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Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux.

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Chevalier
Oberyn Dayne

Oberyn Dayne
Chevalier

Général
Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux. Dayne11
• Epée du Matin •
◌ Vision du Guerrier ◌
• Champion de la Maison Martell •

« Honneur, Loyauté, Sacrifice. »

♦ Missives : 2094
♦ Missives Aventure : 87
♦ Age : 36
♦ Date de Naissance : 30/03/1988
♦ Arrivée à Westeros : 17/09/2012
♦ Célébrité : Jamie Campbell Bower
♦ Copyright : Violain <3
♦ Doublons : Gunthor Estremont
♦ Age du Personnage : 25 ans
♦ Mariage : Fiancé à Edarra Ferboys
♦ Lieu : Citadelle des Météores.
♦ Liens Utiles :

Disponibilité : 3/4 RP's
Présentation d’Oberyn
Voyages & Aventures
Capacités d’Oberyn
Chroniques de la Maison Dayne

Feuille de Personnage
Feuille de personnage
Inventaire:
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Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux.


La Procession des Sables avait pris fin au matin, par l’accueil du Prince Maron comme de sa famille envers les nobles Maisons de Dorne venues honorer leur allégeance. Un accueil durant lequel Oberyn s’était distingué par ses altercations verbales avec le Patriarche Uller comme le Géant des Osseux. Si son Père lui avait dit que les hommes gigantesques tombaient aussi vite que les plus petits avec une épée au travers du cœur, il estimait l’opposition avec le vieux Rennifer bien plus dangereuse que celle avec l’histrion pendu au bras de Rahéna. Il se remémorait ces événements dans les appartements qui lui furent attribués par l’intendant du palais, alors que ses doigts valides ôtaient de sa main meurtrie le gant de taupe sensé dissimuler les affres dont l’avait affublé le fouet. Il éprouva ses doigts comme sa poigne, pliant et repliant ses phalanges pour voir son visage se déformer dans une moue signifiant la plainte. Ses iris pailletés d’améthyste se rivèrent sur le fourreau d’aube, non loin, et il en éprouva une vive douleur comme une sourde rage. Sa colère éclata dans un accès de furie, alors que sa main ne cessait de l’éprouver. Il hurla, lançant son poing blessé contre le plus proche mobilier pour le voir souillé d’un pur carmin. Et il se calma tout à fait… Haletant, il ne répondit point aux interrogations de son écuyer alarmé, se contentant de lui ordonner l’assistance alors qu’il entreprit de se vêtir pour les cérémonies d’usage.

Alors que l’astre du jour chutait vers les Montagnes Rouges, c’est flanqué de ses plus preux Chevaliers qu’Oberyn se présenta aux festivités proposées par la noblesse de Lancehélion. Ses traits ne trahissant qu’une sempiternelle neutralité au service d’un spartiate devoir militaire alors que sa flavescente crinière chutait sur ses épaules dans une cascade d’or argenté. D’ordinaire homme aux traits agréables faisant contraste à ses frusques guerrières, il n’affichait pas son armure de plate en cette soirée. Sublimant son regard d’un bleu persan, il avait troqué mailles et plates contre tenue d’agrément. Un col et des manches en cuir épais se trouvaient attachés à son épaisse tunique de lin claire. A partir du coude, son bras était protégé par des mailles fixées à ces manches par des lacets. Pour éviter l’usure due au frottement, ces dernières étaient dotées d’une doublure matelassée en soie grise décorées des étoiles propre aux armoires des Météores. La tunique, ouverte devant, se trouvait être refermée par des lacets de cuir brut. Sur cette militaire protection, l’Héritier de la Maison Dayne avait enfilé une robe de soie blanche tombant au coude et au mollet, dont les manches étaient richement brodées d’étoiles en fil d’argent. Un col de velours d’un bleu persan orné des mêmes broderies complétait ce somptueux vêtement. Fendu jusqu’à l’aine, il permettait d’aisément monter à cheval. Une robe de cuir noir sans manche lui arrivant, également, jusqu’au mollet, passée sur le précédent vêtement complétait la tenue du méconnaissable chevalier. Du fait du poids de son estramaçon comme de son bouclier, que le jeune homme ne portait guère ce soir en vertu des lois de l’hospitalité, Ser Oberyn ne chargeait point davantage son bras, préférant assurer la protection de ses avant-bras. Ainsi, il portait des canons d’avant-bras formés de deux pièces, une protection interne décorée et une plate extérieure en cuir bouilli ornée d’une épée et d’une étoile filante repoussés et retravaillés en argent, maintenu en place par des sangles. D’ordinaire, ces pièces étaient en acier, mais les manches de maille rendaient cette précaution inutile. Sa main droite restait gantée d’une taupe sombre. A dire vrai, ce riche vêtement ne laissait aucun doute quant à la place qu’il pouvait occuper dans la société Dornienne…

La réception fut un franc succès. Orchestre comme danseurs ne se privant pas de régaler l’assistance de leurs chants comme de leurs danses alors que quelques jongleurs et saltimbanques tiraient à la noble foule des éclats de rire comme des soupirs de soulagements à leurs tours extravagants. L’on se régala d’agneau, de volaille comme de poissons relevés des épices qui faisaient le charme culinaire de Dorne. Fromages et salades vinrent à rafraichir les plus délicats palets alors que les crus de la Tombe-Au-Roy finissaient de briser les inhibitions. Le temps d’une soirée, un idéal de métissage semble unifier toute la province septentrionale de Westeros. Mais l’Epée du Matin avait beau savourer la fête, elle n’en restait pas dupe pour autant. Si Clay mesurait sa force en défiant le bras d’un des hommes de la Maison Uller, un rapide coup d’œil vers l’acariâtre lancier suffisait à comprendre qu’il n’approuvait nullement ces satisfactions protocolaires. De tous ici présent, il serait, très probablement, le rival le plus dangereux… Haloti et Troy se complaisaient à la galéjade en compagnie de quelques suivants du Géant des Osseux, gardant toutefois d’oublier qu’ils pourraient bien, un jour, être amenés à croiser le Fer avec ces soutiens des Feunoyrs comme ces rivaux de la Maison Martell. Coupe en main, trempant à peine ses lèvres, Oberyn se surprit à imaginer que ces seuls soutiens véritables étaient surement ceux des Montagnes Rouges, ces Forest qui, jadis, avaient occis un Monarque du Bief pour en peindre leurs armes. Il sourit aux approches maladroites de Ser Edward vers une des suivantes de la noble Maison, répondant par la suite favorablement à l’invitation d’une quelconque courtisane de Lancehélion à une danse qu’il mena maladroitement. Son pied fut forgé pour la danse des lames plus que pour celle des bals, il se montra des moins maladroit possible pour, finalement, prendre congé en cinglant d’un baise main, les phalanges de la suivante. L’atmosphère lui était étouffante, il en vint à vagabonder pour chercher la fraicheur des balcons comme le souffle des Zéphyrs.

Sa désertion ne passa pas inaperçu, il fut alpagué bon nombre de fois par quelques amis de son père comme connaissances initiées lors de son voyage dans les terres de Dorne en compagnie de Ser Waymard Estremont. Mais il parvint, finalement, à retrouver le chemin du ciel d’encre et de ses innombrables étoiles. La dernière fois qu’il les avait contemplés en ces lieux, il était en agréable compagnie… Douce souffrance que d’imaginer ne jamais la revoir. Il se fendit de bien des pas, vagabondant au gré du tumulte de la ville en contrebas. L’on y célébrait la fraicheur du soir comme la simple idée d’être en vie. Il en étreint le bijou de l’étoile à sept branches offerte par un quidam plus tôt dans la journée, imaginant qu’il se rendrait bientôt dans l’enfer des combats en brandissant le fer contre la Seiche pour que ces gens-là puissent conserver ces instants de bonheur simple. Ses pas le menèrent au contact d’une large stature qu’il ne connaissait que trop bien et qui fit naitre un sourire sur ses traits crispés. Mâchant sa sempiternelle surelle, Ser Raynald ne tarda pas à l’apostropher :

