuser avec le maitre d’armes. En chemin, elle rencontra son oncle à moitié découragé et amusé.

Tu le fais attendre?

J’ai bien le droit de faire ce que je veux.

Ils discutaient le long du chemin et Aaricia regarda Dagon avec un air complètement détaché.

Je vais essayer de ne pas le prendre pour cible et m’acharner moins sur ce pauvre homme d’arme., chuchota-t-elle à son oncle.

Elle s’avança vers Dagon, sans dire un mot, alors que son oncle s’inclinait respectueusement devant lui. Il avait été l’homme qui s’était occupé d’elle, lorsque sa mère s’était éteinte. Il ne lui avait pas tout appris, parce que venant d’une famille importante, on ne lui demanderait pas de savoir manier l’épée mais d’assurer une descendance à son mari. L’épisode qu’elle avait vécu à Cormartel, l’avait toujours marqué. Si bien que les années après la mort de son père, elle avait délaissé l’épée pour se concentrer sur ses petits jeux. Elle était dans la fleur d’âge où les hommes s’intéressaient aux jeunes femmes. Aaricia avait toujours réussi à les faire fuir et celle qu’on avait finie par appeler la vierge de Grand Wyk avait été mariée au seigneur des Iles de fer. Quand elle voulait se cacher, les jeux d’épées n’étaient pas subtils, elle s’enfermait dans la bibliothèque de Lac au cadavre et en apprenait sur ses ennemis. Mariée à la seiche, elle n’avait pas eu à se plaindre. Même si malgré le tout, elle l’aurait voulu avec une once de sentiments et d’acceptation qu’elle ait des sentiments. Il fallait croire qu’elle devait faire avec ce qu’elle avait.
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Message De retour et pour de bon ! Empty Mar 1 Nov 2011 - 17:42

Dagon finissait son repas. Elle avait vraiment changée. Elle ne laissa exploser sa voix dans le long silence de la salle à manger, que pour une seule longue réplique, mais rien de plus, rien de moins. Elle pesait ses mots, et leur nombre. Elle commençait à comprendre. Elle se faisait bien plus distante. Dire que Dagon appréciait ou que cela l'énervait, il n'en savait encore trop rien. Cela ne faisait qu'une journée, en comptant la moitié de la veille et la moitié d'aujourd'hui qui l'avait retrouvé. Il ne pouvait juger si vite. Puis combien de temps allait-elle tenir ainsi ? On sentait bien, qu'à ses dernières paroles, sublimant son envie de le tuer, de le frapper ou le faire souffrir, sans se retenir était sous-jacent. Il haussa simplement les épaules et la présence d'Aaricia finit par disparaitre. Il s'autorisa un sourire en voyant le fond de sa choppe de lait de chèvre. Le parfum de la jeune femme prit plus de temps à partir dans son espace vital, sa bulle intime, alors qu'encore un peu de pain, chauffait et craquait dans le four, sentant magnifiquement bon.

La matinée passa vite, ou pas. Dagon était dehors. Il portait une de ces grandes capes en coton très épais. Il était dans un coin de la grande cour qu'entourait son château. A l'ombre d'un soleil timide, assit sur un énorme fauteuil en bois. Il y avait une domestique juste derrière lui, une cruche de bière en main, attendant de servir à nouveau le verre du seigneur. Le maître d'arme était là, et s'assit sur le deuxième fauteuil vide à ses côtés. Il répondait simplement à l'appel de Dagon.

_Des consignes pour les cours de votre femme monsieur, je présume ?
_Pas vraiment. Vous comptiez faire cela comment ? La jauger ?
_Tout à fait. Vous me connaissez bien.
_Ne soyez pas hypocrite, c'est le minimum à faire avec un nouvel élève...
_Je pense que cela ira vite, mon seigneur... J'ai discuté avec son oncle tôt ce matin. Il m'a confié qu'elle se débrouillait, mais que voilà un temps qu'elle ne touchât pas d'arme. Elle aurait un niveau appréciable et de base pour une femme, assez pour se battre contre un vieux voleur seul... Enfin soit, une novice...
_Détrompez vous. Je pense qu'il est modeste... La dernière fois que je l'ai affronté, elle savait y faire. Certes, j'étais blessé et je ne voulais pas lui faire mal. Elle m'agaçait trop et j'avais peur d'aller trop loin. Par contre, régie par la haine et la colère, elle était bien plus faible. Sa tête doit être froide ce soir... Je pense qu'il ment pour ne pas nous insulter, mais Aaricia est bien plus douée qu'il ne la décrit. Ne soyez pas souillé par les avis des gens et juger par vous même...

Le maître d'arme hocha simplement la tête. Il se mit alors à attendre la jeune femme qui trainait, encore et encore. Dagon ne savait si elle le faisait exprès ou non. Étrangement, il pensait que oui, et il n'allait pas entrer dans son jeu. Il n'allait pas faire les hommes pressés face à une femme qui cherchait à se faire désirer. Il attendait, aussi patiemment qu'il le pouvait. Heureusement, il avait gagné patience avec l'âge. Il eut tout le temps de s'occuper, le temps que cette femme daigne arriver. Il croisa du regard, l'oncle qui traversa la cour au loin, avant de s'enfoncer à nouveau dans le château.

Il apprécia longuement le ciel grisonnant, mais encore légèrement bleu, les nuages qui gardaient égoïstement le soleil radiant pour eux. Ils étaient comme dessiné d'un pinceau magique, créant un liserait doré tout autour. Quelques mouettes et goéland, traversait la cour, bien confiant, tout en haut, bien plus haut que les tours. Ils hurlaient famine, de leur cris strident et court, éclatant comme un éclair dans le silence de la nature. Un albatros, majestueux et fier était sur une rempart, agitant ses ailes et pinçant ses plumes avec frénésie. Tout ce spectacle n'était rien face à ce qui s'offrait à son niveau, à même le sol, être humain qui travaillait pour lui. Il laissa sa main dépassé en dehors du fauteuil et il sentit quelques gouttes fraîche, légèrement collante couler sur sa main. La bière moussait et débordait de son pot en bois. Il buvait une gorgée, et fixant de son seul œil rescapé de guerre, une jeune nouvelle dans la court, un panier accroché au bras. Il était débordant de pomme de terre et quelques poireau. Elle traversait la cour boueuse à cet endroit, pied nues, la saleté qui grignotait les pans de ses jupons, pourtant courts. Elle se passait doucement une main dans les cheveux, l'expression touchée, le visage rougissant. Elle était mignonne, voire un peu trop. Il ne lâchait pas du regard. Elle trébucha et une pomme de terre roula sur le sol. Elle se précipita pour la ramasser et l'essuya sur sa jupe avant de la remettre à sa place. Une des manches de sa chemise trop amble était tombée le long de on bras, laissant presque deviner une gorge généreuse. Il la remit en place, une main plaqué en travers de sa poitrine. Il reposa doucement le verre sur l'accoudoir, un grand sourire taquin et insistant. Il n'aimait pas tant les femmes, mais restait un homme quand il était question de beauté et de simple désir physique. Elle replaça une mèche de ses cheveux bruns, mal coiffé derrière son oreille, se mordit la lèvre avant de disparaître à toute jambe dans les cuisines.

