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Une vie, mais à quel prix?

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Noble
Aaricia Greyjoy

Aaricia Greyjoy
Noble

Général Dame des Iles de fer
♦ Missives : 702
♦ Missives Aventure : 203
♦ Age : 33
♦ Date de Naissance : 16/03/1991
♦ Arrivée à Westeros : 12/08/2011
♦ Célébrité : Sienna Guillory
♦ Copyright : lakdahr
♦ Doublons : Aliénor Tyrell, Rebecca Staedmon, Maeve Arryn, Maureen Bolton
♦ Age du Personnage : 23 ans
♦ Mariage : Dagon Greyjoy
♦ Lieu : Pyk
♦ Liens Utiles : Une vie, mais à quel prix? Bonfra10 Lady Aaricia Greyjoy
Une vie, mais à quel prix? Bonfra10 Chant des Cornes
Une vie, mais à quel prix? Bonfra10 Journal d'Aaricia
Une vie, mais à quel prix? Bonfra10 Intrigue et Aptitudes
Une vie, mais à quel prix? Bonfra10 Succès
Une vie, mais à quel prix? Bonfra10 Résumé

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Message Une vie, mais à quel prix? Empty Dim 11 Déc 2011 - 4:43

En l’absence de Dagon, Aaricia prenait le contrôle de la maison et même des Iles de fer aidée par les conseillers de son mari. Elle assistait à tous les audiences même si cela la gavait autant. Elle avait fini par ôter le voile de la femme de Dagon. Il l’avait intronisé comme étant la régente en son absence. Elle détestait et ne détestait pas. En prenant ce rôle, elle s’était confronté à son passé, en une seule journée. Deirdre avait pris le temps de passer pour mieux repartir. Aaricia avait dès lors insisté pour qu’elle prenne au moins le repas avec elle. Elle en avait assez de mangé à une table qui ne savait dissocier l’avant et l’après. Elle aimerait avoir d’autre sujet que les audiences du jour ou de son mari qui était en train de piller le Conflans, dans la nuit même. Elle aurait tant aimé être là. Mais elle aurait été un problème de plus. Parfois, il lui donnait toute les raisons du monde pour qu’elle reprenne la vie qu’elle voulait vraiment et que sa défunte mère lui avait dicté : ne te maris pas! Ce qu’elle aurait du faire afin de ne pas s’attirer le courroux habituel de la Seiche d’Or. C’était seulement parce qu’elle avait des sentiments qu’elle se trouvait continuellement confronté à Dagon. Son cœur avait fini par donner raison à son propre cœur. Elle voulait simplement trouver quelqu’un qui pouvait être pire comme elle. Elle avait besoin d’affection alors qu’elle avait toujours dit le contraire. Elle disait ne pas regretter alors qu’elle regrettait probablement d’avoir joué avec le feu. Dagon la confinerait sur cet ile jusqu’à ce qu’elle rende l’âme. Elle n’avait pas pris sa chance d’être sur son propre boutre, entendre ses frères rires et participer à la vraie aventure. La seule aventure qu’elle risquait d’être le seul joueur était sa future maternité qui la désenchantait parfois.

Son frère, bien qu’il ne participait pas comme Willem aux raids, resta près de sa sœur à Pyke durant l’absence de la Seiche. Sa sœur restait ainsi plus calme. Avec les dernières événements, elle savait qu’elle n’était plus vraiment en sureté et encore moins avec l’absence de Dagon. Cormartel avait été laissé à la main d’un intendant. Elle ne refuserait jamais la compagnie d’un membre de sa famille surtout que les temps étaient autres. Aaricia portait l’enfant de la seiche et rien ne prédisait encore sa venue, sauf peut-être l’espoir du père. Espoir qui devrait naitre un jour en elle, pour l’instant, elle hésitait sur son propre rôle.

La femme de la seiche transformait son rythme de vie à la demande du Saigneur. Elle n’avait que lui pour se fier à son état chaotique et fantomatique. Malgré la chaleur qui sévissait le jour, la nuit les vents frais qui apportaient les vagues n’étaient pas tous doux. Elle avait abandonné de s’entrainer avec les armes et si elle le faisait, elle essayait de restreindre les heures, car elle ne savait tout faire dans une journée. Dagon aurait désiré le contraire, mais Aaricia en allait de sa propre santé ainsi que de l’enfant. Deux jours l’un sans l’autre, cela ne pouvait être que bénéfique l’un pour l’autre.

Un autre matin venait de disparaitre à Pyke. Aaricia fixait le plafond depuis plusieurs heures. Deux jours et elle avait l’impression que cela faisait quelques semaines. Pourquoi s’inquiétait-elle de Dagon. Il n’avait jamais demandé à ce qu’elle le soit. Il était un guerrier et il ne lui demandait qu’un héritier en bout de ligne. Rien de plus et de moins. Mais elle faisait tout de travers. Elle avait envie de maudire quelqu’un. Pourquoi elle l’aimait!? Ce n’était pas plus compliqué comme question. Elle jouait les idiotes malgré tout. Une servante vint dans ses appartements et la jeune femme lui jeta un regard noir. Elle avait eu son rituel qu’elle avait même lorsqu’elle était dans ses propres appartements. Personne ne venait la déranger tant qu’elle n’avait rien à faire ou que Dagon de ne la mandait pas. Il n’était pas là et elle n’avait pas encore remis les pieds dans ses propres appartements. Elle préférait dormir tête reposée, pensant qu’il se glisserait sous les draps près d’elle, mais elle se réveillait et il n’y avait personne. Il avait fini par créer une obsession en elle.

Je vous ai dit de me laisser tranquille!, finit-elle par crier

La jeune servante disparue en un claquement de doigt, alors qu’Aaricia s’enfonçait dans les draps. Que la lune se pointe le nez. Elle ne supporterait pas encore une journée d’audience auprès de personne. La porte s’ouvrit de nouveau et au comble de l’exaspération, elle attrapa l’oreiller et l’envoya sur sa cible en mouvement. Celui-ci évita de justesse le coup de sa sœur en riant. Il avait envie de la narguer, surtout parce qu’elle était de mauvaise humeur. C’était un jeu que l’on pouvait s’adonner avec elle. Elle criait et menaçait au moindre petit truc qui l’énervait.

Tu sais même au réveil, tu es splendide.

Aaricia le regarda d’un regard noir et meurtrier. Elle avait l’impression que son estomac allait lui sortir de son corps si cela continuait. Elle avait les cheveux en bataille, le teint pâle et lui, il osait lui dire qu’elle était splendide. Elle n’Avait pas envie de rire cela se voyait au premier regard. Elle était de mauvais poil comme toujours. Aaricia à l’état brut

Si tu me dis que j’ai l’étoffe d’une reine, je te fais descendre la tête la première dans les escaliers et crois, je me ferais un réel plaisir de regarder


L’ainé des jumeaux eut un sourire. Voila. Il avait retrouvée sa sœur chérie. Méchante et sèche. Elle lui manquait tant. Aaricia et ses petites menaces qu’elle n’arrivait jamais à mettre à exécution. D’un coté, il trouvait cela drôle, de l’autre c’était agaçant à la longue. Puisqu’il ne la côtoyait que rarement désormais, il en profitait pour lui en glisser de temps à autre.

Voilà le retour de ma sœur que j’adore tant. La méchante sorcière Aaricia! J’avais fini par croire que Dagon t’avait ramolli avec tes sentiments et ton …

Comme un fauve, elle le plaqua contre un mur. Personne ne devait connaitre son secret. Il était bien gardé avec des personnes de confiances. Comment avait-il su son état? Il ne parlait pas au prêtre et le dialogue ne s’était jamais prêté avec le Greyjoy, alors restait que le saigneur. Mais elle avait menacé presque tout le monde de ne jamais révéler ce qui s’était passé quelques jours plus tôt.

Ne soyez pas surprise ma sœur, chaque fois que tu es dans tes songes ou que l’on te parle de lui, tu poses ton regard sur tes mains qui sont sur ton ventre. Il ne faut pas être un simple idiot pour supposer. Je te connais davantage pour savoir ce qui te passe par la tête.

Ne dit rien alors. Sinon je te jure que les liens du sang ne m’empêcheront pas de te couper la langue!