« Lassé de ces mondanités ? » Oberyn sourit en prenant place aux côtés de son frère d’arme. « Tout comme toi…  » Il s’accouda à la balustrade ouvragée, rivant son regard vers la ville comme la mer de sable qui la bordait. Ses yeux se portèrent irrémédiablement vers la route qu’ils ne tarderaient plus à emprunter. « Ta main ? » L’Epée du Matin haussa les épaules. « Les Sept ont jugé bon de m’en donner une deuxième…  » Ser Raynald étiré un sourire rougi par ses mastications de surelle. Avec ses allures de Septon Guerrier, il semblait avoir vu clair et ne manqua pas de souffler dans une allure de sermon : « Tu n’ignores pas qu’il se murmure que la morsure de se fouet t’aurai rendu… Inapte. » Cette fois, ce fut au tour d’Oberyn de sourire, tournant son faciès vers celui de son ami à la peau sombre. « As-tu remarqué que, pour ces histoires, tout le monde l’a entendu par quelqu’un qui y était. Mais si l’on interroge cette personne, elle se mettra à dire qu’elle l’a, elle-même, entendu par quelqu’un qui y était.  » Souffla-t-il alors. Il reporta bien vite son attention vers la voute étoilée, serrant et desserrant ses doigts gantés de taupe en poursuivant : « Ce n’est pas vraiment nouveau… Je paris que si l’on repartait à l’âge des Héros écouter deux sergents du Bief qui montent la garde, ils bavasseraient sur l’éraflure faites au Chevalier de Sinople et qui  l’aurait privé de son bras…   » « Oui… Mais peut être qu’ils continuent de bavasser parce que le Chevalier de Sinople n’a jamais prétendu le contraire. » Oberyn eut un sourire froid. Réalistement froid… « Oui... Mais peut être que le Chevalier de Sinople voit un intérêt à ce que ses ennemis pensent qu’il est le salopard le plus affaiblie des armées de Dorne.  » Murmura t’il en portant sa main voilée de taupe à son menton, grattant celui-ci avec une affligeante nonchalance. Il goutta à sa juste valeur le rire de son compagnon d’arme, de son frère à l’étoile à Sept branche gravée en sa chair. Comme ce fut le cas pour lui… Ser Raynald avait le don de lui tirer toutes les vérités. Oberyn avait l’impression de le connaitre depuis toujours, déjà homme fait et colossal chevalier alors qu’il découvrait à peine le maniement d’une Epée. De tous ses mentors, il le considérait comme étant l’un des plus brillants. Aussi, il n’eut aucun mal à répondre franchement à son interrogation visant à renseigner leur date de départ pour un retour vers les Météores.

« Demain eut été l’idéal mais nous passerons une nuit de plus en ces lieux, si nos hôtes en conviennent… » Il pensait sincèrement que la chose ne serait point sujette à débat. Ca n’aurait été que lui, ils auraient entrepris la chevauchée aux premières lueurs du jour. Mais les hommes avaient des plaies à panser. Trois de leurs frères leur avait été ôté dans cette procession qui n’avait que trop duré. Combien tomberaient quand ils poseraient le pied sur les îles de Fer ? Partir défendre les Sept Couronnes comme la Bannière de Lancehélion n’effrayait pas Oberyn, mais être responsable de la disparition d’amis proche le tourmentait. Il ne sut pourquoi il vint à repenser aux propos de la Princesse en cet instant, comme si sa présence ou son parfum l’avait saisi au point de revenir à l’anecdote matinale. Et l’Epée du Matin de se questionner : qu’aurait bien pu faire Aemon Chvalier-Dragon dans cette situation ?
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Princessse de Dorne
Daenerys Martell

Daenerys Martell
Princessse de Dorne

Général Princesse de Dorne
♦ Missives : 152
♦ Missives Aventure : 33
♦ Arrivée à Westeros : 25/04/2013
♦ Célébrité : Diane Kruger
♦ Copyright : Serenei
♦ Doublons : Anna Solverre, Lorant Trant , Cylia Stark et Emeraude
♦ Age du Personnage : 42 ans
♦ Mariage : Maron Martell
♦ Lieu : Dorne.
♦ Liens Utiles : Fiche de Daenerys

Les jardins de la Princesse

Feuille de Personnage
Feuille de personnage
Inventaire:
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    Il y avait bien longtemps que Daenerys Martell, née Targayren, avait appris qu'il n'était finalement pas si difficile de passer de longues heures devant un public, même hostile. L'épouse de Maron avait été éduquée telle que la Princesse qu'elle était devait l'être et même si Dorne lui réservait souvent bien des surprises, pour autant, cette femme d'âme mûr avait été à la bonne école au Donjon Rouge. Elle avait appris à camoufler soigneusement ses émotions et à se rendre inaccessible à quiconque aurait essayé de percer ses barrières dressées pour se défendre du monde extérieur. Désormais, à l'âge de 42 ans, bien malin aurait été celui qui aurait pu dire ce que pensait réellement Daenerys Martell à moins qu'elle ne s'exprime avec sincérité, ce qu'elle ne faisait que très rarement. Il était rare que les émotions de la Princesse s'infiltre dans le rôle qu'elle avait appris à jouer depuis plus d'une dizaine d'années, désormais, car elle avait parfaitement conscience que la moindre faille serait exploitée jusqu'à la lie, par les détracteurs des Targaryen et de son propre époux. Heureusement pour elle, néanmoins, Daenerys n'était pas arrivée à 18 ans à peine, à Dorne, dans la fleur de l'âge. Non pas, elle avait déjà 27 ans et avait déjà suffisamment la tête sur les épaules pour ne pas se laisser impressionner, ni par son époux, ni par la population dornienne.

    Ce soir-là, donc, les choses n'auraient pas du être différentes. Daenerys avait accueilli une délégation dornienne, auprès de son époux, dans la Grande Salle de Lancehélion et elle aurait du tout naturellement du attendre sagement que la soirée se passe, assise à côté de Maron, sentant l'hostilité plus que palpable de bien des Dorniens, qui verraient en elle une traîtresse, une vendue, qui manipulait son époux pour l'amener à prendre fait et cause pour les Targaryens. Car jamais on ne pourrait oublier les origines de Daenerys, tant elles étaient inscrites sur son corps, quoi qu'elle ait quelque peu changé depuis son arrivé, cela restait insuffisant pour faire d'elle une autre femme. Daenerys Targaryen était peut-être devenue une Martell par le mariage, mais tout en elle pouvait rappeler aux détracteurs de Maron qui elle était et ce que leur mariage symbolisait.

    Mais ce soir-là, Daenerys avait changé ses habitudes, sans même le vouloir. Alors qu'un à un, les Dorniens étaient venus la saluer -dont certains qu'elle connaissait comme Rahéna Qorgyle, son amie- un jeune homme qu'elle ne connaissait jusqu'alors que de nom et pour savoir qu'il était fiancé à une Ferboys -que ceux-là soient tous maudits d'ailleurs- était apparu devant les yeux de la Princesse totalement stupéfaite. Elle avait devant elle -avait-elle cru un instant- Aemon Chevalier-Dragon. Il était son oncle et était décédé depuis maintenant bien longtemps, mais la vision de la Princesse avait été tellement claire qu'elle n'avait pas pu s'empêcher d'entrouvrir les lèvres et de glisser mention de cette incroyable découverte au Chevalier Oberyn Dayne qui avait du la prendre pour une folle -guère flatteur pour une Princesse de Dorne.

    Très vite, toutefois, Oberyn avait laissé Maron et Daenerys et celle-ci avait lâché un léger sourire à son époux, lui indiquant d'un murmure que tout allait bien. «-Je n'aurais jamais cru voir un homme ressembler autant à Aemon... Quelle folie ! ». Un petit rire accompagna ses paroles, afin de rassurer son époux, mais Daenerys était malgré elle embarquée dans l'habituelle nostalgie qu'elle ressentait dès que quelque chose lui rappelait sa vie au Donjon Rouge. La jeune femme avait été longue à se faire à sa nouvelle vie et même si maintenant elle savait qu'elle n'en changerait plus, Daenerys ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il était bien des choses qu'elle regrettait dans son ancienne vie. Ayant consciente que cela pouvait être vu comme un manque de loyauté par son époux, Daenerys faisait de son mieux pour ne pas se laisser aller à ces sentiments, mais néanmoins, il arrivait qu'elle ne puisse lutter.