C'est enfin qu'Aaricia arriva, sortant le pauvre homme de ses pensées. Il lui en voulait presque d'être arrivée, finalement trop vite. Il avait encore l'image de cette pauvre domestique, implorant de ne pas s'arrêter, dans un recoin d'un des nombreux et inutile couloir du château. Elle l'ignora totalement, ce qui ne l'affecta pas. Il serait ridicule si elle avait toujours du venin à cracher dès qu'elle le voyait. Elle remontait lentement dans son estime. Toujours avec ses airs satisfaisants, il ne releva pas, ne cessant de l'observer. Il ne jouerait pas à son jeu : elle l'ignorait, au temps pour elle, il ne ferait pas de même, comme deux enfants se fâchant. L'oncle était venu le saluer, ce qui laissa un peu de répits à la présence d'Aaricia qui était prit dans un étau par son regard. Il lui accorda un simple signe de tête avant de lui offrir le fauteuil vide. Il claqua simplement des doigts, et la domestique partit chercher un verre et le remplis de boisson alcoolisée. Dagon n'était pas si rustre pour ne pas savoir recevoir les gens, disons que c'était le minimum à faire. Après, pour qu'il vous accorde son attention ou vous parle sans vous menacer ou vous rabaisser, c'était très difficile.

_Fais la donc pleurer ... siffla t-il au maître d'arme.

Celui-ci l'avait salué et lui donna une épée basique, d'un certain poids. Il lui demanda s'il la trouvait trop lourde, cherchant à savoir ce qu'elle était capable de portée pour commencer les exercices. Il était bien plus gentil et poli que Dagon, même s'il était fer-nés. Il avait de la reconnaissance pour les gens, de la compassion et surtout de l'attention. Il lui expliqua, qu'il augmenterait le poids au fur et à mesure, et quand le temps avancerait, elle lui dirait si elle souhaitait un maniement d'épée rapide et blessant avec une épée légère, ou lent, mais qui brisait des os, blessait gravement, voire tuait au premier coup, mais d'une arme bien plus lourde. Avant tout, ils iraient jusqu'à une lame assez longue, de poids moyens, entre deux. Il fallait lui inculquer les bases, la faire travailler ceci, jusqu'à qu'ils deviennent instinctifs. Puis ce cours là, premier d'un bon nombre, était là pour la jauger. C'était un test de niveau.

Ils y passèrent un bon moment. Ils avaient commencé, parce que le maître d'arme appelait un échange libre. Il lui demandait de lui montrer comme elle se battait. Il arrêtait ses gestes, sans la contrer ou l'attaquer. Elle s'en sortait fort bien, Dagon avait raison. Ensuite, c'était à lui de l'attaquer pour voir comme elle se défendait. Troisième exercice, un vrai combat, où là il lui montrait ouvertement ses faiblesses en lui expliquant. Les failles toutes énumérés, il lui accorda une pause pour lui dire les plus dangereuse pour elle. Il lui apprendrait bien sûr à améliorer cela et il lui fit un rapport des exercices qu'il lui offrirait et si cela lui convenait. Il la questionna sur d'autre chose, comme savoir à quel fréquence elle aurait aimé travaillé, si c'était peu, il lui demanderait de bien vouloir, ne serai-ce que faire quelques gestes de base avec son épée pour s'habituer à son poids.

Pendant ce temps, Zachery était arrivé avec sa nourrice. Il grimpa sur les genoux de son père. Assit sur sa seigneurie, il regardait Aaricia travailler, en applaudissant certaine fois. Une fois le travail finit, il bondit de Dagon pour trottiner jusqu'à Aaricia. Il écoutait ce que les deux adultes s'échangeaient, puis une fois le silence imposé, il tira sur le pantalon de la jeune femme. Il la remercia pour la nourrice et courut se chercher sa petite épée pour rejoindre le maître d'arme.

Dagon lui fit signe de venir d'un simple geste de la main, sans être insultant ou humiliant. L'oncle de sa femme était toujours là. Il attendit qu'Aaricia approche après son appel.

_Dites moi, et le combat à mains nues, vous vous en sortez ou pas du tout ? Enfin, quoi que cela m'étonnerait vu votre gabarit, mais à plusieurs reprises vous m'avez fait regretter de vous avoir juger trop vite ...

Il lui laissa le loisir de répondre, puis se tourna vers le Comartel, le bâtard.

_Monsieur, j'ai une question pour vous aussi. Je sais pas mal de chose, comme le fait que vous êtes resté longuement au sein de cette famille. J'aimerai simplement savoir ... Les femmes Comartel, sont elles de bonnes femmes qui puissent porter des enfants... Voilà un mois et j'attends toujours, je suis on ne peut plus pressé... C'est une de ses grandes tâches dans son rôle ce qui a donc son importance ... J'espère qu'on ai pas osé me donner une femme maudite pour le Dieu des Tornades, incapable de mettre au monde un enfant, en connaissance de cause.
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Aaricia Greyjoy

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♦ Arrivée à Westeros : 12/08/2011
♦ Célébrité : Sienna Guillory
♦ Copyright : lakdahr
♦ Doublons : Aliénor Tyrell, Rebecca Staedmon, Maeve Arryn, Maureen Bolton
♦ Age du Personnage : 23 ans
♦ Mariage : Dagon Greyjoy
♦ Lieu : Pyk
♦ Liens Utiles : De retour et pour de bon ! Bonfra10 Lady Aaricia Greyjoy
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De retour et pour de bon ! Bonfra10 Journal d'Aaricia
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Message De retour et pour de bon ! Empty Mar 1 Nov 2011 - 23:49

Aaricia n’avait pas le moindre envie du moindre à jouer les fanfreluches. Elle avait longuement compris que l’un ne pourrait jamais supporter l’autre. Autant dire qu’elle allait jouer à son jeu. Elle n’était pas odieuse, en fait oui elle l’était, mais dans le domaine ou l’on la poussait à ne pas être gentille et cracher du venin comme une vipère. Elle demandait peu, mais au moment où elle était en sa présence, elle frapperait tous les carreaux de la maison si elle le pouvait. Il fallait dire qu’elle n’était pas de la caste des jeunes femmes qui regardaient leur mari avec l’image qu’il était le plus beau, le plus durs et le plus jeunes. Plus elle haïssait Dagon plus son égo de mâle décuplait. Autant dire que si elle avait fait moins de bêtises, elle aurait un autre mari et qui coucherait dans sa couche, pas avec une autre. Que pouvait-elle faire? Le haïr encore plus ? Jamais. Il appréciait presque qu’elle le détestait en une journée. Mais au fond d’elle, elle aurait toujours un sentiment ou deux de contradictoire dans son cœur. Rien de plus flagrant, car il n’en voulait pas. Et cela non plus, elle ne pouvait pas les filtrer et les expier pour qu’il ne revienne jamais. Elle était encore faible au point de vue de ses sentiments, mais elle arriverait à les affronter un jour ou l’autre. Pour l’instant, malgré qu’on lui avait appris à survivre par elle-même et à se battre, on lui avait montré à être aussi une femme. Un détail que le seigneur des lieux semblait complètement oublier et s’en moquer éperdument.