Il se défit de son emprise et la prit dans ses bras et l’embrassa sur le front. Elle avait tué la femme sel de son père et elle se prêterait au même jeu, si on devait tacher son honneur. Par contre, elle anticipait parfois beaucoup trop. Veloran eut un rire moqueur. Le Greyjoy avait ramolli la petite Bonfrère. Si elle était heureuse ainsi, il n’allait pas la raisonner. Elle était assez grande pour pouvoir négocier elle-même avec lui. Son caractère était parfois un peu casse-pied, mais cela lui manquait depuis quelques mois, surtout dans la demeure de Cormartel. Elle se détacha de lui et le bouda quelques peu. Il la conduisit. Elle avait besoin de mener une fois de plus les audiences dans la grande salle. Remerciant la bonté de son frère, elle se prépara et fit face aux nouvelles audiences. En fait, elle écoutait à peine et lorsqu’elle atteignit enfin le dernier, elle refusa. Sa boite crânienne ne supporterait pas plus pour le reste de la journée. On l’avait supplié de rester, mais on venait lui annoncer que son mari venait de rentrer ainsi que son frère était présent.


En plus l’effervescence qu’il y avait l’inquiétait. Elle poussa les grandes portes et soupira. N’avait-il pas repris la route de Cormartel? Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle remarqua son plus jeune jumeau. Elle lui sauta dans les bras l’étreignant de la seule force qui lui restait de la journée. Elle serra son frère comme une mère le faisait. Il était de retour sain et sauf, que pouvait-elle demandé de plus? Son cœur ressentait une pression de moins. Que Dagon le soit pour autant et elle serait de mieux en mieux, que son oncle aille mieux et tout irait bien. Il avait une vilaine cicatrice dans le cou qui fit bien rire la jeune femme. Elle ne connaissait plus les jumeaux. Ils avaient grandi et elle aussi, mais à la manière de Dagon.

N’essaie pas de croire que tu pourras différencier tes frères par une simple cicatrice. Il fait bon de te revoir ma sœur.

Ou est notre oncle?

Il se fait soigner. Je crois qu’on t’attend.

Aaricia se retourna et se heurta presque à la stature de Qalen. Du coup, elle fut surprise et son cœur se mit à battre à la chamade. Il était là aussi, il ne venait pas lui dire que son mari était, non! Il ne l’était pas. Si cela avait été le cas, elle Elle fixait l’escalier avec peur. Elle vint pour prononcer quelques mots, mais le géant parla avant qu’elle ne puisse ajouter quelques choses.

-Il est en un seul morceau, mais de fort mauvais humeur.

Il n’a pas eu ce qu’il voulait.


La dernière fois il était entré en trombe dans le château et était allé s’enfermer. Aaricia se demandait comment agir. Elle anticipait trois situations. La première étant qu’il la chassait à coup d’insulte. La deuxième était nulle autre qu’elle restait et qu’elle faisait ce qu’elle voulait ou la troisième qu’il trouve un moyen de la faire sortir de ses gonfles en lui disant qu’il était temps qu’elle arrive. Résultat escompté : une sérieuse crise de la jeune femme. Il y arriverait. Elle avait beau questionné le fer-né, elle n’obtenait que des silences alors qu’elle voulait des réponses.

Alors soit! Elle ne finirait pas tirer les vers du nez de son mari. Elle n’était pas plus d’humeur. Elle monta les escaliers quatre à quatre et soupira de soulagement. Tant qu’il était encore en un morceau, elle ferait tout ce qu’elle pouvait pour me pas l’importuner. Elle se glissa dans ses appartements, il avait le regard dur. Comme la dernière fois. Son cœur voulait lâcher. Elle n’avait pas la force le jour même de l’affronter lui et sa cruelle amie : sa colère. Elle s’était approchée de lui sans qu’il la voie. Il allait frapper la domestique lorsqu’elle retint son bras valide. Elle le connaissait que trop bien désormais. Elle était habituée à se caractère.

Partez, je m’en occupe, vous n’arriverez à rien si vous tremblez comme une feuille. , lança-t-elle sèchement.

Elle arracha la manche. Elle ne lui adressait pas la parole. Elle n’avait pas peur de se salir des mains et ne tremblait pas en le touchant. En fait, elle se fichait totalement de son caractère dans l’instant présent. C’était elle qui menait les choses. Elle finit par laver la plaie du mieux qu’elle le pouvait. Mais tant qu’il serait sale, elle ne pourrait rien de plus. Elle se leva et d’un ton complètement détaché répliqua :

Je vous ai fait préparer une bassine lavez-vous et je vais m’en occuper. Que cela vous plaise ou non.

Elle se détacha de lui et partie en direction des balcons. Elle soupira. Elle avait réussi une première étape. Le saigneur se faufila jusqu’au balcon et chuchota une phrase à l’épouse de la Seiche en lui remettant un objet dans le creux de sa main.

Ses plaies étaient trop profondes et infectées. Il a combattu comme un chef selon votre frère.

Il n'était pas le meilleur de la Flotte de fer, mais il était un des meilleurs combattants de Cormartel. Il savait ce qu'il voulait, maintenant que son âme soit en paix.


Aaricia sentit son cœur s’arracher complètement de son corps. Elle essayait de respirer le mieux qu’elle pouvait. Elle devait rester de marbre. Ne pas montrer qu’elle défaillait trop vite. Son mari et son égo reviendrait bien l'achever avant la fin de la nuit. Le médecin resta non loin à attendre la seiche tandis que Aaricia s'était installée dans un coin tranquille.
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Message Une vie, mais à quel prix? Empty Lun 12 Déc 2011 - 1:45

Le voyage fut long et laborieux. Il avait bien deux blessures importantes, mais le pire n'était pas là. La douleur avait finit par n'être qu'un quotidien lors de cette journée de navigation pour regagner les îles. Il s'était vidé d'une partie de son sang et la fièvre commençait à s'emparer de lui. Pâle et assit à l'avant du boutre, il regardait l'océan qui étaient quelque peu affolé par les grands vent, faisant tanguer le navire. Ils ramaient sans s'arrêter ou presque. On leur accordait bien des heures de pause, alors que le bâtiment se laissait porter par les flots. La tête adossé contre le bord, il finit par regarder les étoiles qui disparaissaient peu à peu. Le jour arrivait à grand pas. Dagon était autant épuisé que ses guerriers. Les yeux clos, il se laissa bercer par les mouvements lents du boutre, l'air frais qui lui fouettait le visage et faisait descendre sa température. Son bras était replié contre lui, le sang qui avait séché, et un morceau de tissus était posé sur son épaule, non loin de lui, la flèche qui l'avait transpercée.

A peine fut-il sur sa Sirène Noire que Qalen le plaqua contre le rebord du bateau. Dagon l'avait fusillé du regard, inquiet. Harlon arriva à son tour avec un poignard qu'il avait passé au feu d'une lampe sur le boutre. Les trois regards convergèrent sur la trait en plein dans son épaule. Il savait qu'il ne fallait pas attendre, surtout pas que le sang commence à coaguler, ce ne serait que plus douloureux. Qalen le maintenait, les bras le long du corps, lui offrant le manche de son couteau pour y poser les dents. Harlon avait prit soin de tâter cette partie de son corps avant, pour savoir si elle ne s'était pas fiché contre un os. Oui, elle était bien trop enfonçé dans la chair et son omoplate allait posé problème. La lame n'était plus rouges, mais toujours aussi chaude. Il fit cela rapidement et nettement. Enfonçant la lame dans la plaie, il agrandit l'ouverture avant d'extraire la flèche. La plaie saigna abondamment, mais on réussit à la lui retirer sans trop de peine. Dagon avait gronder telle un loup prêt à attaquer. On vint lui cautériser la plaie, en replaçant le poignard au feu et la collant à plat sur le trou béant. Il avait presque scié le manche de l'épée, la douleur insoutenable. Il finit par smnoler juste après, malgré la souffrance, la fatigue étant plus forte.

Arrivant enfin sur Pyk, il sentit l'énorme main de Qalen se poser sur lui. Dagon, dans ses songes, surpris, sortit sa moitié de sèche d'Or, la pointant devant le nez du géant. Le fer-né costaud ricana.

- Dois je vous portez comme une jouvencelle Seigneur ? On est arrivé.
- Découpe moi plutôt mes bourses avec une lame émoussée...