    Tandis que la fête battait son plein, avec l'habituel faste qu'on pouvait connaître à Dorne et plus particulièrement à Lancehélion, la Princesse se plongea dans ses souvenirs. Assise face à la foule, personne n'aurait pu imaginé qu'elle était torturée par des souvenirs difficiles à oublier. Son cher Daemon ne la quittait jamais, quoi qu'elle fit, en pensées, il revenait sans cesse. Cela faisait maintenant bien longtemps qu'il était certes décédé, mais un amour aussi intense que celui qui avait été le leur ne pouvait s'oublier et Daenerys entretenait son souvenir avec application.
    Observant la salle, le regard de Daenerys fut soudain attiré par Oberyn Dayne qui semblait aller chercher la fraîcheur loin de l'agitation de la salle. Une seconde, Daenerys se demanda quoi faire. Elle mourrait d'envie de le rejoindre pour discuter avec lui et pour avoir le simple plaisir de contempler celui qui lui rappelait tant et tant son oncle Aemon. La soirée était déjà bien avancée et la jeune mère savait qu'elle n'offenserait pas son époux en se retirant maintenant … Néanmoins, elle hésitait, sans trop savoir ce qu'elle avait raison de faire. Finalement, Daenerys se leva, saluant son époux comme il convenait et prenant le chemin de ses appartements … Qu'elle ne rejoignit néanmoins pas pour le moment, préférant faire un détour pour tomber sur Oberyn Dayne, qui n'était cependant malheureusement pas seul. La brise d'air frais qui balayait la balustrade fit du bien à la Princesse qui mourrait de chaud, quelques temps plus tôt. A son habitude, elle portait une robe d'un blanc cassé, cousus de fils dorés et sur laquelle elle avait choisi de placer une fine chaîne d'or. Prenant la parole, sans se soucier de les interrompre, Daenerys choisit son accroche pour la conversation. Ce n'était pas là des paroles bien originales, mais elles étaient tout à fait acceptables, pour autant. «-Il semble que la fraîcheur de l'air attire à l'extérieur bon nombre des invités ». Le ton de sa voix était, comme souvent, calme et serein. Daenerys était une femme de réflexion qui prenait le temps de peser le pour et le contre avant de prendre sa décision, comme elle l'avait fait pour savoir si il semblait bien qu'elle rejoigne Oberyn Dayne. « -Appréciez-vous la beauté de Lancehélion, ser Oberyn ? ». La question était anodine, mais elle s'adressait uniquement à Oberyn Dayne, délaissant franchement et sans plus en faire de cas, le compagnon de celui-ci. La Princesse savait qu'elle avait quelques privilèges et entendait bien en jouir, en récompense du reste de ses devoirs. S'approchant, Daenerys s'accouda, aux côtés des deux hommes, à la balustrade, contemplant la ville et prenant plaisir à respirer l'air frais de la nuit. Un petit moment de liberté, dans une vie si régentée …

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Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux.


De tous temps, il avait rêvé les comparaisons distinguées faisant l’éloge de son courage comme de son inébranlable volonté. Mais maintenant, alors qu’on l’affublait d’un sobriquet le désignant comme le parfait reflet d’un des plus preux Chevalier qu’eu jamais endossé le blanc manteau, Oberyn ne s’en sentait que plus accablé dans les attentes pesant sur ses épaules. Aemon Chevalier-Dragon réincarné… Rien que cela… De quoi vous intimer la plus parfaite exemplarité dans tous les aspects de votre existence. Chose des plus ardue pour un jeune homme déjà parcouru d’une foule de doute sur son avenir, sa fonction comme ses vœux de Chevalier… Il n’en viendrait, toutefois, pas à prier les Sept de lui accorder une mort glorieuse au combat pour échapper à sa destinée, tout juste espérait il trouver dans cette parenthèse aussi sanglante que spartiate le courage qui lui servirait à façonner le fer comme le sel de son existence, de sa destinée… Qu’aurait bien pu faire Aemon à sa place ? Il ne le saurait probablement jamais… Il n’était, de toute façon, point Aemon mais se voyait honoré d’être comparé au plus grand chevalier de son temps. Ne restait plus qu’au héraut des aurores à trouver en lui-même la force de s’ériger en parfait chevalier de son temps, à son tour… Le chemin serait long et semé d’embuche, le premier obstacle se trouvant sur des îles minérales bien loin de ses chaudes contrées. Il s’accorda donc le droit de savourer cette nuit avant de prendre le chemin de sa destinée.

Il s’attendait à ce que Ser Raynald poursuive sa diatribe, qu’il discute les préparatifs de leur départ vers le théâtre des conflits ravageant les sept couronnes. Mais il ne s’attendait pas à ce qu’une voix féminine vienne briser leur martiale assemblée. Il tourna vers la source du timbre cristallin un visage affligé mais se figea alors tout à fait. Ses yeux comme sa moue trahirent une surprise totale, un trouble certain même. Il lui fallut ce qui lui sembla être une éternité pour singer son ainé et frère d’arme. Sa révérence fut gauche, son inclinaison maladroite, trahissant à elle seule une affection plus prononcé pour le combat et toutes ses composantes que pour la politique et ses intrigues. L’Epée du Matin n’avait jamais réellement brillé en société par son sens du protocole comme des convenances, son lustre venant plus de tout ce qui pouvait bien avoir trait aux affaires du guerrier. Il se redressa lentement, prenant soin de prononcer un maladroit « Princesse… » à l’égard de l’épouse Targaryen du Prince Maron. Sa notion des conventions se fit plus claire quand il osa plonger son regard bleu persan pailleté d’améthyste dans les yeux mauves de la jeune femme. C’était comme regarder en soi même. Il en ressentit un dérangeant trouble dans son être, des interrogations qui le menèrent à démultiplier les questionnements sur les liens que pouvaient bien avoir les Dayne comme les Targaryens. S’il partageait un peu du sang du Dragon, peut-être pourrait il y puiser une force insoupçonnée, qui sait ? Il resta interdit, finissant par cligner des yeux après que Ser Raynald ne lui eut donné un léger coup sur l’épaule pour lui permettre d’à nouveau toucher terre. Ce fut comme si le questionnement de Daenerys Martell lui fut posé depuis fort loin, déformé par les vents comme les rugissements d’une mer déchainée. Hébété, le Dornien Sigisbée se contenta alors de bredouiller :

« Je… Oui… Oui Princesse. Je l’apprécie… Grandement ! » Oberyn Dayne, l’Epée du Matin, le Dragon Pâle comme le Champion de la Maison Martell se trouvait relégué au rang de simple gamin bredouillant face à la plus noble dame de Dorne. Il sentit dans son dos toute la moquerie enfouie de Ser Raynald mais également toute la volonté de son ami de le voir s’affirmer dans cette situation. Il puisa en lui-même la force de paraitre plus assuré, moins indigne du titre glorieux dont on le drapait, en répondant avec une voix plus ferme et désormais vide de tout chevrotement : « Mais je trouve à la cité une taille démesurée, moins humaine que celle de la Citadelle des Météores… J’imagine que c’est, dans un sens, ce pour quoi je ne m’y figure pas résider fort longtemps. » En son esprit se déployait le panorama de son enfance, le pays pour qui il donnerait sa vie. Large bande de terre aux champs et vergers fourmillant de l’activité des gens qu’il avait juré de protéger. Les troupeaux pâturaient sous la bonne garde de jeunes pâtres alors que de frêles esquifs à la voilure gonflée par les vents remontaient le cours du fleuve pour aller commercer leur cargaison dans le fief de la Maison Noirmont. Dans les flots bleus nageaient des enfants, souvenir douloureux pour le jeune Dayne qui avait perdu un frère dans pareille circonstance. Epousant la falaise alentour, la ville semblait s’être érigée à flanc de monts en strates successives distinctes les unes de autres par une série de remparts épais comme crénelés et sur lesquels battaient fièrement les étendards violet pâle de la Maison Seigneuriale. Couvrant l’ensemble de l’espace entre la falaise et le fleuve se jetant dans l’océan, la ville semblait parcourue de canaux d’eau faisant office de docks miniatures quand des bâtiments de bois flottant imposant déchargeaient leurs épices comme leurs trésors sur des quais de pierre puissamment enfermés dans les bras de murailles érigées sur les récifs propres à la naissance de la mer. Le profil de la ville semblait anarchique, les toitures des maisons régulières parfois brisées par des tours comme des bâtiments imposants que tout Dornien Sableux ne saurait décrire au premier regard. Fière et indomptable, s’érigeant au sommet d’une falaise abrupte sur le trois quart de ses faces, la citadelle des Météores déployait une ombre protectrice sur son peuple en contrebas. Il ne retrouvait pas dans le gigantisme de Lancehélion les reliefs dont il était épris, ni la mixité culturelle qui avait façonné son être. Carrefour de Dorne, des Mers d’Eté comme du Bief, la citadelle Dayne se voyait influencée par plusieurs cultures qui lui offraient un métissage unique à Westeros. Chose qu’Oberyn ne trouvait pas en la Capitale de Dorne. « Peu importe les discours comme les bonnes intentions, je me sens toujours ici comme un étranger… » Il resserra son poing sur le pendentif de l’étoile à Sept branche offert plus tôt dans la journée, témoignage précieux d’une considération qu’il ne connaissait que trop peu . Avec son teint pâle, ses cheveux d’un or argenté et ses iris de lilas, bien de ses contemporains à la peau basanée ne pouvaient s’empêcher de le moquer, considérant même qu’il n’était point un Dornien. Ajoutant à cela la différence de culte n’aidait pas le jeune homme à se sentir des plus… Apprécié. Les griefs de la Maison Gargalen à l’égard de sa personne lui revinrent en mémoire. « J’imagine qu’il en fut pareil pour vous... » Avança t’il avant de se maudire pour sa propre insolence. Avait-on idée d’apostropher ainsi noble souveraine de Dorne. Droit dans ses bottes, le jeune homme se contenta d’avancer de polies excuses pour dédouaner sa fougue. Comme sa bêtise. « Ce n’étaient pas fort à propos… Je vous prie d’excuser mon audace. »