Arrivée devant le maitre d’arme, elle fit complètement abstraction à son mari. Encore, elle faisait tout simplement comme si elle était seule avec le maitre d’arme qu’elle appréciait cent fois plus. Il y avait des choses a demi-vrai. Aaricia n’avait pas touché à une arme après la mort de son père. Celle dont elle était en partie responsable. Cette culpabilité lui avait donné un autre champ d’expertise dont elle avait largement l’avantage. Et si elle avait combattu Dagon la dernière fois elle était à moitié présente, dominée par sa rage intérieure. Elle avait voulu lui causer du mal, pour profiter de sa faiblesse, lui montrer qu’il était comme elle et que ce n’était pas une question d’âge. Sinon, les deux dernières années seules ses mains avaient été utilisées dans des combats. L’épée qu’elle tenait de sa mère était bien moins légèreté que celle que lui offrit le maitre d’armes. Elle lança la sienne à son oncle, qui la rattrapa et la rangea près de lui. Bizarrement, elle fit plus attention aux paroles de cet homme que tous les mots qu’elle prononçait et que son mari lui disait en une journée. Elle ne cherchait pas les troubles au contraire.

Elle commença tout d’abord par suivre les directives du maitre d’armes, puis l’attaque. Elle ne vit pas le temps passé. Du moins, rien ne l’étonnait. Lorsqu’il lui parlait qu’elle s’exposait trop souvent comme une cible facile d’atteinte, elle ne fut pas surprise. Combien de fois le lui avait-on répété ? Au moins une centaine de fois. Elle s’exposait et ne se protégeait pas. Elle serait donc une proie facile. Elle ne s’était pas battue comme la dernière fois, où sa seule envie avait été de lui faire le plus mal possible. Loin de Dagon, elle souriait intérieurement. Elle répliqua doucement qu’elle était prête à s’entrainer avec lui tous les matins s’il le voulait. Et qu’elle l’avertirait si elle devait déroger. Elle avait d’autre devoir que de se battre. Zachery accourut près d’eux et elle lui caressa la tête avant de se mettre à sa hauteur.

Je suis heureuse qu’elle te plaise davantage, mais n’oublies pas notre accord. Pas de bêtises ou de coups bas avec elle. Sinon c’est moi qui regretterai de l’avoir choisi et tu devras endurer une autre belle-mère.

Elle ébouriffa les cheveux du gamins et passa tout droit à cotés de Dagon. Elle prit le rafraichissement qu’on lui offrait et elle tourna la tête, prenant un air faussement étonné. Il lui avait parlé et elle avait fait mine de l’apercevoir.

Quelle surprise, je vous croyais parti au château. À croire qu’elle ne vous a pas tapé assez dans l’œil, pour que vous la troussiez. Mais je me disais bien que ce genre de femme, dans votre château n’était qu’un trophée de plus. Attendez … je ne suis qu’une, comment vous disiez … qu’une crevette entre vos bras, mais je me défends très bien à mains nue.

Elle lui avait parlé sur un ton de défi. Il aimait cela. Elle le savait. Et pourtant, elle ne pouvait rien y faire. Il prendrait l’appelle ou la laisserait partir. Elle s’était retourné dos aux deux hommes alors que Zachery s’entrainait avec le maitre d’Arme et que Dagon s’était tournée vers son oncle dans l’espoir d’avoir une réponse. Aaricia eut presque envie de rire tellement en son fort intérieur elle était contente. Avait-il vraiment peur de se jeter la honte? Euron Pyke se trouva dépourvu. Il connaissait bien Aaricia et surtout avec ses sentiments, elle serait capable de le manipuler si elle le voulait bien. Elle était capable de le faire, mais ne s’adonnait pas à se jeu avec lui, car elle était trop souvent colère.

Les deux dernières Cormartel n’ont jamais eu de réelle misère à enfanter. Sa grand-mère a mit six enfants en bonne santé. Et sa mère aurait pu en mettre autant au monde.

Il eut un moment de silence où le batard ne dit mot et espérait que la petite Bonfrère parlerait pour le faire taire, mais il décida de prendre le relais en disant d’une voix distincte. Aaricia s’était avancée vers le terrain. Il n’y avait plus rien à dire. Il ne le saurait jamais. À son tour de tirer les ficelles comme elle le voulait. Euron Pyke ne le savait pas et il ne pouvait émettre de doute sur un oui ou un non. Elle lui avait bien confié sa peur de perdre sa place, mais jamais si elle portait la vie en elle. Il espérait que oui et qu’elle ne ferait pas les idiotes pour le perdre, quand il était probablement un point important pour sa survie.

Par contre, il fallut à sa mère qu’elle soit près de l’accouchement d’Aaricia pour que l’on le découvre. Elle se trouvait chaque jour près de lui et il n'a jamais rien remarquer. Elle nous a caché par deux fois ses grossesses et il y a de bonne chance qu’elle fasse comme elle. C’est un rituel qu’elles adorent faire. À toutes les générations, il y a eu des jumeaux et j’ai bien le malheur de vous dire, qu’elle ne souhaite point vous donnez deux héritiers du coup. Observez la, et découvrez son jeu, c’est tout ce que vous pouvez faire. Ca et ses servantes, elles le savent mieux que nous.

Elle était à découvert. Dagon connaissait son jeu. Mais il fallait qu’il lui demande avant. Elle sentit son mari se rapprocher derrière elle tandis que son regard était posé. Il avait posé une main sur son épaule pour la retourner et elle n’évita pas ce mouvement, mais plutôt sa main qui se serait abattu fortement sur sa joue.

Très long de réaction.

Elle s’éloigna de lui, tout en reculant. Il la suivit et elle l’attaqua pour commencer et se mit en mode défense. Calculant, étudiant son adversaire, elle le laissa essayer de lui coller une gifle. Dans un combat, elle acceptait tous les coups, peu importe la nature. Il se forçait à ne pas crisper ses poings. D’accord, elle ferait pareille. Elle ne maniait peut-être pas l’épée aussi bien, mais ses mains, elle savait s’en servir. Elle atteignit plusieurs fois Dagon, contraire à lui qui arriva à la mettre deux, trois fois au sol. Elle s’appliquait et esquivait avec souplesse. Pour une fois son corps semblait lui obéir complètement. Sa tête calculait et réfléchissait. Son poing vint s’installer dans son estomac et elle esquiva. Quand elle se releva la tête, il lui administra une violente gifle. Il l’attrapa par le bras avec une pression à faire casser les os et elle le regarda avec un air sévère. Les coups bas, il n’y en avait pas eu. Inutile, elle voulait l’affronter, pas jouer, les femmes en détresse. Pour le reste, elle ne comprenait pas pourquoi son ancienne femme n’avait pas essayé de faire pénitence et ne pas l’embêter. Il lui fit une croche jambe et elle tomba tête première sur le sol.