Il refusa le bras que lui tendait son ami et se releva de lui même. Il descendit tant bien que mal de sa boutre, passant par l'endroit le moins loin du sol. Ses pieds s'écrasèrent dans l'eau et il suivit le chemin sur l'énorme cailloux où trônait son donjon. Sa carcasse était lourde et molle. Il n'y arriverait pas se disait-il. Mais finalement, ses pas, bien devancé par ceux de Qalen qui l'accompagnaient, le portèrent jusqu'à sa demeure. Il remercia le Dieu Noyé de ne pas avoir sa femme qui lui saute dessus, à peine arrivé. Il se demanda quand même un instant, si elle s'en était sortie et si, surtout, était encore en vie.

Il croisa un domestique et lui demanda si le médecin était dans le château. Il ne sut lui répondre, ses yeux ronds comme des perles de cultures. Cela eut le don de l’agacer. Il le poussa violemment, se trouvant sur son chemin et se dirigea vers sa chambre. Il attrapa sèchement une domestique, assez jeune, que ce soit d’expérience ou d’âge, par le bras. Elle le suivit, son sang ne faisant qu’un tour. Elle s’imaginait déjà mourir dans d’atroce souffrance. Arrivé dans ses quartiers vide et calme, il finit par s’apaiser légèrement. Il jeta sa Seiche d’Or en travers de la chambre, beaucoup l’ayant vu, pendant tristement dans sa main, la moitié de sa lame manquante. Il s’assit au bord du lit, bouillant de fatigue et d’irritation. La domestique commença par retirer le bout de tissus, collé à son épaule par le sang séché. Elle le tira délicatement, jusqu’à ce que le lien cède. Elle lui attrapa par la suite, le bras pour le soulever et atteindre les attaches de son plastron. Mauvais bras. La douleur l’obligea à balancer la table de chevet sur lequel il avait appuyé sa main. La domestique sursauta, les larmes qui lui montaient aux yeux, tremblante. On pouvait presque entendre la seiche feuler, prêt à lui assener un cop rien qu’au regard qu’il lui jetait. Pourquoi avait-il des incapables pareil.

Puis alors, Aaricia arriva derrière lui, sans qu’il ne la sente venir. Des domestiques étaient arrivée, emplissant d’eau chaude la bassine au fond de la chambre. Son œil la jaugeait avec froideur. Il n’avait qu’une envie, être au calme et reprendre des forces. Il ne dit rien, elle n’ont plus, du moins pas à son égard. Elle congédia la domestique en lui faisant une remarque qui lui brûlait la langue. Enfin, même sans trembler, elle ne servait à rien. Elle s’approcha de lui. Il recula légèrement alors qu’elle posait ses mains sur lui. Elle finit par arracher la manche de sa chemise puis regarda longuement la blessure. Elle passa le chiffon mouillé dessus. Ce n’était pas agréable, mais Dagon, depuis sa tendre enfance, n’était pas du genre douillet, ni même peureux. Il s’était presque fait des blessures plus grave lui-même, plus jeune. Son bras sursautait de temps en temps, mais réflexe de ses muscles lorsque la douleur chatouillait ses nerfs. Finalement, elle abandonna en lui disant qu’elle lui avait fait préparer un bain.

Il se leva, l’attrapant sèchement au visage, serrant ses doigts grands et longs sur sa petite mâchoire. Il planta son œil dans le sien, mauvais. Il finit par la secouer lentement et brièvement avant de la repousser, puis le saigneur entra. Il passa jeter un rapide coup d’œil à Dagon, étudiant ses plaies et collant sa main sur son front. Il lui fit part qu’il lui ramènera des baumes aux plante et quelques cataplasme. Il grogna simplement et gueula au domestique qui préparait le bain de partir, le plus vite possible. Il retira ses vêtements, non sans mal, puis plongea dans la bassine, lâchant un long soupir de soulagement. Il prit un peu de temps avant de se frotter, restant juste là, apprécier la chaleur de l’eau, la tête en arrière et les bras allongés sur le rebord. Il ressortit quelques longues minutes plus tard, entièrement nu, derrière Aaricia. Il la fixa un long moment.

- J’attends… J’ai autre chose à faire que de patienter. J’aimerai gagner mon lit rapidement …

Il s’assit au bord du lit, sa paupière qui se faisait bien trop lourde. Il était éreinté et ne tenait plus beaucoup. Il baissa la tête, alors que la jeune femme s’approchait de lui. Elle vint le soigner, non pas en jouant les douces et dociles petite femme. Elle était impassible et presque trop froide. Tant mieux, il préférait cela. Elle était devenue une vraie femme. Ils ne s’étaient quitter depuis si longtemps, mais là, dans le silence paisible de la chambre, les bougies qui marquaient les traits de son visage, sa fatigue de se battre avec elle, il la voyait. Elle était plus sérieuse, plus marquée dans ses expressions. Elle était femme. Il laissa ses yeux se balader sur elle. Il tendit doucement sa main vers elle quand elle finit et embrassa le bout de ses doigts. Il se laissa doucement couler dans son lit, prenant place sous les draps, dont il se recouvrit avec cette même sécheresse qui faisait son caractère. Recouvert, l’oreiller lui maintenait ses cervicale droite. Il était légèrement relevée. Aaricia n’était pas loin, assise au bord du lit. S’il était plus en forme, il aurait calmer sa colère sur son pauvre petit corps à coups de reins violents. Non, là sa mains descendait simplement le long de son dos, effleurant sa colonne vertébrale, sensuelle ligne sur sa silhouette. Elle glissa lentement sur son ventre, immobile un moment. Il vit une lettre au sol. Elle devait être sur la table qu’il avait basculé.

- Donne moi la missive et fait moi monter à manger.

Il fallait qu’il se nourrisse, il était si pâle et sa peau ne cessait de monter en température. Elle le fit et il décacheta le lettre au cachet de Harlon le Rouge. Il reconnu de suite l’écriture de Deirdre. Elle lui expliquait qu’elle était passé, tenir compagnie à sa femme. Elle ajouta qu’elle avait été une bonne régente et s’était bien débrouillée, même si elle s’était vite sentie oppressée par tout ses devoirs. Elle ajouta qu’elle lui avait confié qu’elle aurait aimé naviguer sur son boutre, ou tout simplement, ne pas rester cloitrer à Pyk ; une simple lady sous un titre de famille dominante de la région, simple situation officieuse imposé par Westeros. Dagon resta un moment pensif. Il pouvait bien faire un effort pour la récompenser un minimum de ses actes.

- Brûle ça. Si tu lis une seule ligne, je te promets que je me lève et que je te rend aveugle … Brule ça devant moi, dit-il froidement, même s’il avait confiance en sa femme.

Il reposa sa tête sur le côté, attendant qu’elle daigne le rejoindre dans le lit. Il ne l’avouerait pas, mais il avait besoin de sa présence.
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Message Une vie, mais à quel prix? Empty Lun 12 Déc 2011 - 15:06

Aaricia arrivait à se contrôler avec Dagon. Du moins, elle avait perdu ses habitudes à l'énerver uniquement parce qu’elle n’avait pas l’énergie. Quand elle était entrée, elle avait éloigné la servante ainsi que les autres domestiques. Elle n’avait pas envie d’entendre sa voix. Elle-même chercha à se débattre lorsqu’il l’attrapa par la mâchoire. Elle essayait de lui retirer ses doigts autour de sa mâchoire, mais même blessé il gardait sa force. Qalen l’avait averti. La seiche n’était pas d’humeur. Et pour autant elle ne l’était pas aussi. Le silence qui planait dans les appartements n’avait pas existé depuis très longtemps.

Quand il revenait blessé et perdant, elle le savait. Elle avait quand même vécu avec des hommes aussi de ce tempérament. Elle parla un peu avec le saigneur avant de le congédier. Elle s’occuperait de Dagon, elle-même. Elle lui avait fait préparer un petit en cas. Il lui demanderait un jour quand il sortirait. Du moins, Aaricia en profitait pour méditer un peu. Elle était habituée à se faire rabrouer. Dagon n’était pas un homme, il était d’abord un guerrier a qui on avait imposé une femme, pour faire durer le lignage. Elle n’était pas idiote. Il arrivait à avoir de l’affection et elle en profitait.