Maladroit et malhabile, on avait toutefois appris au jeune home à assumer ses erreurs. Sa crainte venait surtout de son ignorance des mœurs Princières. Le Prince Maron lui avait, autrefois, fait forte impression mais il n’avait aucune idée de la façon de vivre des membres de sa famille. En un sens, il en venait presque à regretter la brutale franchise de l’orage moqueur… C’est sur son silence gêné que Ser Raynald vint à protocolairement annoncer : « Je devrais peut être m’en retourner vers nos hommes, messer. » Oberyn saisit la chose comme l’on saisit la corde qui vient vous extirper du puits profond que vous vous êtes, vous-même, creusé. Il se tourna vers son second, lui renvoyant un affable sourire et lui énonçant : « En effet. Veille à ce qu’ils ne s’enivrent point trop mais prends toutefois soin de savourer la fête, mon ami. » Raynald lui étira un sourire amusé et se fendit d’un clin d’œil Il s’inclina bas face à la Princesse de Dorne et tourna les talons pour rejoindre les célébrations. Sous le complice regard des astres nocturnes, l’on se laissait bercer par les mélodies jouées à la fête. Les flagrances d’épice comme de vin se laissaient même porter aux narines, accompagnant la relative puanteur de la ville en contrebas. Seul face à la femme du Princesse, face à une personne de sang royal, il fallut un long moment à Oberyn pour trouver ses mots mais bien peu pour assembler son courage et hasarder :

« Pardonnez ma question, Princesse, mais… Pourquoi Aemon ? Pourquoi le Chevalier-Dragon ? Je… » Il y avait du trouble dans la voix du jeune homme autant que de l’incompréhension. Dépossédé d’Aube, le héraut des aurores laisse ses failles au grand jour pour finalement avancer dans un psaume fiévreux : « Je n’ai rien de l’exceptionnel Chevalier que les contes et histoires m’ont, jadis, présenté… »
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    Si la Princesse Daenerys Martell avait appris depuis longtemps à dissimuler ses émotions, il semblait bien qu'il n'en soit rien pour Oberyn Dayne, qui leva sur la femme de Maron un visage surpris et un regard étonné. Visiblement, il ne s'attendait pas à croiser l'ancienne Targaryen. Mais cela n'était pas une gêne, pour Daenerys, qui trouvait là au contraire intéressant de bousculer le jeune homme. Les gens surpris et mal à l'aise n'en étaient que plus sincères, lui avaient appris son expérience, car ils n'avaient pas le temps de mettre à bien une stratégie quelconque. Maron croyait en la loyauté et la fidélité des Dayne et de Oberyn en particulier, il lui avait déjà dit, par le passé. Pour autant, la Princesse, elle, savait qu'il fallait toujours garder au fond de son cœur le doute. Elle n'était pas Maron mais elle gardait les arrières de son époux. Ce n'était pas vraiment de la méfiance qu'elle avait envers le jeune homme, plutôt une curiosité qu'elle souhaitait développer afin de mieux le connaître et de comprendre le fonctionnement de cet homme qu'on disait bientôt marié à une Ferboys. Pour le moment, Daenerys était bien trop bouleversée par la ressemblance entre le jeune homme et son oncle, décédé aujourd'hui, pour se préoccuper du mariage de Oberyn. Chaque chose venait en son temps, cela aussi, le temps l'avait appris à la quarantenaire.

    Son arrivée face à Oberyn Dayne semblait avoir laissé le jeune homme quasi muet, car il parvint à peine à murmurer l'appel d'usage à l'égard de Daenerys. Patiemment, Daenerys attendit de voir comment il allait se reprendre, ne lâchant pas du regard cette réincarnation physique d'un Targaryen, chose étonnante à trouver à Dorne, il fallait bien l'avouer, quand on savait quelle était l'histoire de cet endroit. Cette histoire, Daenerys prenait plaisir à la raconter à ses trois enfants, à leur apprendre ainsi leurs origines mais aussi les durs temps qu'avaient connu leurs ancêtres. Mais loin d'oublier ses propres origines, Daenerys prenait le même plaisir à conter l'histoire de sa famille à ses enfants. Trystan, son aîné, y était très réceptif et cela encourageait la jeune mère à continuer dans cette direction. Maron ne s'y opposait d'ailleurs pas vraiment … Ces origines faisaient partie d'elle-même.

    Enfin, alors que Daenerys attendait déjà depuis quelques temps, le compagnon de ser Oberyn lui fit comprendre qu'il serait de bon ton qu'il réponde à la femme de Maron Martell. En effet, la jeune mère attendait bien une réponse, et de préférence, Daenerys aurait apprécié la recevoir avant que l'aube ne se lève sur Lancehélion. Visiblement, quelque chose perturbait profondément le jeune chevalier. Daenerys savait qu'autrefois, elle avait pu avoir ce genre d'effets, sur certains hommes, mais désormais, elle avait vieilli et se doutait que c'était plus son statut que sa beauté qui laissait Oberyn Dayne sans voix. Chaque âge a ses avantages, se répétait-elle, quand elle regrettait sa splendeur d'avant. Cependant, le jeune homme se reprit assez rapidement et Daenerys écouta avec plaisir ce qu'il disait de l'endroit où elle résidait depuis si longtemps, désormais, sans jamais en repartir. « -Vous me voyez bien curieuse, ser Oberyn, de savoir quel est le spectacle que donne à voir la Citadelle des Météores … Vous l'ignorez peut-être mais je n'ai jamais eu l'occasion de m'y rendre. » Maron avait déjà du visiter cet endroit -ou plutôt y planifier une rencontre- mais ce n'était pas le cas de son épouse et celle-ci était toujours curieuse sur Dorne. Le dornien continua sur sa lancée, lui disant qu'il devait en être de même pour elle. Daenerys eut un très léger sourire – de ceux qu'elle réservait aux situations publiques. Ce n'était ni spontané ni plein de joie, mais plutôt une esquisse de la sérénité qu'elle ressentait -ou prétendait ressentir, selon les moments. Sans prêter garde aux excuses du jeune homme, qui semblait singulièrement désolé de s'être montré trop insolent, Daenerys lui répondit avec sincérité -du moins, dans la mesure où la Princesse de Dorne peut l'être. «- Pour ma part, je dirais qu'il faut du temps et de la patience pour s'approprier la beauté de cet endroit … Comme pour ne plus s'y sentir étranger» Beaucoup de temps et beaucoup de patience, rajouta-t-elle in petto. A elle, cela lui avait pris des années et même après toutes ces années, si elle reconnaissait la beauté, elle avait toujours ce sentiment d'étrangeté.