Elle ouvrit les yeux évitant de se plaindre. Il se rapprocha d’elle et elle fit mine de ne pas pouvoir bouger et lorsqu’il lui fit ce sourire triomphant. Dieu qu’elle voulait lui faire ravaler. Elle détestait ce sourire qu’il s’accrochait aux lèvres. Elle avait envie de lui faire regretter, mais il n’était pas assez proche. Il finit par lui tendre la main et elle le força à se plier pour lui balancer son pied dans le torse et l’envoyer au sol. Elle ne prit pas de temps et vint s’allonger sur lui le maintenant au sol. Quelle jolie position. Elle avait gagné. Elle posta sa bouche à son oreille et murmura pour que lui seul entendre.

Évitez de demander à d’autres quand je peux vous fournir moi-même la réponse. Je ne suis pas assez idiote pour ébruiter ce que je ne veux pas que l’on sache ou que je n’ai peut être pas envie que vous sachiez.

Elle releva son visage satisfaite par sa réponse. Elle était certaine au moins d’une chose. Elle ne lui dirait pas. Il pourrait essayer de la faire parler, elle ne dirait rien. Elle connaissait parfaitement l’enjeu. Dagon voulait un fils pour lui succéder. Elle le savait et cet enfant était aussi précieux pour lui que pour elle. Elle voulait simplement le torturer, jouer un peu à un jeu à elle.

Les prochaines fois, je ferais encore mieux.

Elle se releva et il lui attrapa le poignet avec force. Elle en avait assez de jouer.
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Message De retour et pour de bon ! Empty Mer 2 Nov 2011 - 2:47

L'oncle avait donc répondu à sa question. Certes, mais Aaricia n'avait pas l'air très heureuse, ni même ravie. C'était une demande comme une autre. Il ne lui dirait pas, mais c'était une façon de faire parler son oncle, pour tenter bêtement de se faire une idée de lui, ou alors on pouvait aussi le voir comme un minimum de politesse, rien qu'au fait de lui adresser la parole. Bien sûr qu'il aurait pu lui demander lui même, ce qu'elle lui reprocherait un peu plus tard après le combat. Puis dans le fond, cette réponse ne voulait rien dire. Son ancienne femme était aussi issu d'une famille nombreuse, et la preuve était, punie, elle était incapable de porter un enfant.

Le combat commença entre les deux. Il avait accepté le défi en se levant, se débarrassant de son imposante cape. Elle gisait au sol, mais fut bientôt récupérer par la domestique à la boisson, qui l'étala sur le grand fauteuil. Dagon s'approcha d'Aaricia qui lui montrait déjà qu'elle était vive et se défendait bien. Il lui fit un petit sourire en coin, se frottant les mains. Il n'allait pas jouer les victimes, et commencer par dire que le corps à corps n'était réellement pas son fort. Il lui dit simplement, avant de débuter l'échange :

_Je vois que ma dame à l'oeil partout. Je ne vous pensais pas si près lorsque je me nourrissait de la candeur de cette femme... Je vous sous-estime, je ferais cela plus discrètement la prochaine fois, au cas où comme là, vous arriveriez trop vite dans mon dos. Mais pourquoi s'offusquer, vous le savez que vous n'avez pas le monopole de mes envies...

Le combat commença. Il ne lui avait pas dit cela pour rien, il cherchait à la mettre en rage. Or, elle avait l'air d'avoir retenu la leçon, car pas une fois, ce fut la colère qui prit le dessus. Elle était concentrée et savait ce qu'elle faisait. Elle ne connaissait pas son adversaire, et elle le jaugeait. Dagon n'y allait pas par quatre chemin, il y allait, même s'il retenait ses coups. Ses bras étaient puissants, même si ses techniques mauvaise. Malgré tout, il ne l'attaqua pas vraiment vers le haut. Il y avait quelques coups qui partaient, certain effleurant son visage, de peur d'abimer le peu qu'il sauverait chez elle : sa beauté. Il s'attardait sur les pieds, s'amusant à lui faire perdre l'équilibre. Il adorait la voir choir au sol, jouissant du bruit que son corps provoquait à son contact. De son côté, elle avait bien plus de lacune à le faire tomber de cette façon. Son maître d'arme et son père lui avait appris qu'une bonne posture des jambes pouvait vous sauver la vie. Une fois au sol, c'est par chance ou un réel maniement de l'épée qu'on s'en sortait vivant avant de se remettre sur pied. Pire encore, quand la lourde armure vous immobilisait comme une tortue sur le dos. C'était une des grandes raisons pour laquelle il n'en portait pas, ainsi que pour être plus à l'aise lorsqu'il combattait à l'épée.

Un moment, Aaricia fut immobile. Arrivant au dessus d'elle, il lui souriait, fier. Il était vraiment trop confiant et imbu de lui même. Il lui avait tendit la main comme un symbole humiliant et elle en profita pour prendre le dessus. Il n'était plus sur ses gardes. Grossière erreur, que pourtant, il se tuait de ne jamais oublier. Surveillez ses arrières, quoi qu'il arrive. En un rien de temps, le voilà au sol, sa femme a cheval sur lui. Il n'était pourtant pas fâché, du moins, il ne le montrait pas. Il fallait dire qu'après un bon moment d'abstinence, il y voyait que des sous entendus. Si seulement, elle n'était pas si concentrée sur ses paroles et le discours qu'elle lui chuchota à l'oreille, peut-être aurait t-elle sentie la main du seigneur qui effleurait le bas de son dos. Elle s'était relevé trop vite pour sentir toute la puissance de son désir dans sa poigne. Il haussa simplement les épaules.

_Je m'en moque. Je décide moi même de ce que je fais ou veux faire... Peu importe. Le résultat n'importe que moi et mes bêtises...

Il se redressa à son tour, alors qu'elle avait une emprise sur lui. Il s'en libéra d'un geste sec et lui demanda d'avancer. Elle passa devant lui. C'est alors que du bout simple de son pied, il la fit tomber au sol, tapant dans sa cheville. La pauvre femme s'étala de tout son long. Il posa son genoux et tout son poids sur son dos, lui ramenant un bras derrière, forçant un peu pour lui retirer un gémissement de douleur.

_Faîtes pas la même erreur que moi, surveillez vos arrières, même si la personne est au sol. Je ne vous laisserais jamais gagner... Mais, je peux vous dire, que c'est parce que, je ne supporte pas qu'une femme me batte, même dans un art que je ne maîtrise pas du tout. Je ne dis pas cela en tant que mauvais perdant, même si je le suis, mais c'est vrai. Le jour où vous me battrez à l'épée, j'ai bien peur de vouloir vous coupez vos mains, pour que plus jamais, vous ne pouviez en tenir une. En attendant, juste encore une fois...

Il pencha son oreille près du visage d'Aaricia, tordant un peu plus son bras derrière son dos. Il se délecta de son petit soupir. Il s'en mordit la lèvre, l'oeil clos.

_Je ne m'en lasserait jamais je crois ... Cela me donnerai presque envie de vous emmener dans un coin sombre pour faire de vous ce que je veux et vous montrer, qui joue avec qui...

Il la lâcha. Non, il aimait bien trop l'énerver pour lui avouer qu'il était content de sa prouesse d'aujourd'hui. Elle ne cessait d'être de plus en plus appréciable pour lui, même si c'était toujours minime. Il s'éloigna, une main leste qui lui faisait signe.