Parlant du loup, elle sursauta en le voyant. Elle le fit asseoir et dans un silence quasi-religieux, elle entreprit de le soigner. Cet homme si contradictoire qu’il était parfois, l’effrayait autant qu’elle l’aimait. Elle avait fini par regretter ses insultes, il était un homme bien rare, mais elle ne lui dirait peut être jamais. Même sur son lit mort, il pourrait encore rire d’elle. Même si elle était née de bonne famille, elle savait jouer les soigneuses. Si ce n’est que cet épisode à Cormartel, ou même le dos ouvert d’une entaille, elle soignait les blessés. Elle ne se voyait là aucune obligation, mais être concentré lui faisait oublier que l’homme qui croyait le plus en elle, était mort cette nuit. Aaricia ne parla pas. Trop occupée dans ce qu’elle faisait. Certains disaient qu’elle était parfois dangereuse quand elle agissait ainsi. Trop calme pour sa nature. Les regards mauvais de son mari ne lui faisaient aucun effet. Elle ne tremblait pas. Elle n’avait jamais eu peur de lui, sauf quand il la menaçait. Elle sentait son cœur défaillir. Chaque fois.

Elle le laissa aller sous les draps. Elle n’avait pas envie de dormir. En fait, elle n’y arriverait simplement pas. Lorsqu’il posa sa main sur son ventre, elle vint pour déposer la sienne sur celle de Dagon, mais il la retira d’une froideur qui l’exaspérait. Sèchement, elle se leva et lança la missive à la volée à son mari. Voilà bien demandé, bien reçu. Elle répliqua sèchement que cela ne serait tardé et quelques minutes une domestique entreprit de laisser un plateau au maitre de la maison. Aaricia savait qu’elle n'obtiendrait pas un détail. Elle aurait du en parler avec la masse qui était le meilleur ami de Dagon. Elle attrapa la lettre et la lança et regarda le feu crépiter.

Voilà qui vous fera surement changement que de vouloir me faire couper la langue afin que je me taise.

Elle l’avait répliqué avec un peu de haine. Elle détestait quand il agissait ainsi. Il la savait obéissante depuis quelques temps. Ce manque de confiance venait la chercher, mais elle savait qu’il aimait menacer les gens quand quelque chose ne faisait pas son affaire ou qu’il était de mauvaise humeur.

Elle se défit de ses apparats et dénoua sa longue tresse. Elle retira sa robe restant que dans une simple robe de lin. Elle souffla toute les bougies sauf une. Elle se glissa près de lui et alla se blottir tout contre son corps. Cela lui avait manqué les derniers jours. Son visage était fatigué, ses traits étaient tirés. Elle l’embrassa tendrement, comme elle y avait le droit. Elle sentit la main se refermer sur son corps.

Que vous perdiez ou réussissiez, je me fiche de cela. Tant que vous me reviendrez, c’est ce qui compte pour moi, mais je le sais que pour vous non.


Elle avait de nouveau brisé le silence. Parfois entre eux c’était la meilleure chose qu’il soit. Les mots étaient des armes l’un contre l’autre. Ils en usaient pour faire sortir les autres de leur état. La Seiche s’était endormie facilement, Aaricia le plaça doucement et enfila une cape et descendit. Non elle ne quittait pas Pyke. Veloran et Willem l’accompagnaient sur la plage avec le cadavre de leur oncle. Willem le déposa sur ce qui fut le boutre de sa sœur, pendant quelques années. Les deux garçons poussèrent l’embarcation à l’eau et Aaricia laissa la torche sur le pont. Les vagues amenaient déjà cet homme vers un autre monde. Aaricia s'était retournée contre un de jumeaux et avait éclaté en sanglot. Il était le seul homme qui lui avait fait confiance pendant des années. Elle était certaine d’une chose, il allait lui manquer, et elle était heureuse que ce ne soit pas Dagon qui finisse ainsi. Au bout de quelques minutes, ils rentrèrent à Pyke, les jumeaux l'avertirent qu’ils rentreraient dès les premiers rayons de soleil. Aaricia les remercia et monta dormir contre le corps de la seiche.

La jeune femme de la seiche se réveilla tôt comme à l’habitude et malade, comme depuis quelques semaines déjà. . Après s'être remise de tout ce qu’elle pouvait, elle alla s’asseoir près du balcon. De l’air frais et un breuvage dégoutant pour la peine. En fait, elle se demandait pourquoi elle buvait se truc dégoutant. Oui cela calmait et la restaurait un peu, mais elle détestait le gout amer. En plus, on veillait toujours à ce qu’elle prenne le tout. Dagon venait de se réveiller lorsque le saigneur se détourna d’elle. Il le regarda et Aaricia le devança.

Comment allez-vous, ce matin?


Elle était prête à parier un grognement et une réponse qu’elle connaissait déjà. Il avait mal partout. Elle espérait tout simplement qu’il ne resterait pas au lit toute la journée. Peu lui importait puisqu'elle n’irait pas au audience aujourd’hui.



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Message Une vie, mais à quel prix? Empty Mer 14 Déc 2011 - 0:58

Elle s'était montrée patiente et concentrée sur ses blessures. Où était donc passée cette jeune vierge farouche qu'il avait rencontré. Etait-elle trop loin, avait-elle disparue ? Se cachait-elle ? Il le sut lorsqu'il reçu la missive en plein visage. Elle la lui avait balancé avec hargne, comme s'il n'était qu'un gueux qui demandait un bout de pain. Elle était grandie, la jeune Aaricia des premiers jours. Il avait lu la missive de Deirdre, alors qu'on posait un plateau repas, près de lui. Poisson, pomme de terre, pain, un potage de fève, du vin. Elle lui répondit avec un peu d'irritation à sa dernière demande avant qu'il ne dorme. Elle manquait d'éclat. Il en était mieux ainsi. Dagon aurait pu être trop violent s'ils se mettaient tout deux à jouer aux joutes verbales. Il toucha à peine son repas. Il n'arrivait pas à avaler, sa tête qui tournait trop. Le lit débarrassé, Aaricia vint le "border". Il était brûlant, tout contre elle et sa sueur collait les draps à son corps. Sa main libre, alors qu'il sombrait rapidement, s'était glissée sur sa hanche, une certaine tendresse quand elle navigua jusqu'à elle.

Il avait bien entendu ses paroles avant de sombrer. Il ne savait s'il était touché ou s'il la trouvait ridicule. Un peu des deux. Enfin, quoi qu'il en soit, il ne faisait pas la tête, parce qu'il avait perdu. Comment peut-on perdre dans l'idée de faire un raid, tout simplement pour entendre les gens crier, voir le sang couler, les émancipés de leur bien et repartir. Ils ne cherchaient pas la conquête, juste les richesses et la terreur si possible. Ce qui le rendait de cette humeur massacrante, était la fièvre qui s'emparait de lui, de la fatigue et son humiliation face à Oberyn.

Le lendemain, il sentit la fraîcheur du matin l'apaiser un peu. Il brûlait de l'intérieur. Il était trempé et inondait le lit. Il n'en pouvait plus. Il avait doucement refermé sa main pour sentir que sa femme n'était plus là. Il ne savait quel heure il était. Il ne savait quel heure il était, mais il entendit une voix venir de loin, alors qu'il ouvrait à peine un oeil. C'était celle de sa femme, alors qu'il aperçut nettement la silhouette de son médecin non loin du lit. Il rabattit son bras sur son visage et se tourna en grognant au début d'agacement, mais ensuite de douleur. Il s'était tourné sur son épaule et son bras blessé. Le saigneur s'approcha de lui pour le basculer doucement.

- Il faudrait que vous mangiez un peu. J'ai vu que vous n'avez rien daigner avalé hier ...
- Daigner ? Parce que vous croyez que j'y arrive, parla t-il mollement.

Le saigneur le remonta lentement et délicatement, tassant l'oreiller derrière son dos. Dagon faisait peine à voir. Il commença pour lui imbibé le front d'un linge mouillé. De son bras gauche, il lui arracha ses soins et le fit lui même. On déposa de nouveau un plateau avec un peu d'aliment sur ses genoux. La main lourde et fatiguée, il amena du pain à sa bouche, mâchant longuement. Il ne jeta qu'un bref regard à sa reine qui se trouvait non loin, dans la pièce. Les morceaux de fruit et le gruau passèrent tout aussi lentement que le reste des aliments. Soudain, Dagon régurgita tout, se tenant le ventre. Le médecin le pencha en avant et sortit de la chambre pour appeler des servante. Elle arrivèrent rapidement.