    Tranquillement, Daenerys regardait à présent le compagnon de Oberyn, comme si elle s'attendait à ce qu'il les laisse, ce qu'il finit par proposer de faire, ce que la jeune mère salua d'un sourire. Elle n'avait pas besoin de témoin à cette scène, même si elle ne savait pas elle-même ce qui allait s'y passer. La Princesse salua d'un signe de tête l'homme qui les quittait pour aller accomplir son devoir. Se retrouvant seule avec Oberyn Dayne, Daenerys attendit tranquillement qu'il prenne l'initiative. Et finalement, cela vint. Pourquoi ? Il n'y avait strictement aucune réponse à cela et c'est pourquoi, avant de prendre la parole, la Princesse secoua lentement la tête. «- Pourquoi la pluie tombe-t-elle ? Pourquoi les étoiles brillent-elles ? Pourquoi les femmes portent la vie et les hommes la reprennent ? Je n'ai aucune réponse à aucune de ces questions pas plus qu'à la votre, ser Oberyn. Quand je vous ai aperçu, je me suis cru vivre le passé. Il y a évidemment la ressemblance physique qui est flagrante et aussi, sans doute, votre prestance … Mais vous avez raison sur un point. Je ne vous connais pas et ne peut savoir si votre personnalité correspond à celle de feu mon oncle. » Un instant, la Princesse s'abandonna à la nostalgie en observant la ville depuis la terrasse sur laquelle ils étaient tous deux installés. Enfin, elle ouvrit la bouche à nouveau. « -C'est pourquoi j'ai eu besoin de venir vous rejoindre ce soir, mon cher. Parce que j'ai besoin de savoir qui se cache sous les traits que j'ai pris pour ceux de mon défunt oncle ! ». Un petit rire sans joie fusa dans l'air. « -Mais une Princesse peut-elle vraiment connaître quiconque d'autre qu'elle-même? » Cette petite phrase était plus destinée à Daenerys qu'à Oberyn, car en effet, Daenerys savait que tous agissaient en fonction de son statut et qu'en conséquence, beaucoup lui cachaient leur vérité. Son regard clair vint à nouveau s'attarder sur ser Oberyn. « -J'espère que vous pardonnerez à la Princesse le fait d'avoir été plus femme qu'épouse ce soir. Mais il est vrai qu'en vous voyant, je n'ai pu m'empêcher de réagir. J'imagine que demain, le Palais sera empli de ragots … Ce n'est pas si différent du Donjon Rouge, savez-vous ? La nature humaine est semblable en chaque lieu. » Cela aussi, elle l'avait appris avec le temps.


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Oberyn Dayne

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Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux.


Il y avait une dimension angoissante à se retrouver seul face à la Princesse de Dorne, face au Sang du Dragon débarqué de Port-Réal il y a de cela bien des années. Des années qui n’avait, pas vraiment, pesé sur la plastique de l’épouse du Prince Maron. Oberyn se souvint la première fois qu’il l’eut aperçu, bien des années auparavant. Il était encore un gamin écuyer au Service de Ser Waymard Estremont, point un homme fait versé dans la Chevalerie et portant Aube à son poing, désormais ganté. Il était plus que probable que la jeune femme ne se souvienne pas de leur première rencontre. Pourquoi mentionner cela comme une rencontre de toute façon ? S’était la première fois que l’Héritier de la Maison Dayne des Météores se rendait à Lancehélion et il se trouvait dans un bazar dont il avait, depuis bien longtemps, oublié le nom… Il se souvint la survenue du Prince Maron, équipé de Pied en Cap de sa tenue de combat et brandissant la lance comme le bouclier frappé des Armes de Lancehélion. La plèbe en fut surexcitée et Oberyn en eut le souffle coupé, totalement absorbé par cette légende Seigneuriale défilant sous ses yeux. Il n’en nota pas la retenue de la foule au passage du Sang du Dragon, ni les quolibets de certains illuminés. Il se voyait juste offrir le spectacle d’un idéal couple de suzerains qu’il chercha, longtemps, à singer… Avant de déchanter ?

Bien des années s’étaient, depuis, égrenées. Bien des événements étaient venu émailler l’existence de l’Epée du Matin et plus encore serait à même de bafouer ses convictions comme sa détermination… Autant de choses que le jeune homme ne soupçonnait pas encore. Il ne parvint pas à garder masque imperturbable face à la Princesse, sa non maitrise des convenances comme de l’Art du Paraitre en société s’apparentant à une criante faiblesse. Il ne fut pas surpris d’apprendre que la Princesse ne s’était jamais rendue aux Météores, même durant ses années d’absences. Il en vint même à se demander si elle avait, ne serais ce, que quitté une seule fois Lancehélion depuis son arrivée dans la plus septentrionale région de Westeros. « Cela serait, pourtant, un honneur pour nous que de vous y recevoir…  » Hasarda t’il en rivant ses yeux sur le désert, cherchant à percer le champs de dunes et le voile nocturne pour laisser ses yeux bleus pailletés d’Améthyste toucher les Montagnes Carmin de son enfance. Et au-delà, la ville de ses premiers exploits. Peut-être que ne plus regarder une personne de rang Princier était une insulte ? C’est ce qu’il finit par se dire quand la jeune femme vint à lui parler du temps nécessaire pour apprécier la beauté de ces lieux. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, le Chevalier des Météores lui adressa un affable sourire où l’on pouvait, toutefois, lire un semblant de détresse. « Je n’en doute pas, votre Altesse… Malheureusement, le temps est un luxe dont je ne dispose point réellement.  »

En effet, il ne pourrait point s’éterniser ici. Représentant la Couronne de Dorne dans la Guerre contre les Insulaires, Ser Oberyn devrait fort vite quitter la capitale Dornienne pour s’en retourner vers ses terres et participer à l’effort de Guerre. Certes, l’on ne partirait pas affronter les Pirates des Iles de Fer avec une armée conséquente, mais il faudrait participer à la mise en branle de la fine fleur des soldats de la Maison Dayne. Et par la même occasion, coordonner les déplacements des forces de nombreuses autres maisons se mêlant au conflit. Une atroce pensée vint à traverser l’Esprit du Jeune Homme : de combien de morts seraient responsables ses ordres militaires comme ses talents de stratège ? Il resta silencieux, ses yeux rivés sur les lèvres de la Princesse de Dorne quand elle lui égrena un certain nombre de fait que ses connaissances générales étaient bien incapable d’expliquer. Le prenait-elle pour un Mestre ? Il n’en avait point l’allure comme la carrure. Bien que son esprit se soit intéressé à quelques domaines de connaissance pour parfaire sa psyché et l’éveiller aux nécessités de son rôle. Gloire en soit rendue à ses maitres disparus sur les routes, qu’ils soient de la Couronne comme de l’Orage… Il sentit ses pommettes de rosir dès l’instant où elle mentionna sa ressemblance physique avec le Chevalier-Dragon, déchantant toutefois quand vint l’instant de comparer leurs auras respectives. Il la laissa terminer, comme l’imposait le protocole, mais ne manqua pas de rebondir d’une voix qui n’avait point un timbre sucré : « Aemon Targaryen du fut un Chevalier des plus distingué au cœur des plus distingué et maniant une épée des plus distinguées, Princesse… Moi…  » Il soupira. « Je ne possède qu’une Epée des plus distinguées.   » Dans un maudit réflexe, il en vint à passer la main par-dessus pour empoigner la fusée de son have estramaçon familial. Il ne rencontra que le vide. Oubliant qu’il avait laissé son arme au râtelier pour cette soirée, dans l’espoir de ne pas violer les lois de l’hospitalité en n’ouvrant pas de l’aine jusqu’au plexus un Ferboys des plus fort en gueule. Il se sentit penaud et fut pris d’un petit rire en laissant sa main gantée d’un sombre taupe retomber le long de son corps.

« Parfois, j’en viens à abhorrer ce titre et tout ce qu’il impose… Cette permanente quête de l’excellence comme cette bourdonnante rumeur de chacun de mes actes comme de mes échecs. L’on vante mes actes durant les escarmouches de la Procession ? Ils ne sont là que pour me rappeler la perte de quatre frères d’arme bien aimés…  » Oberyn Dayne, l’Epée du Matin, le Dragon Pâle comme le Champion de la Maison Martell se livrait plus que de raison. A croire que le râpeux vin Dornien avait eu raison de sa mesure pour élargir ses failles et exposer ses doutes. Il poursuivit : « Parfois… Parfois j’en viens à souhaiter me voir drappé d’un manteau blanc. Rejoindre la Garde Royale serait le plus immense des Honneurs comme le plus noble moyen de laisser choir de mes épaules toutes ces responsabilités. Celle d’un titre magnifié par bien des prédécesseurs, celle de la survie d’une des plus Noble Famille de Dorne, celle de la vie des soldats qui combattront sous mes ordres…  » Il soupira une nouvelle fois, finissant par hausser les épaules en rivant son regard dans celui de Daenerys. « J’imagine qu’en cela, je suis semblable à votre Oncle…  » Il serra fort son poing ganté de taupe, crispant un instant sa mâchoire avant de déporter son regard au loin, vers ces Terres invisibles qui seraient, un jour, sous sa protection. Puis, il en vint à déclamer : « Ça serait de la couardise...  » Avança t’il avant de se maudire pour sa propre insolence. En substance, il insultait la mémoire d’un memenbre de la Famille Royale. Alors, il en vint à poursuivre : « Je ne suis pas un couard... J’ai bien des défauts, bien des vices comme des tares mais je ne suis pas un lâche… J’ai conscience que personne d’autre que moi n’est à même d’endosser les responsabilités dont les Sept m’ont chargé. Mais j’ai aussi conscience de toutes mes failles comme mes faiblesses et mes doutes peuvent devenir une force. Je ne suis pas l’exemplaire Chevalier que fut votre Oncle, et ce même si je lui ressemble… Mais dans cette ressemblance, certains trouveront peut-être le Charisme à même de me dresser en Parangon derrière lequel tout le monde s’élève…   »