_Je vous laisse demoiselle, savourez votre fierté... Mais sachez de nous deux, je sais comment vous faire vraiment mal et moi, je n'hésite pas... Surtout, je n'hésite pas, et la différence est là... Je vous laisse donc, j'ai une domestique à visiter... Pour être poli. Si on entend crier mon nom, que personne ne s'inquiète...

Bizarrement, le temps qui suivit, Dagon était introuvable dans le château. Bien sûr, beaucoup le pensait trop occupé. Or, il ne put s'amuser assez longtemps. Quand il arriva enfin parmi le monde vivant, on lui chuchota qu'Aaricia était partie. Elle était encore trop impulsive et franchement, il en avait plus qu'assez de lui courir après. Lui qui s'était détendu auprès de son fils dans sa chambre, lui contant encore quelques raids, le voilà à nouveau de mauvaise humeur.

A cheval, il repartit à sa recherche. Elle était prévisible et il fallait dire qu'il la retrouvait toujours au même endroit, sur la plage. Il arriva, de nouveau à elle. C'était comme un inlassable cauchemar où la scène se répétait. Elle ne bougeait pas. Elle sursauta quand elle se retourna, reconnaissant sa silhouette. Il pouvait sentir sa rancoeur jusqu'ici, alors qu'il ne devinait encore que ses traits. Il arriva vers elle et l'attrapa fermement, la plaquant sur le sable, sentant qu'elle se dérobait.

_On se calme ! Je n'ai rien fais !!! Calmez vous ! Ce n'était qu'une mauvaise plaisanterie de ma part... J'en plus qu'assez de venir vous chercher. La prochaine fois, je viens pour vous donner la mort, tout simplement. C'est si puéril... Je préfère encore que vous veniez me frapper, ou frapper la domestique en question. Je suis vieux, j'en ai marre de cavaler sur toute l'île pour votre cul privilégié. Vous le savez que je me moque bien de ce que vous en pensez, je fais ce que je veux, depuis tout jeune, ce n'est pas une petite dame comme vous qui allez me changer si rapidement, dit-il, la soulevant pour la replaquer au sol. Maintenant, écoutez moi bien... J'ai dis ça, pour vous faire comprendre de ne jamais se confier à n'importe qui, surtout pas à un homme aussi cruel que moi, car je l'utiliserai contre vous... Si je ne le savais pas, je ne jouerai jamais sur ce sujet. Moins j'en sais, moins je trouve d'arme. Je suis touché que vous m'ayez dit franchement vos transports pour moi, aussi infimes soient-ils... Je vous apprends juste à ne rien dire de vous, d'aussi important. Ni même de souhaiter la fidélité, je sais d'avance que vous allez m'embêter et que je peux vous rendre folle avec d'autres femmes. Je vais être franc avec vous. Je ne suis allé voir personne d'autre depuis que vous êtes là... Pas parce que je vous aime, je pense que vous le remarqueriez vite. Mais parce que je suis satisfait à vos côtés. J'ai pas besoin d'autre chose ou de plus, vous répondez à mes faveurs. Or, vous ne m'empêcherez jamais, même si je vous porte de l'affection, d'apprécier ce qui est beau à mes yeux. Et à cet instant, j'ai quelque chose à regarder ...

Sa main, glissa doucement sur son corps, la libérant de son emprise. Il tira sur la chemise qui était enfoncé dans le pantalon, découvrant une grande partie de son ventre. Il baissa doucement son visage pour venir l'embrasser avec gourmandise. Il la tenait fermement, d'une main sur ses hanches, l'autre qui retirait lentement les souques de sa femme. Franchement, une femme perdait de sa beauté dans un tel accoutrement. Le nue était ce qui leur allait le mieux. Il ne savait pas s'il aimait le fait qu'on lui porte ce genre de sentiment. Il y en avait des femmes, encore plus amoureuse qu'elle de sa personne, cela ne l'attirait pas plus. Or là, il était presque touché par ses actions démesurée, pour une petite domestique. Sa bouche descendait lentement, jusqu'à son nombril, puis son bas ventre.
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Aaricia Greyjoy

Aaricia Greyjoy
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Message De retour et pour de bon ! Empty Mer 2 Nov 2011 - 16:29

Comme elle était venue, elle n’avait pas cru perdre une journée tout compte fait. Elle venait surement de le complexer désormais qu’elle avait réussi une discipline. Elle manquait de sérieux et cachait profondément son sourire dans son fort intérieur. Elle l’avait eu. Elle avait battu la seiche a mains nues. Voilà qu’elle plaçait son égo aux coté du sien. Aaricia fêterait cela avec elle-même. Elle n’allait pas lui faire avouer qu’il avait perdu. Il n’était pas de bonne humeur. Elle ne remarqua même pas son stratège lorsqu’elle le mit au sol. Il avait ressortit une de ses répliques salace. Malheureusement pour lui, elle n’allait pas sortir de ses gonfles. Elle était en somme trop heureuse. Elle vint reprendre son épée des mains de son oncle, qui lui lança un avertissement. Il sentait que la Seiche n’avait pas dit son dernier mot et qu’elle jouait un peu avec le feu.

Lorsqu’il la fit tomber, elle se retint de quelques jurons et se mordit la lèvre. Tricheur, le combat était terminé. Elle ne lui avait pas répliqué au sujet de ses mains. De toute manière, elle savait que jamais elle n’y arriverait comme elle le voulait. Car le combattre signifiait laisser sa rage et ses émotions contrôlez son cerveau et ses gestes.

Je vous déteste! Lâchez moi! Si vous osez me toucher de la sorte, je vous..

Il avait ri comme à son habitude, elle ne pouvait pas lui faire de mal. Il était plus fort qu’elle et il avait osé la défier et l’énerver. Alors qu’il partait vers le château, elle retira sa botte et la lui lança en signe de mécontentement. Ce fut Euron Pyke qui l’arrêta dans sa course. Elle n’apprenait toujours pas ses leçons. Elle ne se canalisait pas elle le laissait faire. Et pourtant, elle avait abandonné. Elle ne voulait simplement ne pas être remplacée. Elle frappa son oncle les yeux emplirent de larmes de colère qu’il calma assez facilement. Elle était encore trop jeune pour affronter un homme de cette stature, de caractère et de cette trempe. Euron Pyke les connaissait, il les côtoyait à Sparr, à Cormartel et sur le Vieux Wyk. Aaricia avait épousé un mari qui pouvait être son père et qui la traitait comme elle agissait. En gamine, elle voulait grandir, mais être la dame de fer demandait plus qu’une simple beauté. On ne survivait jamais assez longtemps avec cela.

Elle se détacha de lui, alla reprendre sa botte et partie vers la plage. Elle en avait fait son lieu de méditation. Elle y pensait plus de temps, parce qu’elle avait besoin d’être loin de lui. Elle tardait à cet endroit, parce qu’elle y était bien. Elle aurait aimé une cachette bien à elle. Elle était impulsive et savait que si elle restait au château avec Dagon, elle ferait encore plus de bêtises. Déjà quue sa porte restait continuellement close, elle ne pouvait pas faire ce qu’elle voulait. Ils avaient eu un répit de trois semaines. Elle avait abusé, parce que tout compte fait ils avaient besoin d’un mur pour se protéger de l’autres. Euron Pyke l’avait accompagné et elle n’avait pas dit un mot.