- Ca va aller seigneur, dit le médecin, essayant de voir ses blessures.
- Partez !! Sortez tous d'ici ! Je ne veux voir personne ! Partez ! Fermez les rideau, partez et laissez moi !

Il balança le plateau qui vola eu sol. Les femme-sel ramassèrent les dégâts et l'une d'elle s'osa à le laver, aidé du chirurgien qui le maintenait allongé sur le lit. Il était brûlant et la fièvre devait lui ronger toute sa patience. Il se débattait faiblement, continuant de s'égosiller pour qu'on le laisse. On tira les draps, et on le recouvrit avec d'autre. On quémanda un bassin d'eau fraîche pour le baigner plus tard dans la journée. Le saigneur attrapa doucement Aaricia pour lui faire quitter la chambre. S'il voulait vraiment qu'elle reste, il l'aurait dit. Il avait besoin de se retrouver un peu seul. Il ne quitta pas sa chambre durant deux voire trois jours. La jeune femme pouvait bien venir le voir, mais elle ne devait pas parler, ni l'embêter. Elle pouvait bien sûr venir dormir à ses côtés. Il passait son temps à dormir ou allongé dans son lit. La fièvre tomba rapidement et il put remanger goulument dès le deuxième jour. Le troisième, il avait quitté son lit, alors qu'on changeait ses pansements et qu'on renouvelait ses soins pour la énième fois. Les domestiques ne devaient pas rester plus d'une minute dans la salle. Il ne tolérait qu'Aaricia et surtout son médecin.

Il sortit enfin de sa chambre, moins pâle, ayant gagné en couleur, mais les joues légèrement creusé. Il était aller déjeuner. Zachery n'était toujours pas de retour et ne le serais pas avant une bonne semaine. Le bras droit en écharpe, il était descendu, parcourant le donjon Sanglant, son arme en main. Il croisa sa femme, dans une salle, où quelques livres écrits à la main trônait sur des tables mais surtout, devant une immense cheminée. C'était une salle que Dagon aimait particulièrement pour son calme et sa simplicité. Il pouvait y passer des heures. Il s'était extirpé de sa léthargie, la Seiche d'Or, brisée, à la main. Il la confia au garde qui gardait un oeil sur la jeune femme. Il lui quémanda de l'apporter chez le forgeron pour qu'il la remette d'aplomb et qu'enfin son humiliation, ne soit qu'un mauvais souvenir. Il l'observa. Elle était de dos, ses cheveux long et d'un blond cendré, coulant dans son dos telle une cascade, enfin quand elle les lâchait. Là, il ne voyait que quelques mèches tombé sur ses joues, son nez parfait qui dépassait légèrement. Il y avait son bras fin, ses doigts blancs posé sur l'accoudoir. Elle était belle, il ne pouvait dire le contraire. Il sourit en coin. L'excitation d'un homme fatigué commençait à nouer son bas ventre, l'assoiffant d'un désir charnel et passionné avec elle. Cela ne serait pas la première fois qu'il aurait quelques ébats ici. Il s'assit dans le fauteuil a côté du sien.

Un main lourde se posa sur son épaule et il s'assit près d'elle. Il se massa les tempes et s'adossa lentement, le bras qui reposait tranquillement contre son poitrail.

- On ma dit que votre oncle est mort ... Je ne savais même plus qu'il était parmi nous. C'était une bonne personne. Je... Enfin, quand même ! Brûlez un boutre ! Votre boutre. Vous êtes folle ! Cela en valait la peine ? Ca fait un bateau de moins pour la flotte des fer-nés ! On risque de se faire écraser bientôt par Westeros, car on tue leur fierté et vous, vous êtes qu'une idiote ! Un boutre, répéta t-il sans vouloir y croire. Je me demande si je dois croire Deirdre, quand elle dit que vous avez été une parfaite femme de régent, souffla t-il.

Il tapotait l'accoudoir en bois, son visage qui était balayé par les ombres dansantes du feu. Il secouait la tête, ne voulant y croire. Il lui plaqua ensuite la mien sur la sienne, pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas intérêt à se défiler. D'un, il avait envie d'elle, de deux, c'était une discussion importante pour lui.

- Idiote capricieuse ! Je reviens de Salvemer, les bateaux plein de richesse et vous ... Vous brulez un boutre !

Il lâcha sa main, se la passant sur le visage, fatigué. Son oeil la jaugeait longuement. Une domestique posa une carafe de vin sucré, sans qu'il ne sourcille.
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Aaricia Greyjoy

Aaricia Greyjoy
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Général Dame des Iles de fer
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♦ Mariage : Dagon Greyjoy
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Message Une vie, mais à quel prix? Empty Mer 14 Déc 2011 - 4:09

Aaricia ne sut enfin de compte si elle allait faire comme son mari, mais à la minute qu’elle s’en rapprocha, on lui demande de se retirer. Elle ne broncha pas, même si elle sentait la colère monter en elle. Habituellement c’était elle qui provoquait tout les désastres et les colères de son mari. C’était elle qui faisait déborder le vase. Chaque fois qu’elle le vit, il dormait, ou la fixait. Ils communiquaient en silence et rien de plus. Quand il dormait, elle s’installait près de lui et jouait dans ses cheveux. Dagon lui causait des moments de tension, mais aussi de tendresse. Malheureusement, il ne semblait jamais s’en rendre compte lorsqu’elle le faisait. C’était mieux ainsi. Elle conservait un peu de souvenirs pour elle-même. Il ne pourrait pas toujours courir les mers. Un jour, il devra rester près d’elle. Elle ne saurait dire si elle était aussi compréhensible qu’elle l’était au début. Elle n’avait jamais eu de réels sentiments pour la seiche. Elle en avait eu pour plusieurs hommes, mais Dagon avait gagnée en étant ferme. Il avait toujours été bien avec elle. Elle débattait qu’avec elle-même. Chaque nuit, chaque soir, il n’y avait que son cœur et ce qu’elle voulait croire. Elle voulait croire en Dagon. Elle y arrivait par moment, sauf quand elle était au pied du mur. Elle ne savait pas comment agir avec cet homme. Elle voulait être une femme heureuse, mais elle ne le pouvait pas parce qu’il n’en voulait pas. Elle aurait fait son possible.

Au terme de trois jours, elle s’ennuyait, mais elle avait assez de son inquiétude et de sa peine pour masque sa joie du retour de la seiche. Elle était exténuée à son tour, mais n’arrivait pas à dormir. Elle allait s’installer tôt dans la grande salle ou elle pouvait méditer sans qu’on la juge. Il avait sauvé son plus jeune frère d’une mort certaine. Aaricia ne savait pas laquelle des deux vies lui importaient le plus. Probablement les deux. Elle était habituée de voir les jumeaux inséparables. Lui il avait donné sa vie pour qu’elle grandisse et pour les jumeaux. Aaricia se remettait de sa mort. Elle y arriverait un jour. Elle n’était pas quelqu’un de très sensible, mais elle était heureuse que celui ne souffre point davantage. Lui-même le disait, il y avait des capitaines meilleurs que lui. Il ne voulait pas que l’on reconnaisse son talent, mais davantage son audace et son respect.

Elle ne sentit pas la présence de Dagon dans la pièce bien avant qu’il prenne place dans son siège. Cela lui faisait bizarre de le voir à ses cotés. Et encore plus qu’il posa sa main sur la sienne. Elle le regarda et fuyait son regard. Elle avait besoin d’être seule. Avec sa mort, Willem héritait de la Larme Noire et Aaricia de la forteresse sur l’Ile de Cormartel. Elle était malheureuse. Elle se sentait terriblement seule et même la présence de Dagon n’y ferait jamais grand chose. En fait, ce que Dagon prononça, il n’aurait jamais du le dire. Des larmes de colères coulaient contre ses joues.

N’en parler pas. Vous saviez que la moitié de la flotte de Cormartel était entre ses mains et se joignait à la votre.