Maladroit et malhabile, on avait toutefois appris au jeune home à assumer ses propos. En substance, il se sentait accablé de plus grandes attentes maintenant qu’on le comparerait à une légende disparue. Des attentes d’exemplarité qu’il se devrait d’assumer comme de magnifier. Il est l’Epée du Matin après tout, il est bien capable de se transcender ! Affable, il adressa un sourire à la jeune femme et des excuses bien maladroitement formulées : « J’ai dû vous paraitre bien insolent comme imbu de ma personne dans cette diatribe. Je vous prie d’excuser mon… Audace, Princesse. » Il fut touché par les propos de la Targaryen devenue Martell et lui offrit un sourire enjôleur, de ceux qu’il réservait à ses plus proches amis. Il se montra toujours aussi entier quand il s’inclina une nouvelle fois, dans une parodie de révérence, pour susurrer :  « Votre Serviteur, Princesse. Qu’il me soit permis de vous offrir, sur mon Honneur comme sur celui de ma Maison, toutes les réponses à même de me connaitre aussi bien que vous ne vous connaissez vous-même…  » Son regard bleuté aux reflets d’Améthyste se fit flamboyant alors que sa crinière d’or argentée fut soulevée par un zéphyr venu du désert. Et Ser Oberyn de conclure :

« Je n’ai que mépris pour les rumeurs à mon égard… Tant et tant courent sur ma personne depuis cette procession qu’un de plus ne saurait me rendre chafouin, votre altesse. »
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Daenerys Martell

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    Effectivement, Daenerys Martell n'avait pas eu l'occasion de découvrir Dorne dans chacun des fiefs des vassaux de Maron depuis qu'elle l'avait épousée, quinze ans plus tôt. En effet, son époux l'avait jalousement gardé caché derrière les murs de leur demeure princière. On ne pouvait pas dire qu'il avait été évident pour Daenerys de s'acclimater à ce qu'elle considérait dans les premiers temps comme une prison, alors qu'elle venait juste de quitter l'étouffante atmosphère de Donjon Rouge. Cela avait pu être objet de conflits et de disputes dans leur couple. En effet, même si devant le public réuni -c'est à dire les Dorniens- Daenerys pouvait passer pour une parfaite épouse, elle n'hésitait pas en privé, à dire ce qu'elle pensait sincèrement à Maron, y compris si cela devait le froisser et lui déplaire. Le tout était de le dire au bon moment et de la bonne manière, elle en était convaincue.

    Dernièrement, de fait, Daenerys et son époux, avaient eu une querelle à ce sujet. Son époux était allé jusqu'à Port-Réal sans même lui proposer de l'y accompagner. Certes, le voyage était long et difficile, mais pour autant, Daenerys savait que c'était là une chance quasiment unique pour elle de voir sa famille. Or, cette chance, Maron l'avait réduit en poussière sans plus s'inquiéter d'elle. Du moins, c'est ce qu'avait pensé la Princesse avant que son tendre mari ne prenne le temps de se dévoiler, lui apprenant qu'après toutes ces années, il craignait toujours de la voir partir pour ne plus revenir. Mais le Prince de Dorne ne s'y était pas trompé en la faisant mère. En mettant au monde ses enfants, Daenerys avait été attachée à tout jamais à cet endroit. Son instinct maternel rendait impossible toute fuite … Mais Maron en était toujours inquiet et même si il ne le disait pas ainsi, il couvait son épouse comme le lait sur le feu, craignant de la voir disparaître. Ce genre de peur était difficilement contrôlable et Daenerys n'avait rien d'autre à y répondre que sa présence attentive et douce aux côtés de celui qu'elle avait épousé.

    La petite phrase de Oberyn Dayne fit cette fois sourire la Princesse d'un vrai sourire joyeux. Effectivement, les Dayne étaient fidèles à son époux et nul doute qu'ils considéreraient comme un bel honneur que de voir Daenerys Martell s'y rendre afin de découvrir la Citadelle des Météores. Ne pouvant prédire l'avenir, la jolie quarantenaire salua toutefois la proposition avec plaisir car elle aurait certainement grande joie à découvrir l'endroit où avait grandi Oberyn. « -Qui sait ce que la vie me réserve à ce sujet ? » Elle ne pouvait pas s'avancer plus sur ce sujet car elle respectait la prééminence de Maron sur ce genre de décisions. Néanmoins, c'était le moment de lancer une petite pique au jeune homme, sosie de Aemon Chevalier-Dragon. « -Peut-être pour un mariage, n'est-ce-pas, ser Oberyn ? ».

    Le rapport de Oberyn Dayne au temps semblait un peu torturé. In petto, Daenerys s'en amusa. Il était parfois drôle de voir combien les jeunes gens semblaient avoir peur de ne pas avoir le temps. En vérité, c'était plutôt la Princesse, du haut de ses 42 ans, qui aurait du craindre le passage du temps. Car il était vrai que si son corps et son visage n'avaient pas été altérés autant qu'elle avait pu le redouter, la jeune mère était pour autant loin d'être une accorte et jeunette Lady. Pourtant, le temps était devenu un allié pour la Princesse, car il lui avait appris tant et tant de choses. Un jour, elle le lui souhaitait, le Chevalier des Dayne apprendrait ainsi que le temps n'était pas forcément un ennemi à combattre mais qu'il pouvait se transformer en ami fin et intelligent. « -Chacun a ses responsabilités, Oberyn Dayne. J'espère que les vôtres ne pèsent pas trop lourdes sur vos épaules ». A quoi bon lui parler de choses qu'il n'était pas encore en mesure de comprendre ? Daenerys jugeait cela plus sage de le laisser faire ses propres expériences. Le temps allait se charger de faire comprendre à Oberyn tout cela.

    Pour le moment, c'était un Chevalier bien perdu que la femme de Maron Martell avait à ses côtés. Il semblait se demander quel était son rôle sur ce Continent et peinait à trouver sa place et les propos de la Princesse ne l'avaient absolument pas aidé dans ce sens. Pourtant, quand elle l'avait aperçu, jamais Daenerys n'aurait pensé de cet homme qu'il avait tant de faiblesses. Elle découvrait de fait un pan de la personnalité de Oberyn Dayne qu'elle ne s'attendait pas à voir. De fait, elle s'étonnait même que le jeune homme ose lui montrer cela, à elle, qui était sa Princesse. C'en était très étonnant pour Daenerys et presque déstabilisant, alors qu'elle était pourtant très habituée à ce genre de situations.

    Un instant, la jeune femme garda le silence, se demandant que répondre à tout cela. Observant l'animation de la ville, même à cette heure de la nuit, la Princesse hocha lentement la tête. « -Je crois qu'il est sage de ne pas s'occuper des ragots, mais il convient également de ne pas les alimenter de son propre gré. Néanmoins, je dois bien vous avouer, mon cher, qu'en tant que Princesse, j'ai beau faire, il y a toujours un murmure qui court. L'un annonce ma prochaine grossesse -à mon âge avancé, cela prête à rire- l'autre annonce que le Prince et moi-même nous sommes disputées et que j'ai menacé de le quitter. D'autres encore se mêlent de parler de mes origines et critiquent mes enfants, à qui j'aurais transmis de mauvais traits de caractère comme la faiblesse ou la lâcheté. Et vous savez comme moi que ce sont des insultes importantes pour tout Dornien ! ». En bavardant ainsi, Daenerys essayait de rassembler ses esprits. « -Me suivriez-vous jusqu'à un endroit plus confortable, ser Oberyn ? Il semble que finalement, le sommeil me quitte et j'aurais plaisir à discuter avec vous. » Ce n'était finalement pas une vraie demande, car Daenerys n'imaginait même pas un instant qu'il puisse refuse. Joignant le geste à la parole, la jeune femme désigna sur la terrasse un endroit où ils pourraient s'asseoir plus confortablement. Le bruit de la fête altérait légèrement le calme de l'endroit, mais cela n'était pas dérangeant. Prenant place, Daenerys désigna la place à ses côtés à Oberyn Dayne. «-Puisque comme vous me l'avez dit, autant que je profite de votre compagnie.» La Princesse prépara lentement ce qu'elle voulait demander. «-Tout comme je n'ai pas eu l'occasion de venir à la demeure des Dayne, je dois bien avouer ne pas bien connaître votre famille, ser Oberyn. Avez-vous nombreux frères et sœurs qui vous attendent chez vous ? » Une question anodine pour commencer.