Tu es …

Oui.

Pourquoi en faire un secret.

Tu sais pourquoi elle n’a jamais rien dit à mon père? Parce qu’il était comme lui. Il la savait impulsive et forte de caractère. Contrairement à Dagon, lui il aimait ca. J’avais six ans lorsqu’elle me confia la raison de ses secrets et qu’elle me disait d’en faire autant lorsque je serais dans sa position. Elle lui fit tellement de crise qu’elle perdit son fils. S’il le savait, elle aurait eu une autre chance. Moi je ne l’ai pas. Je n’ai que cette chance pour lui fournir un fils et j’essaie de changer par pour lui faire plaisir, mais pour le garder en vie.

Le sujet à peine commencé, qu’il fut clos, par elle. Elle n’avait pas envie de parler de quoique ce soit. Elle n’avait aucun motif ou mobile à voir Dagon mourir. Il avait un don quand il parlait de lui glacer le sang. Son oncle la quitta tôt l’avisant qu’il partirait demain dans la journée. Elle lui avait signifié qu’elle ne rentrerait pas tard cette fois, mais un mensonge de plus. Elle était bien dans son cocon, dans sa bulle. Dagon n’y était pas et elle discutait avec le silence des vagues. Elle ne voulait pas le voir. Elle finirait par rentrer parce que dormir sur la plage aurait été quelques choses de très idiot. Tout passa rapidement son arrivée, son exaspération. Il la plaqua au sol et elle se débattit à coups de poings.

Lâchez moi! Laisse moi tranquille!

Elle se tortilla sous lui jusqu’à ce qu’il la maitrise.

Je ne vous ai jamais demander de venir me chercher. Je connais ke chemin assez bien. Si je reste ici à méditer c’est bien pour le bien de nous deux. Ce n’est pas vous qui voulait de l’espace pour réfléchir!, finit-elle par le couper.

Elle avait baissé les yeux pleins de feu, mais l’incendie de sa rage s’estompèrent au rythme de ses paroles. Lui touché? Il était aussi sensible qu’une botte de foin. Il … Auterment dit, elle était heureuse . Il lui disait les vraies choses et étrangement, elle voulait le croire, qu’il n’avait pas eu d’autres femmes depuis son arrivé.

Voilà pourquoi elle éprouvait de la tendresse envers lui. Il était dur et ferme. Il ne la laissait pas comme un vulgaire pantin, malgré ses humeurs désagréables. Elle était plus fautive que lui. Elle le savait et le reconnaissait. Lorsqu’il glissa sur son ventre, elle setit une énorme pression dans son cœur qu’elle l,interpella doucement.

Dagon…

Il était bon pour lui donner la honte. De lui donner ce sentiment de faute. En l’interpellant il avait rejoint son visage et jouait dans ses cheveux.

Je garderai mes secrets sauf ceux qui concernent vos désirs. Tout le monde me prenne pour une idiote, car j’essaie de vous plaire et de ne pas perdre ma place auprès de vous. J’ai beaucoup réfléchi. Si je ne puis jamais gagner votre cœur, un jour je gagnerai votre respect. Il est tôt pour le dire, mais je veux que ce soit notre secret, je porte votre enfant et je …

Il lui imposa le silence doucement et reprit là ou il avait commencé. Aaricia le laissa faire certain qu’il avait changé en quelques parts Dans un recoin de son cœur, il y avait quelques choses. Une fois nue, elle le plaqua sur le sable. Caressant son visage sévère, son œil brisé

Quand je suis ici c’est pour ne pas vous déplaire. Je ne demande pas de jouer mon prince et de revenir me chercher. Nous avons besoins d’être plus souvent distants, même si je voudrais le contraire. Et il est bien pour moi de me ressourcer seule. De canaliser mes forces pour autres choses que vous déplaire. Je m’efforce à être meilleure.

Elle l’embrassa sur ses lèvres et descendit dans son cou doucement. Avant de commencer à lui retirer sa tenue. Il l’arrêta sec comme il avait l’habitude. Il faisait froid, même sa chaleur n’arrivait pas. Il lui lança une robe et la prit par surprise pour la faire monter sur sa monture. Elle était entre deux mondes et elle sentait ses mains contre ses cuisses. Il laissa la monture à l’abandon dans la cour et montèrent non pas dans les siens mais dans la chambre d’AARICIA. Elle lui avait violé une fois son intimité. Elle ne le ferait pas deux fois. Elle ferma la porte et il l’attira vers lui pour lui arracher sa robe. Elle le laissa faire. Elle sentit ses lèvres de nouveau explorer son corps avec gourmandise et ne l’arrêta pas cette fois. Elle finit par remonter sur lui, mais il ne fit rien sauf sourire. Avant même qu’il la replaqua, il lui avait murmuré qu’il était le seul qui avait le droit de la dominer. Elle avait sourit et elle avait laissé cette étreinte oubliée pendant les dernières semaines la reprendre. Puis comme une malsaine habitude, elle vint se blottir au creux de ses bras.
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Message De retour et pour de bon ! Empty Jeu 3 Nov 2011 - 15:58

Elle s’était laissé faire, elle lui avait chuchoté des paroles qui étaient bien mieux qu’une bonne nouvelle. Il aurait aimé en parler plus longuement, le lui faire répéter, mais non, il ne voulait pas tout gâché. Il n’avait pas envie de se perdre dans des discussions interminables, aussi bonnes fussent-elle. C’était le corps d’Aaricia qu’il désirait. Son poignet était comme neuf, il y avait eu trop de tension entre eux deux à peine en deux jours, alors qu’elle avait décidé de changer. Oui, bien sûr que Dagon y était grandement pour quelque chose. Donc c’était à lui de calmer les choses, de détendre l’atmosphère. Il lui quémanda alors de se taire et continuait ses caresses.

Elle continua de parler, il l’écoutait attentivement, mais ne relevait rien. Le moment ne s’y prêtait vraiment pas. Elle la plaquait au sol, pas besoin de ça, il serait le seul maître où que cela soit, du moins, dans cette situation, il l’était encore. Avec le temps peut-être, pourrait-elle jouer les femmes pleine d’ambition. Ils jouèrent un instant à qui serait au dessus pour dominer l’autre. Il finit par lui siffler qu’il serait le seul, surtout avec elle. C’était une façon comme une autre de dire qu’il ne partageait pas. Même s’il n’était pas forcément encore jaloux, c’était par principe. Un roi ne se faisait pas couper l’herbe sous le pied. Il était le seul homme de sa reine, même si elle ne l’était pas. A un moment, le froid lui glaça le dos alors qu’il était habillé et la fatigue arriva comme un gros coup de masse sur son crâne qui était comme dans un étau. Il l’empêcha de retirer ses vêtements et lui fit enfiler à nouveau sa robe. Il n’aurait pas la force de rester là, ni même de la rendre malade. Elle devait être exécrable dans cet état, l’étant déjà sainement.