Elle reprit ses esprits, chassa ses larmes, mais il continua. Elle avait fait ce qu’elle avait voulu. Elle avait renvoyé un boutre qui aurait davantage causé la mort à un équipage. Le sien n’en était plus un. Il était usé et Aaricia n’avait jamais entreprit de le restaurer. Elle n’avait pas navigué depuis quatre années. Date à laquelle, elle avait vécu la mort de son père. Tout avait changé, mais Dagon ne connaissait rien d’elle et se fichait éperdument de qui elle pouvait être et de sa famille. Qui était-il pour lui dicter tout. Son mari? Encore. Si le boutre était en mauvais état c’est qu’il l’avait ravie de son Ile avant qu’elle puisse en prendre réellement soin. Un homme l’avait convaincu quelques jours avant de reprendre le large comme avant, mais Dagon s’était emparé d’elle. Alors qu’il lui dicte sa conduite, elle ne s’y plairait pas.

Une bonne personne …. Qui êtes vous pour juger qui il est ou pas. Qui êtes vous pour me dire qui il était! PERSONNE! Vous ne le connaissiez pas autant que je le connaissais. Alors laissez-moi en paix! C’était un batard qui aurait eu plus de chance à la place de mon propre père. C’est un homme a qui j’ai offert tout mon respect pour sa patience. Et ce n'était pas votre boutre mais le mien! C’était ma vie, avant que l’on me la retiré. Il avait appartenu à la mère de ma mère. Il avait de l’âge, il n’a pas navigué pendant quatre longue années parce que j’étais cloitrée à Cormartel, parce qu’il n’y avait que moi, pour s’en occuper. Je vous ai laissé me prendre alors que j’allais partir. Vous m’avez pris et je vous ai tout donné. Je n’ai jamais pris le large, par respect. Il aurait mené la mort plutôt que votre équipage à la victoire.

Elle retira sa main et lui tourna le dos. Elle n’avait pas la force de partir. Des chaudes larmes coulaient sur ses joues. Des pleurs de rages et de tristesse. Elle pleurait en silence. Elle ne voulait pas de sa chaleur, ni de sa compassion. Elle ne voulait rien de lui. Il ne méritait même pas son attention. Il l’avait blessé et le connaissait assez pour le moment qu’il avait encore plus derrière la tête. Elle avait brulé un boutre et puis? Il n’était plus intact. Elle avait fait une promesse. Était-il obligé de lui parler ainsi? Elle était au courant de ce qu’elle avait fait, elle n’était pas idiote. Quoique si, il lui répétait sans cesse depuis qu’elle était présente dans ce château.

Je le sais. Depuis le jour où j’ai mis les pieds dans le château, je ne suis rien que cela à vos yeux. En quoi cela changerait à vos yeux de sale égoïste. Vous n’aimez que votre fils Zachery et votre défunte femme sel. Quoique je fasse je resterais une idiote. Vous n’avez même pas assez confiance en moi, pour me laisser seul, vous devez demander à Deirdre de m’espionner.

Complètement retourné, elle ne se laisserait pas approcher par les sentiments ou ses envies. Elle était à la fois insultée et attaquée dans sa propre estime.
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Message Une vie, mais à quel prix? Empty Jeu 15 Déc 2011 - 18:56

Elle était froide et distante. Plus qu’elle ne l’avait été ces derniers jours. Il fallait dire qu’elle n’avait pas apprécier les paroles de son mari. Il ne fut pas le plus doux et le plus agréable des hommes, il fallait le dire. Il ne fit que souffler, alors qu’elle avait commencé par lui répondre sèchement. Franchement, c’était un boutre de Comartel qui était venu leur prêter main forte à lui et Dame Botley. Vraiment ? Il ne s’en rappelait plus, que ce soit pendant ou après l’attaque de Salvemer. Il était fatigué, et avait bien d’autre priorité que la vie d’humble mortel d’un homme qu’il connaissait à peine, bien qu’il fut de la famille d’Aaricia. Et alors ? Ce n’était point sa famille et une personne sans importance dans sa flotte. Il s’en moquait totalement, mais il essayait d’être un peu plus compatissant vis-à-vis de la jeune femme, trop jeune peut-être.

Elle se défila, après avoir cracher ses poumons, ses reproches. Elle retira sèchement l'meprise que Dagon avait sur elle, pour aller s'éloigner et lui tourner le dos. Ses paroles continuaient de geindre comme une pauvre petite femme capricieuse au gout du lord, alors qu'elle avait de quoi se plaindre. La pauvre Aaricia avait raison, il lui avait tout pris, mais en plus tout devait s'articuler avec sa personne, ses humeurs et ses envies. Que pouvait-elle faire d'autre à part se plaindre et lui dire ce qu'il en était, hausser un peu la voix. Serrer les dents et se taire, il n'avait qu'à prendre une femme plus obéissante et avec une patience divine. Dagon devait assumer, mais il n'était pas dans cette idée. Il aurait pu laisser couler, mais il était si irrité qu'un rien le faisait exploser. Il n'était pas connu pour être doux, encore moins avec les femmes, ce qui pouvait agacer son camarade Harald et d'autre. Mais il était ainsi, digne fils de son père et Zachery risquait d'être le même à force de prendre exemple sur son paternel.

C'en fut trop. Il ne pouvait plus l'entendre se plaindre de la sorte, il ne voulait plus que sa voix résonne dans cette salle que pourtant il adorait. Il se battait contre lui même pour ne pas lever la main sur elle. Il quitta sa chaise brusquement, faisant craquer le bois, le meuble lourd, bougeant de quelques centimètre, grinçant sur la pierre. Il s'approcha d'elle en quelques pas et la bouscula sèchement. Elle trouva place contre un mur, près de la fenêtre. La tournant face à lui, il l'ébranla une seule fois pour qu'elle comprenne à quel point il fut emplis d'humeur à son égard.

- Mais qui êtes vous pour juger d’un boutre dont vous avez à peine fouler le planché ? Je vais donc arrêter de faire semblant. Oui, je ne le connaissait, pas, il me paraissait être une grande âme, mais j’arrêterais de vous faire plaisir. C’est-ce que vous voulez, dit-il en la plaquant un peu plus contre le fenêtre. Je ne dirais plus de gentillesse rien, je ne vous ménagerait plus ! Je fais pourtant des efforts, je ne comprends pas ! Cela ne vous plais pas ! Alors, si je vous crache dessus, ne venez pas geindre ! C’est fini ! Vous n’aurais même plus l’espoir d’être autre chose qu’une petite idiote à mes yeux ! Et ne parlez plus jamais d’elle … Plus jamais, sinon, je vous assure que je vous gifle[/color], ses doigts grimpait sur sa joue avant de l’écraser de profile contre la vitre. Puis ne confondez pas la confiance et l’inquiétude ! Je n’avais pas prévu qu’elle vienne, elle la fait d’elle-même, car elle, elle sait deviner ce qui m’importe… Mais vous vous obstinez à être une idiote, il ne faut pas vous étonnez. La prochaine fois que vous brûlerez quelque chose, même votre corps, parlez m’en avant. Je vous rappelles que vous avez des obligations envers moi.

Sa main attrapa enfin ses cheveux et il dégaina la dague d'Aaricia qu'il avait encore sur lui. Tirant sur sa chevelure, l'obligeant à tirer la tête en arrière, il posa juste la pointe sur le ventre de la demoiselle.

- Vous voulez peut-être que je vous libère de ce qui vous engage à moi. Je vous retire cet enfant, et partez ! Partez où vous voulez, sur la mer, à la mort, à Comartel ! Une femme, j'en ai que faire, j'en ai plein tout autour de moi si je ne cherche qu'un cul ! Vous n'êtes rien ... Alors ne vous plaignez pas à moi, mais au Dieu Noyé de vous avoir donné un vagin ... C'est votre sort, quoiqu'il arrive. Je ne vous demande rien, sauf de vous taire et là ... Plus un mot. J'essaie, mais j'en ai marre. Pas maintenant, vous le savez très bien. Alors qu'on soit clair, vous n'êtes même plus une idiote pour moi, vous n'êtes qu'un ventre qui me donnera un héritier. C'est ce que vous vouliez non. Vous l'avez cherché, continua t-il d'une voix bien plus calme, la pointe de la dague sur son ventre. [color=maroon]Accouchez, et vous serez libre de faire ce que vous voudrez, je m'en moque. Vous n'aurez que pour seul punition, mon nom à porter ainsi que mon enfant...