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Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux.


Il ne savait pas réellement pourquoi il s’était confié ainsi à la plus importante comme noble Dame de Dorne, à une descendante du sang du dragon et à une princière personne affiliée à la dynastie royale gouvernant Westeros. Il n’en savait rien mais n’avait pas l’impression que la Princesse de Dorne serait de celle qui le jugerait faible car il aurait eu la franchise d’exposer ses doutes comme ses failles. Après tout, il était parfois bien plus hypocrite de se faire parangon de force comme pilier inébranlable pour s’écrouler dans les moments les plus importants, ceux où les décisions que nous sommes amenés à prendre peuvent sauver comme couter un extraordinaire nombre de vie. Puis, il fut pris d’un doute affreux, un doute qui lui noua les entrailles comme l’auraient fait les blancs anneaux d’un grand serpent nommé la peur. Qu’adviendrait-il de lui sir la Princesse venait à tout exposer à son époux ? Il en frissonna, crispant sa mâchoire et maudissant silencieusement sa bêtise pour ainsi parler sans jamais réfléchir, fonctionnant comme l’aurait fait un animal des plus sauvage : uniquement par l’instinct. De tous les nobles héritiers de Dorne, il semblait bien être le moins à même de se placer sur l’échiquier des trônes afin d’y jouer un rôle important. Il se compartimenta donc de mutisme, accueillant les phrases comme les bons mots de la jeune femme avant de laisser, une nouvelle fois, son entier caractère lui faire défaut quand elle lui mentionna une union qui lui avait valu, par le passé, un éprouvant voyage comme un entretiens particulier avec le Seigneur son époux :

« Je doute voir le Prince Maron répondre favorablement à une invitation pour célébrer pareille union… » Et il se mordit la lèvre immédiatement, maudissant son impulsivité comme sa nature abhorrant les détours qui lui intimait de répondre, souvent, tout de go. Il prit le temps de respirer, inspirant avant de donner visage affable à ses propos, affligeant Daenerys Martell d’une moue enjouée pour prononcer : « Néanmoins, il n’y aurait pas plus grand honneur pour votre serviteur que de compter couple Princier dans ses invités. » Il soupira pour dissimuler son malaise et chercha à imaginer comment le Seigneur son Père se serait tiré de cette mauvaise situation. Le Seigneur son Père ne se serait jamais trouvé dans pareille situation… Il n’appartenait qu’à lui de corriger ses erreurs et il laissa donc parler sa profonde affection pour les terres de son enfance : « Quoi qu’il en soit, Dame ma Mère serait ravie de vous accueillir en nos murs comme de vous faire découvrir nos terres. Il y fait bon vivre et vous y trouveriez des gens que la différence ne… Chagrine point ? »

Euphémisme. La Noblesse comme la Chevalerie Dayne avait beau vouer un culte aux Sept, beaucoup des petites gens priaient le culte Rhoynar propre aux Dorniens des Sables comme des Littoraux. L’on trouvait même, dans l’enceinte de la cité, d’éparpillées Chapelles dédiées aux cultes rependues dans le reste du monde, certains des marins faisant escale aimant à s’agenouiller devant des stèles vantant le Dieu de la Lumière. Combien de fois Oberyn avait-il entendu que la Nuit était Sombre et Pleine de Terreurs alors qu’il déambulait dans les ruelles de sa cité ? D’aussi loin qu’il s’en souvienne, ses terres étaient synonyme de tolérance comme d’unité. Preuve en était faite de Ser Raynald qui les avait délaissés, homme de basse extraction à la peau noire, il s’était fait une place dans la hiérarchie des Météores à la seule force de sa foi comme de ses compétences. Si seulement Dorne pouvait, toute entière, fonctionner ainsi… « Votre éternel obligé… » Hasarda t’il en réponse à la volonté Princière de converser dans un endroit plus propice à la discussion. Il emboita le pas de la jeune femme mais prit sur lui de ne pas appliquer les chevaleresques convenances en ne lui présentant pas son bras. Ne pas réagir à son propos sur la rumeur ne voulait pas dire qu’il n’y était pas sensible et ce genre de geste n’aurait fait que desservir l’image de la souveraine. Tout en continuant à égratigner la sienne. Il n’avait pas vraiment besoin de ça pour l’heure… Il ne manqua pas d’arquer un sourcil devant l’interrogation. Il aurait pu demander si elle ignorait vraiment tout de ses vassaux, mais il ne le fit pas… Son insolence avait déjà été beaucoup trop importante dans cet entretien. Aussi, l’Epée du Matin se contenta de déclamer :

« J’avais beaucoup de frères et sœurs, mais les Sept ont jugé bon d’en rappeler bon nombre auprès d’eux… » Pâle Dragon sembla voir son regard voilé d’une brume de tristesse à la simple évocation de ceux qu’il jugeait trop rapidement disparus. Mais qui était-il pour remettre en question les choix de Sept Déités ? Il n’avait, toutefois, jamais réellement cessé de les pleurer comme de les regretter… « Lady Lilia est de trois ans ma cadette. Elle ne réside plus aux Météores, s’étant mariée à l’Héritier de la Maison Mullendore pour cimenter l’alliance de paix que souhaite le Seigneur mon Père dans les Montagnes Rouges. » Il n’aimait guère son époux de prime abord tant ce dernier méprisait la Chevalerie Dornienne, estimant qu’elle n’était qu’une pâle copie de celle du Bief. Cependant, Oberyn avait fini par aimer le père comme ses neveux, n’ayant point encore connu le second d’entre eux. « Rhaegal est âgé de 20 ans et brille par ses nombreuses connaissances… Il eut été un Seigneur Idéal à ma place. » De tous temps, Oberyn avait considéré son cadet comme étant le plus apte à assurer le rôle de Seigneur des Météores une fois leur père trépassé. La guerre contre les Fer-Né rendrait peut être cela possible… Le Chevalier poursuivit : « A 16 ans, Talia a tout d’une beauté mais rien d’un Lady... Les prétendants se succèdent mais ils sont tous éconduits par cette sœur qui aime plus à jouer de la lance et de l’épée que de l’aiguille… Erayn, de 4 ans son cadet, sera un brillant Chevalier. S’il cesse de nourrir son caractère rebelle dans d’interminables chevauchées nocturne comme dans l’escalade de nos édifices. » Avança t’il avec un sourire aux lèvres. Comment le blâmer alors que, lui-même, s’était fendu des mêmes attitudes à son âge ? « Mère ne cesse de répéter qu’à neuf ans, Cowin a déjà lu plus de livres que tous ses frères réunis. Elle emphase, mais ce jeune frère est un être doux et avide de connaissance. Si bien qu’il est moqué par mes frères d’armes comme étant promis à une vie de Mestre. » Comment ne pas douter de la destinée de Chevalier pour un enfant qui, à la vue du moindre étranger, va chercher refuge dans les jupes des femmes de la famille comme dans les pattes de Veilleur, le Limier à poils d’or. Ne restait plus qu’un bouton de rose à décrire : « Quant à Kyara, elle nous régale d’exquises mélodies du haut de ses Sept ans et se passionne pour les leçons de calcul que lui offre son ainé. Les Sept nous ont offert le luxe d’une fratrie pour laquelle je serais prêt à tout sacrifier… »

Il l’aurait fait sans sourciller si cela avait pu préserver l’existence de tous ces cadets que divers incidents avaient occis. Précédemment, la Princesse Daenerys avait mentionné la pression pesant sur ses épaules comme la responsabilité qui pouvait l’accabler. Ils étaient la plus importante. L’obligation de veiller à leur survie comme à la pérennité d’une famille noble qui avait traversé les âges comme les conflits ou les hivers. Ils étaient la raison pour laquelle il s’exerçait chaque jours afin de s’approcher de la perfection. Et dans une boutade, qu’il serait probablement le seul à trouver drôle, Oberyn conclut :


« Chercheriez-vous un parti pour l’un de vos enfants, Princesse ? »
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Daenerys Martell