De retour au château, il accompagna Aaricia dans la chambre, la sienne. Il n’était pas facile de voir si c’était pour lui faire plaisir ou non. Ses maîtresses, avant qu’il ne voit cette tornade loger dans son château, il les visitait dans leur chambre. La sienne, c’était très rare, une domestique qui trainait à ce moment et qui venait lui faire des avances, ou bien trop jolie pour qu’on puisse y résister. Son ancienne femme, Malora et Aaricia arrivaient à avoir plus d’audience dans son jardin secret. Disons que de cette façon, c’était lui qui venait déranger son quotidien, son monde, son intimité et pas le contraire pour changer. Il venait dévorer, grignoter son seul endroit où elle était la maîtresse des lieux.

Il reprit les baisers, l’entourant doucement dans ses bras, une mains qui s’emmêlaient dans les douces boucles de ses cheveux. Il les aimaient toujours plus long, toujours plus long. C’était une belle image qu’on aimait donner aux sirènes et ô combien il était fasciné par ces créatures. Si seulement, elles existaient, mais si elles étaient vrais, il tuerait pour en voir une en vrai. Il en était assez de laisser la patience du désir et la tendresse être les maîtres de la situation. Il ne pouvait plus tenir. Encore sur la plage, il n’aurait pas aimé ramené sa femme à moitié nue, alors il fallait faire attention à ses précieuses étoffes. Là, il n’était plus question de tenue, ni même de pudeur. Les tissus volaient de ci, de là dans la chambre. A quoi bon en prendre soin, des robes, il lui en offrirait autant qu’elle le souhaiterait où demanderait à faire confectionner à l’identique si elle l’aimait tant que cela. La jetant sur le lit, bondissant tel un prédateur pour la plaquer à nouveau. Il lui fit l’amour qu’une fois cette fois-ci, mais parce que sa tête tournait. Certes, lors de ces ébats fougueux, il en oubliait tout, mais quand il se reprenait, il n’avait plus la force de rien.

Allongé sur le dos, Aaricia contre lui, sa main se perdait dans sa cascade de cheveux qui débordait presque le long du grand lit. Son corps était de plus en plus brûlant. Il n’imaginait pas qu’à cet instant, ce n’était pas la ferveur de leur échange tumultueux qui le rendait ainsi, mais la fièvre qui le gagnait. Il avait passé trop de temps dehors, à peine vêtu et encore affaibli de ses derniers voyages, il était sujet aux maladies. Transporté par cette état léthargique et presque hallucinatoire, il se tourna légèrement sur le côté, face à la jeune femme à la chevelure blonde vénitienne. Elle avait les yeux clos, sereine et lui qui partait bientôt pour les songes malgré lui. Sa main imposante et rêche se plaça sur le ventre encore plat et timide de sa femme. Il la laissa là, sans la bouger, ni même malaxer, juste là, immobile sur sa peau encore moite de l’effort, mais malgré tout douce.

_Je ne sais pas si ce que j’ai entendu plus tôt est bien ce que vous avez tenté de me dire, mais que ce soit maintenant, ou dans un futur proche, pour vu qu’il arrive avant ma mort… Ne serai-ce que pour le sort qu’on risque de vous réserver si vous vous retrouvez seule, sans héritier. J’aimerai aussi ajouter, que je comprenne que vous ayez besoin de vous isoler. Le château est assez grand pour qu’on ne puisse se croiser. Rester dans les parages. Une femme telle que vous, seule en pleine plage, pour vu qu’on vous ne reconnaisse pas, il pourrait y avoir de méchant accident. Puis même, une âme malveillante qui souhaiterai me nuire, vous seriez une proie facile. C’est cela, ou alors vous partez avec une garde.

Il laissa ensuite le silence les bercer, quelques chèvres dans la cour qui beuglaient, le vent qui frappait contre les vitres épaisse des fenêtres, presque opaque, quelques douces couleurs. Ne parlons pas des lame qui mourraient contre la roche ou le sable. Rien n’était plus appréciable et doux comme chanson aux oreilles. Il sentait le corps d’Aaricia qui se fondait presque à son bras et au matelas, son corps de même s’enfonçant complètement dans le sommeil. Il chuchota, à demi-voix, sans vraiment en être totalement conscient.

_Vous avez toutes les qualités pour briser la pierre de mon cœur Lady Comartel… Mais je dois avoir trop peur d’additionner les faiblesses en mon esprit. Peut-être est-ce cela qui me bloque à voir les gens avec plus de profondeur, pire encore avec les personnes qui peuvent me toucher…

Sur ces mots, il s’endormit enfin, mais le visage crispé. Il sortit de la douceur de la couche en pleine nuit. Il attrapa sa chemise, enfilant son pantalon avec une lenteur effrayante. Il était comme complètement fait de roche. Ses membres étaient durs et lourds. Il se traina jusqu’à la cuisine. Il lui fallait quelque chose, n’importe quoi. De l’eau, de l’alcool, un bout de pain. Tanguant, pire que sur son bateau en pleine tempête où il avait meilleur pied marin.

A table, déchirant le pain rassit, il en mit un bout dans sa bouche, sans décidemment, ne pas réussir à l’avaler. Il le mastiquait encore et encore, finissant par le faire glisser dans son gosier en vidant toute une cruche d’eau. La seconde d’après, il s’écroula sur le sol dur et sec des grosse pierres qui le recouvrait. Au bruit alarmant, un garde qui l’avait vu passer se précipita sur lui. On le porta à sa chambre et on fit venir le chirurgien en toute hâte. Rien de bien méchant, ou presque : un très vilain rhume horriblement accompagné de fièvre. Il ne se réveilla que tard dans l’après-midi. Il ne se rappelait pas avoir ouvert les yeux en fin de matinée pour avaler quelques fortifiants, où sentit les mains d’une domestique qui suivait les conseil du médecin à la lettre. Elle changeait régulièrement le chiffon d’eau froide sur son front, en passant un peu de temps à humidifier son corps d’un simple linge bien humide.
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Noble
Aaricia Greyjoy

Aaricia Greyjoy
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Général Dame des Iles de fer
♦ Missives : 702
♦ Missives Aventure : 203
♦ Age : 33
♦ Date de Naissance : 16/03/1991
♦ Arrivée à Westeros : 12/08/2011
♦ Célébrité : Sienna Guillory
♦ Copyright : lakdahr
♦ Doublons : Aliénor Tyrell, Rebecca Staedmon, Maeve Arryn, Maureen Bolton
♦ Age du Personnage : 23 ans
♦ Mariage : Dagon Greyjoy
♦ Lieu : Pyk
♦ Liens Utiles : De retour et pour de bon ! Bonfra10 Lady Aaricia Greyjoy
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Message De retour et pour de bon ! Empty Ven 4 Nov 2011 - 3:10

Il fallait plus pour la tromper. Son intérieur changeait trop vite et jamais Dagon pourrait se rendre compte de cela, parce qu’il n’était pas là. Elle avait certes abusé un peu pendant trois semaines. Cependant, elle avait eu besoin d’un plan pour être bien dans sa tête. Elle avait besoin de temps et cela elle n’en avait pas. Dagon, quand bien même, qu’elle le trouvait résistant aurait toujours son âge. Elle était jeune et endurait bien plus. Elle ne défiait que son mari, alors que lui, il avait des ennemis, qui seraient aussi des siens. Elle devait faire attention à elle. Son impulsivité pourrait lui faire perdre beaucoup plus qu’elle ne le croyait.