Il planta violemment la dague sur la petite table non loin de la jeune femme et la lâcha enfin. Il s’éloigna, faisant les cents pas et s’arrêtant devant l’âtre. Il attisa un peu le feu, s’occupant plus l’esprit qu’il n’avait froid. Cela aurait été un autre soir, une autre fois, Dagon aurait été sûrement plus patient et plus à l’écoute. Mais il ne pensait qu’à lui.

- Encore, soyez honoré, je ne me perds pas dans de si grande explication… Juste trois mots et je cogne. J’ajoute que si vous décidez de partir pour fuguer encore, ou je ne sais, je viendrais vous chercher dans le seul but de mettre un terme à notre mariage.

Oui, elle avait très bien compris, il la menaçait de la tuer. Il n’avait point envie de lui courir après. Enfaite, il aurait peut-être mieux fait de ne pas la voir pendant encore quelques jours. Et dire qu’il avait eu quelques envies qui manquaient de pudeur, là rien. Il ne savait même plus ce qu’il souhaitait. Le calme… Il n’avait pas supporté ses reproches, car même si elle ne l’avait pas choisi, elle savait ce qui l’attendait. A quoi bon le lui crier, qu’elle se trouve une suivante à qui se plaindre. Il savait aussi qu’il lui avait tout pris, mais fallait-il s’attendre à ce qu’il change, lui déjà si égoïste et capricieux.
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Aaricia Greyjoy

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Message Une vie, mais à quel prix? Empty Jeu 15 Déc 2011 - 21:39

Aaricia ne broncha pas ne fit plus aucun geste. Elle était glacée. Elle avait été un peu trop méchante sur ce coup. Elle avait profité qu’il était de mauvais poil pour s’attaquer lui. Autrement, elle n’aurait rien fait, mais elle avait été élevée par cet homme. Son oncle n’aurait pas voulu qu’elle ait cette discussion, mais elle était désemparée. Elle ne savait plus quoi faire. Elle avait tenté de prendre la place qui lui donnait, de l’aimer en silence et surtout de ne pas le déranger. Elle avait essayé, elle avait mis son rêve de coté, pour lui plaire. Elle avait essayé, mais elle avait échoué. Elle ne serait jamais bonne à rien et jamais plus, elle ne lui ferait cette confiance. Il la détestait. Tout ce qu’il lui avait avoué n’existait plus. Elle le haïssait au même titre que les gens des contrées Verte. Lorsqu’il la laissait, elle se releva et délaissa tout ses présents qu’il lui avait offerts depuis qu’ils étaient en bon terme. Elle ne le regarda pas qu’elle prit la fuite, la mort la guettant peut être son passage. Elle tomba quelques fois ne prenant pas le temps de regarder si elle mettait un pied devant l’autre et s’enferma dans ses appartements qui n’avait plus été les siens, depuis quelques jours. Elle avait tout ravagé sur son passage ce qui la laisse froide comme la pierre. Elle avait fini par se lasser et rester au sol. Elle fixait l’âtre comme pour y trouver une inspiration soudaine. Elle ne partirait jamais quoique ce fût pour le faire souffrir davantage. Elle lui ferait payer un jour. Au moment ou le saigneur entrait dans la chambre de la jeune femme, elle avait éclaté de rire.

Depuis combien temps qu’elle est ainsi?

Depuis qu’elle a quitté Lord Greyjoy. Elle a mis la pièce dans une véritable catacombe et elle s’est mise à rire et que le dieu me pardonne de dire cela, mais elle ne cesse de l’implorer pour qu’il tue l’enfant.

Aaricia?

Vous arrivez trop tard, sa vie est entre ses mains.

Elle éclata de rire et le saigneur s’avança vers elle. Son état fixatif, ses gestes impulsives et sa peur d’être approché lui en disait long sur ce qu’elle avait vécu dans les dernières heures. Il la souleva et l'amena dans son lit la fixant. Elle devait se reposer, une servante amènerait le breuvage qu’il lui faisait boire habituellement. Ses servantes l’avaient changé et elle regarda le saigneur avec une expression qu’elle n’aurait eu que si Dagon était mort.


Je l’ai aimé, je l’ai aimé avant sa disparition à Salvermer. Ils ont tué mon mari


Dame Aaricia, il n’est pas mort. Vous devez vous reposer.


NON! Il est mort là-bas, je ne pourrais pas lui donner son fils.


La jeune femme se débattit quelques peu avec le saigneur et ses servantes et dans une vague de sanglot déferla sur son visage, elle finit par abandonner. Elle était trop fatiguée et ne faisait plus la part des choses. Elle avait oublié comment elle pouvait être bien. Elle avait oublié que malgré tout, elle l’aimait comme il était. Elle ne voulait pas qu’il change. Pas pour elle et encore moins pour elle. Elle voulait seulement le mari qu’elle avait connu le premier jour ou il lui avait fait confiance. Qu’il l’avait traité comme son égal ou quelques choses du genre. Elle n’était pas convaincue du tout, mais elle ne s’en obstinait plus.

Aaricia ne parut pas à la cour pendant deux semaines. Deux très longues semaines ou elle n’avait pas non plus vu Dagon. Elle n’avait pas quitté sa chambre, pour ne pas dire son lit. Elle était restée accroupit dans son lit, muette. Elle n’avait émis aucune demande aucune envie. On lui apportait ses repas, mais elle n’en prenait qu’une partie. Elle n’avait pas faim. Elle avait envie de rien. Pas même d’être soignée. Le saigneur avait entrepris de laver ses plaies et de prendre soin, mais aucune parole ne sortait de sa bouche, même quand il lui faisait la conversation.

Le dernier jour qui allait comptabiliser ses deux semaines de solitudes, ses servantes l’avaient habillé pour la rendre au moins descente aux yeux du Saigneur. Un son était sortit de sa bouche inquiétant presque l'homme de la maison. Elle se sentait coincer dans cet amas de tissus et l’homme avait compris de ce qu’il en allait. Elle n’avait pas pris du poids à manger, elle n’avalait rien de ses repas. Elle n’avait pas joué à la supercherie. Elle l’était vraiment.

Aaricia ? Il faut faire attention à vous désormais. Il faut que tentiez au mieux de prendre soin de votre personne. Vous ne pourrez jamais survivre et l’enfant non plus si vous continuez.

Elle détourna le regard, elle n’avait pas envie de prendre soin d’elle, quand une femme-sel avait du prendre sa place. Elle n’avait pas besoin de prendre soin d’elle. Il y avait assez de maison ambitieuse pour prendre le relais lorsque s'éteindrait la lignée des Greyjoy.

Reposez vous pour ce soir.

La femme de la seiche avait acquiescé et commençait à détester la rondeur de son ventre. Deux semaines d’insouciance pour se rendre compte que son corps avait changé. Non il serait encore plus rond. Elle en était qu’un mois et quelques semaines bien avancées. Le pire n'était pas encore là. Le pire était encore plus loin. Il se trouvait à quelques portes de sa chambre. Il ne la reprendrait jamais. Elle avait perdu sa place auprès de lui. Elle n’aurait plus rien. Elle n’avait même pas la chance de pouvoir vivre plus ce qu’elle avait voulu. Elle avait brulé son boutre espérant qu’il ne le saurait jamais. Elle s’en voulait tout autant mais il était trop tard.

Mais dans les deux semaines, elle avait aussi eu son petit rituel. Se rendre à la cuisine. Par chance, il ne se trouvait jamais dans ses appartements donc elle passait inaperçu, mais ce soir là, elle avait entendu des voix qu’elle connaissait. Dagon et le saigneur. Elle n’entendait pas la voix de cet homme.

Malgré tout la chance est avec vous. Elle porte réellement un enfant et ce n’était pas une supercherie de sa part. Par contre, je doute qu’elle et l’enfant survivent par la suite. Elle n’est pas à assez forte pour mettre au monde un gamin et vu les dernières semaines, je doute qu’elle s’y emploie, si elle connait les chances qu’elle puisse y arriver. Je n’émets aucun avis, je ne fais que vous rapporter ce que je vois.

C'était le moment idéal pour franchir le mince obstacle, elle attendit quelques secondes, laissant une ombre s'échapper sur le mur. Elle continua son chemin jusqu’au cuisine ou, elle avala un petit en cas et pris la direction de la grande salle. Son siège y était toujours. Un peu ironique puisqu’elle n’en voulait plus. Autrement, les choses qu’elle avait jeté à travers la pièce, mais elle n’arrivait plus à se rappeler ce qui s’était passé entre ce moment là et celui du retour dans ses appartements. Seules quelques bribes étaient encore gravées dans son cerveau. Sa mémoire se souvenait d'avoir réussi à arracher ce collier et pourtant il était en bon état. Elle ne prit pas sa place, mais plutôt celle de Dagon. Elle avait perdu cet homme. Salvermer le lui avait enlevé. Il avait une grande âme, même s’il montrait autre chose. La jeune fille qu’elle avait été avait été choqué d’avoir vu sa propre mère remplacée à sa mort. Aaricia s’était endormi contre le siège et n’avait été dérangée dans son sommeil que par une porte qui se referma lourdement. Apeurée, elle sauta au sol et prit la direction de la porte, mais fut arrêté par l'ombre qu’elle avait vu Il s’était surement décidé à se débarrasser d’elle. Il l’attrapa par le bras, mais elle se défit de son emprise et se dirigea vers la porte, alors qu’il l’appelait par son prénom. Elle devenait toujours orageuse, mais elle aimait qu’il la rappelle.


Je suis terriblement désolée des mots dont je vous ai affligés les derniers mois. S’il y a une personne d’égoïste c’est bien moi et non vous. Vous m’avez offert une place, une vie, du respect et de la patience. Je n'ai pas su l’utiliser à bon escient et je regrette amèrement. Tous nos efforts, je les ai gâchées alors que vous vouliez vous montrer compatissant.


Elle avait une boule qui lui nouait la gorge et l’estomac. Elle avait mal au cœur et surtout, elle s'était raidie au contact de sa main.
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Une vie, mais à quel prix? Empty
Message Une vie, mais à quel prix? Empty Ven 16 Déc 2011 - 22:14

Elle était partie, tout simplement. Elle s'était envolée, après avoir déposé tout ce qu'elle possédait. Dagon se retourna et secoua la tête, agacé. Elle aurait du y laisser sa robe, au moins, cela l'aurait fait sourire de l'imaginer s'en aller nue. Il espérait en tout cas qu'elle n'avait pas quitté le château, car il était très sérieux pour le coup. S'il la retrouverait, il la tuerait. Enfin, sur le moment. Il n'était tout simplement pas d'humeur et il n'avait pas envie de lui faire de cadeau. Il ne sait si plus tard, il l'aurait fait exécuter, mais là oui, il l'aurait fait. Quoi qu'il ne soit, il avait la pire humeur qu'il pouvait avoir en ce moment, même s'il pouvait faire pire. Il avait retenu ses mains et aucun coup n'était parti, même s'il l'avait un peu secoué.

En sortant de la salle, ne serai-ce qu'à titre d'information, et non d'inquiétude, il demanda où était Aaricia. Dans sa chambre ? Très bien. Il fit ramener ses affaires dans ses quartiers à lui. Elle n'en voulait plus, c'était son problème. Il s'en moquait totalement.Une domestique arriva, alors qu'il finissait une bonne cruche de bière, en solitaire dans sa grande chambre. Elle avait l'air inquiète, la voix tremblante, le corps refermé sur lui même.

- Messire, dame Aaricia elle ...
- Je n'en ai cure de dame Aaricia, laissez moi ... Elle est morte ?
- Non ...
- Alors vos phrases n'ont aucun intérêts. Sortez, dit-il avec un calme presque déstabilisant.

La jeune femme s'en alla, interdite. Sa femme ne quitta pas sa chambre deux semaines durant. Au début, Dagon n'en avait que faire et vivait sa vie, essayant de se reposer un peu. Il dut faire d'Harald son Amiral, une grande chose à préparer et à organiser. LEs pauvres caprices et scène de celle à laquelle il était marié ne l'importait point du tout. Puis quand bien même, le saigneur et Harlon en personne disait qu'il exagérait. Elle portait un enfant, il aurait pu être plus indulgent avec elle. Mais pourquoi ? Depuis quand la Seiche était-elle indulgente ? A quel moment avions nous pu voir de la bonté en lui, de la compassion ?

Le temps passa, il put se retrouver un peu. Zachery était revenu à Pyke, et il passa très peu de temps avec lui. Par contre, l'enfant était bien triste de ne pouvoir parler avec Aaricia qu'il appréciait énormément. Il voulait lui dire à quel point il aimait sa nourrice et comme il était sage avec elle. Non, sa porte était résolument close.Il ne fut pas le seul à ne pouvoir la voir. Harlon était aussi face à un mur de silence, seul le médecin était toléré. Dagon était de meilleur humeur. Il avait retrouvé sa Seiche et il ne cessait de travailler avec son maître d'arme pour retrouver sa souplesse et sa vigueur. L'esprit balayé de toutes ses angoisses et ses démons, il se sentait mieux et n'était plus cette personne à l'humeur aussi lunatique qu'une femme en menstruation. Or, il n'alla pas la voir, pas parce qu'il ne la supportait plus, mais parce qu'il ne savait comment s'y prendre. Elle ne voulait plus sortir. C'était son choix. Elle avait sûrement besoin, elle aussi de se retrouver seul. Sauf qu'il s'inquiéta rapidement. Aucune demande, rien, les plateaux ressortaient à peine touché. On lui avait bien raconté la crise qu'elle avait faite ce soir là, deux semaines auparavant, mais c'était habituel chez elle, non ?

Un soir, alors qu’il mangeait un peu, par une de ces fringales nocturne, le saigneur s’était présenter à lui. Il voulait voir l’évolution de ses blessures, de la flexibilité de ses muscles et surtout, lui parler de la demoiselle. Il lui confia qu’elle perdait de l’énergie, qu’elle était déjà faible, mais qu’elle ne faisait rien pour s’aider, elle et surtout l’enfant. Dagon mastiquait son poisson séché, faisant passé le tout avec un peu d’hydromel. L’esprit un peu nébuleux, de part l’alcool qu’il enfilait depuis le début de la soirée, il comprenait parfaitement ce que disait l’homme. Il ne disait rien, mais son oreille était plus qu’attentive. Que pouvait-il y faire ? Il lui en parlait pour ? Il était bien conscient qu’Aaricia mettait sa vie en danger. Il irait la voir, si c’était ce qu’il souhaitait. Mais il ne saisissait pas : il était un homme, grand et savait hausser la voix, il n’avait qu’à le faire avec elle. Elle faisait sa gamine, une bonne gifle et on n’en parlait plus.

Il congédia le médecin. La grande salle, et alors, il vit la jeune femme sur le trône, son trône. Il étira ses lèvres en un sourire las puis claque fermement la porte. Sa trop fine silhouette s’élança, bondissant sur la pierre et tentait de se défiler, encore une fois. Il l’attrapa fermement par le bras, mais elle se débattit et se déroba sous sa main. Il soupira, claquant sèchement sa langue contre son palais. Elle cherchait une issu. Il l’interpella, d’un « Aaricia » ferme et clair. Elle s’arrêta. Toujours de dos, elle lui fit l’honneur de lui laisser entendre sa voix. Il en était presque ravi. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas pu l’apprécier, ni même pour ses grognements. Elle s’excusait. Il ne l’écoutait pas. Il détacha le collier qui lui avait fait faire, fixé à sa ceinture. Elle n’avait pas finit et délicatement, il la lui passa autour du cou pour le lui passer. Il tira doucement sur ses cheveux pour les dégager du cordon, et embrassa sa nuque. Ses bras l’entourèrent tendrement, ses mains qui se fichaient sur son ventre. Il continuait ses baisers dans son cou et descendait sur son épaule, puis lui chuchota :

- Je le suis aussi… J’ai ma part de blâme dans cette histoire. J’ai laissé mon humeur prendre le dessus. Mais vous auriez du savoir que je n’étais pas en état et que je ne me maîtrise pas.

Il la tourna lentement face à lui, l’embrassant du bout des lèvres, ses mains qui effleuraient sa joue.

- Je vous garde avec moi ce soir voir tout les autres s'il le faut, mais dès demain, vous avez intérêt à manger deux portions de plus que je ne mange …

Il passa doucement ses mains sous ses genoux et la porta. Sa princesse contre son cœur, il la mena, sans faiblir, jusqu’à sa chambre. Il sentait bien que la jeune femme s’accrochait fortement à son cou, pour ne pas appuyer sur son bras meurtrie.
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