Oui vous avez bien compris. Il est là et je n’ai pas l’intention de le perdre. Mais je vous demande de rester en vie, car gamin, il sera tout aussi facile de le tuer. Et ce même si je m’interpose. À l’avenir je me réfugierai dans le château. J’avoue ne pas avoir pensé à quel danger je m’expose réellement. Par contre, ce secret j’aimerais qu’il soit peu ébruité. On ne connait pas nos mauvaises langues, même si je fais confiance à peu de gens votre entourage.

Il ne connaissait pas le regard de certain de ses hommes. Elle, par contre, avait eu droit à des visages disant davantage qu’elle aurait du se tenir loin de lui. Elle avait fini par se demander si cela était parce qu’elle avait mauvaise réputation ou parce qu’elle était désormais un pion de trop dans la famille Greyjoy. Elle n’avait pas envie de lui parler de cela. Ils frôleraient la discussion un jour. Pour l’instant elle s’était lovée dans ses bras, profitant de sa tendresse passagère. Elle préférait en profiter que de laisser tomber.

Aaricia enregistra les informations dans son cerveau à moitié absorbé par autre choses. Il lui avait dit un secret quelque peu à lui. Elle ne croyait pas qu’il avait un cœur de pierre. S’il en avait eu, il l’aurait déjà tué et on chercherait sa tête sur la plage Pyk. Elle avait si peur de se contredire qu’elle préféra mijoter l’information et laisser le moment passer. Dagon Greyjoy créait des contradictions chez elle et elle n’osait plus parler de peur de le mettre en colère, parce qu’elle ne savait pas ce qu’elle voulait. Elle voulait qu’un homme fort et dur en public, et un autre homme dans sa chambre ou lorsqu’ils étaient en privée. Elle ne demandait que cela. Elle ne demandait rien de mieux. Pour l’instant, elle était fatiguée et ne trouva pas la force de lui demander de rester lorsqu’il se réveilla. Elle se souvenait leur première nuit, où il avait fait un petit festin. Elle se rendormit et fut immédiatement réveillée par une servante. Elle s’habilla et rejoignit la petite troupe près de Dagon.

Elle se battait contre elle-même pour ne pas s’endormir. Elle était aussi inquiète. Voilà, il passait la nuit ensemble. Il lui parlait que son fils arrive avant sa mort. Il était bien programmé pour lui faire des frousses. Du coup, elle avait cru qu’elle y avait tort dans cette histoire, pour se rendre compte qu’il n’avait qu’un très mauvais rhume. Elle ne l’avait pas écorché ou entaillé mais elle avait en partie un tort dans cette histoire. Elle riait intérieurement que c’était de sa faute, s’il était ainsi. Quel idée de la jeter dans les eaux glaciales? Le médecin plaça sa main sur son épaule la faisant sursauter.

Allez vous reposer, il ne nous quittera pas ce soir.

Merci. S’il devait se réveiller, venez me chercher s’il-vous plait.

Elle reçut un regard étrange de la part du médecin. Lui aussi devait se demander si la Lady de Pyke allait bien. Elle et Dagon n’avaient pas cessé de s’envoyer des escarmouches depuis qu’ils étaient mariés. Même Aaricia se demandait ce qui lui prenait. Mais s’il changeait, elle pouvait bien le faire aussi. Elle ne serait jamais son égal, mais elle ne le voulait pas. Pas le moindre du monde, elle voulait sa place, ses malheurs et ses ennemis. Elle avait assez des siens. Il lui inspirait une crainte, qu’elle aurait toujours, mais contrairement à ce que ses frères pouvaient penser, elle utiliserait cette arme, pour grandir. Elle remercia le médecin et quitta les appartements de Dagon.

Elle eut du mal à dormir. Elle ne le cachait pas. Elle avait de la misère à voir son mari faible. Quand elle se réveilla, elle alla voir discrètement son mari. Il était toujours brûlant de fièvre. Que pouvait-elle faire? Pas grand-chose. Elle émit le même ordre et descendit dans la salle à manger avec un Zachery boudeur. On lui avait surement interdit la chambre de son père. Elle le prit par les épaules et lui offrit de se battre contre elle. Un sourire s’installa sur les lèvres du batard. En voyant la décision de la jeune femme, le maitre d’arme lui un émit un avertissement.

Il était agile. Il était Dagon tout craché. Il aimait ses manières, voulait agir comme lui et surtout il se battait avec la même force dans le sang. Aaricia n’avait pas de doute qu’il ferait un bon guerrier. Elle quitta Zachery plutôt et alla prendre un bain et se changer lorsqu’on vint la voir. Elle laissa quelques minutes s’écouler et elle prit la direction de sa chambre. Elle congédia la domestique et s’assied près de lui, épongeant son front et son visage.

Une petite leçon qui vous apprendra peut-être à ne pas me jeter dans la mer quand il fait si frais.

Il marmonna quelques mots dont elle ne tenta pas de découvrir la signification car elle savait bien qu’elle pourrait être en colère. On lui avait appris un minimum de savoir vivre et surtout pour sa condition de femme mariée. Elle ne pouvait faire ce qu’elle voulait, mais elle devait tenir ce rôle. Malheureusement toutes les paroles que Dagon avait dites, elle s’y accrochait tant bien que mal. Elle voulait un jour être ce qu’il attendait d’elle.

Vous savez dans notre histoire, il n’y a que moi qui aie fait un peu l’idiote. J’ai cru qu’en refusant ma main à tous les seigneurs, je me ferais intouchable et le fait que vous m’avez épousé, cela à défier mon égo que j’avais construit. J’aspire à être meilleure et vous donnez ce fils. J’arriverai un jour à détruire cette pierre, autour de votre cœur. Vous êtes très différents des autres.

Il ne l’avait pas regardé, mais elle ne demandait pas de son attention. Elle comprenait que quelques part dans sa vie, il avait toujours été un guerrier solitaire. Elle ne voulait pas être rangée dans le même rang que son ancienne épouse. Elle était différente. Il se releva, mais Aaricia fut plus rapide que lui et elle le plaqua doucement sur le lit.

Pas de plans, pas de guerres et rien concernant vos campagnes. Vous restez au lit et vous vous reposez. Vous aurez tout votre temps une fois remis sur pied. Pour l’instant, profitez de m’avoir à vos pieds et à vos ordres.

Elle trempa le linge dans l’eau froide et épongea son corps. Elle ne jouait pas les domestiques, ni encore les femmes modèles. Elle n’en n’était pas une. Il le savait cela. Elle agissait par instinct comme un animal. Elle était faite ainsi. Il avait posé sa main sur son ventre et il arborait un air triste. Elle ne connaitrait peut-être jamais la réponse, mais elle se doutait qu’il n’avait jamais obtenu plus que batard qu’il aimait. Aaricia posa une main sur la sienne et lui sourit. Parfois, il fallait éviter de parler et se tromper. De son coté, elle ne lui ferait pas regretter pendant les prochains mois. Il ne savait pas à quoi pouvait ressembler une Cormartel, lorsqu’elle était enceinte. Elles étaient encore pire qu’à l’état brut
.

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