Daenerys Martell
Princessse de Dorne

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    La Princesse de Dorne n'était pas une femme comme les autres et chaque jour son statut lui était rappelé. Par la façon dont on s'adressait à elle. Par la manière dont elle se vêtait. Par le regard qu'on portait sur sa personne. Par les devoirs qui lui incombaient. Bref, quelque soit la manière dont cela était démontrable, Daenerys ne pouvait oublier un seul instant qui elle était, ni quelles étaient ses origines. C'était parfois -souvent?- lourd à supporter, surtout quand elle était plus jeune et où elle aurait voulu conquérir sa liberté, s'enfuir sur le dos d'un cheval, voguer sur les Océans … Tout sauf être la respectable Daenerys Targaryen. Si elle avait pu, alors, elle aurait refait sa vie, loin de Donjon Rouge, auprès de son cher demi-frère, qu'elle avait aimé d'un amour pur et si précieux. Ils auraient alors mené une vie follement enthousiasmante, loin des frasques de la Cour. En lieu et place de cette vie idéalisée qu'elle rêvait adolescente, Daenerys avait bien connu le voyage et l'exil, mais auprès d'un Dornien, Maron Martell. Oh, elle lui avait résisté. De longs mois durant, Maron avait du supporté la froideur d'une épouse qui se refusait à lui, autant que cela était en sa possibilité. Oui, Daenerys avait fait voir les côtés les plus sombres de sa personnalité à son époux, car elle refusait d'abandonner des chimères. Et à son arrivée, beaucoup avaient dit qu'on ne pouvait imaginer couple plus mal assorti que le leur. La blonde et le brun, les Targaryen et les Dorniens. Ces vilaines langues de vipère avaient finalement eu tort.

    Mais qu'en serait-il concernant Oberyn Dayne et Edarra Ferboys ? Seraient-ils eux aussi, mal assortis mais bien unis ? Qui allait prendre l'ascendant sur l'autre, dans ce mariage qui n'avait rien de merveilleux aux yeux de la Principauté de Dorne ? Toutes ces questions, Daenerys se les était posées dès l'instant où elle avait appris cette union. Désormais, elle avait devant elle une des personnes les plus à même de lui répondre concernant ce mariage. La remarque spontanée de Oberyn Dayne amusa Daenerys, bien qu'elle n'en montra rien. Ainsi, il savait parfaitement que Maron et elle-même n'avaient aucune sympathie envers ces fiançailles ? Du moins, montrait-il ainsi qu'il n'était pas un ignare stupide. Quoi que Daenerys ne l'avait jamais soupçonné d'en être un pour être tout à fait exacte. Oberyn Dayne lui semblait au contraire plutôt clairvoyant. Il tâcha de se rattraper comme il le pouvait et très gentiment, la Princesse le laissa faire pendant qu'elle réfléchissait à sa propre stratégie.

    « - Il est vrai que cette union peut sembler for étrange, ser Oberyn. Oserais-je vous demander pourquoi elle a eu l'heur de vous plaire ? » Bien sûr qu'elle osait. Plutôt deux fois qu'une et sa formulation n'était que purement rhétorique. Poser la question tout de go à ce jeune homme n'était pas une des choses que pouvait craindre la Princesse. Daenerys Martell n'avait aucun complexe à poser les vrais questions, en présence de ce jeune homme. La discussion qu'ils avaient là pourrait avoir des conséquences certaines sur l'avenir de Dorne et Daenerys ne comptait donc pas manquer une quelconque occasion d'obtenir les informations nécessaires à la survie de la Principauté. Oberyn était fidèle, lui avait dit et répété Maron et son épouse voulait bien y croire. Pour autant, elle ne se privait pas des questions qui lui semblaient utiles.

    Néanmoins, si Daenerys avait décidé de ne pas s'encombrer de trop de formalités, elle n'était pas étonnée de voir qu'il n'en allait pas de même pour Oberyn Dayne. Évidemment, personne n'arrivait à oublier qui elle était et cela se sentait toujours dans leur rapport avec elle. Ainsi allait les choses, Daenerys n'y pouvait rien et elle avait fini par en prendre son parti, aussi difficile cela ait pu être. Et depuis qu'elle avait des enfants, les choses étaient différentes ; avec Maron et ses trois enfants, elle n'était qu'une mère et une épouse. Et c'était extrêmement reposant...

    Malheureusement, ce genre de moments étaient très rares. Trop rare.
    Alors qu'ils étaient maintenant assis, Daenerys écouta plaisamment Oberyn Dayne raconter sa famille. C'était là une bien grande fratrie et la Princesse en était impressionnée. Elle-même n'avait eu que trois enfants, mais son âge assez avancé à l'heure de son mariage en était peut-être la cause. De toute façon, après la naissance de son dernier enfant, Daenerys avait jugé qu'elle avait rempli son rôle et qu'une autre grossesse serait trop fatigante, pour elle. Maron n'avait pas semblé gêné, les mois passant, que son épouse n'ait pas d'autres enfants et cet équilibre avait paru leur convenir. Souriant à l'énoncé des qualités des différents frères et sœurs de Oberyn, Daenerys n'émit cependant aucun commentaire : il lui suffisait d'entendre Oberyn pour comprendre qu'il avait un sens de la famille développé.

    La question de Oberyn méritait une certaine attention. Des partis pour ses enfants ? Elle-même avait souffert de ses fiançailles arrangées, mais elle devait bien avouer qu'elle se doutait qu'il en irait de même pour ses propres enfants. Ainsi allait le monde. « -Non pas encore, ser Oberyn. Je sais bien que ces choses-là arrivent plus vite que les mères ne se l'imaginent, mais mes enfants ne sont pas encore en âge de se marier ». Bientôt, cependant, sans doute, Maron prendrait des arrangements en ce sens. «- Les alliances par le mariage sont très importantes, je ne le nie pas. Néanmoins, si mes enfants peuvent encore quelques temps ne pas le savoir, cela me conviendrait. » Elle parlait là comme une mère et non comme une Princesse, elle le savait. «-Avez-vous conclu pour Rhaegal et Thalia des alliances, ser Oberyn ? Comme vous venez de le faire pour vous-même, si j'ai bien compris. » L'occasion était trop belle de le piquer une nouvelle fois sur ce sujet. Daenerys sourit pour adoucir ses propos, néanmoins. « -S'allier par le sang et la descendance reste cependant de nos jours encore le meilleur moyen de s'assurer de ses alliés. » Petite phrase anodine. Maron et Daenerys auraient-ils à marier leurs enfants pour s'assurer de l'emprise des Martell sur Dorne ? Et si oui, avec qui allaient-ils faire alliance dans les années à venir ? La question était ouverte.

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Oberyn Dayne

Oberyn Dayne
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• Epée du Matin •
◌ Vision du Guerrier ◌
• Champion de la Maison Martell •

« Honneur, Loyauté, Sacrifice. »

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Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux.


L’on avait fini de déambuler sur les claires et propres dalles du palais de Lancehélion. Jadis, il avait éprouvé ces pavés en compagnie d’une bien agréable compagnie, par une nuit aussi sombre quoi que bien moins fraiche. Un instant, Oberyn vint à se demander ce que pouvait bien devenir sa douce amie ? Il ne trouva aucune réponse en l’instant, préférant river ses pupilles comme son attention sur la figure Princière. La royauté de son interlocutrice avait le don de le rendre mal à l’aise, mais il surmontait peu à peu ses gènes, se montrant toujours aussi franc et direct qu’à l’accoutumé. L’on finit par s’installer confortablement alors qu’Oberyn en termina de ses énonciations comme de sa galéjade. Il figea, toutefois son visage en un masque contrit quand Daenerys Martell vint à rebondir sur le sujet de ses fiançailles. Son union avec Dame Edarra avait eu le don de faire couler beaucoup de fiel. Il s’était même, en personne, déplacé jusqu’à Lancehélion pour renouveler ses vœux d’indéfectible fidélité à un Prince qui l’avait reçu et traité comme un fidèle vassal. Autant dire que le sujet avait le don de le rendre amer et désagréable. Il prit toutefois sur lui de ne pas montrer sa contrariété, se contentent de soupirer avant de jeter un regard vers les étoiles. La Princesse Daenerys l’avait elle-même avancé précédemment… Pourquoi la pluie tombe-t-elle ? Pourquoi les étoiles brillent-elles ? Pourquoi les femmes portent la vie et les hommes la reprennent ? Pourquoi s’était-il épris de Lady Edarra ? Il soupira et tenta d’offrir une convenable réponse à son interlocutrice de très haut rang :

« Je ne sais que répondre à cela… » Il haussa les épaules d’un air désemparé. Le questionnement venant d’une femme dont l’union fut à l’origine de bien des troubles dans la principauté, il avait le plus grand mal à en accepter le bien fondé. Mais il n’en fit pas état. Tous n’avaient pas l’air de balayer devant leur porte avant de remettre en cause sa lucidité. Comme sa loyauté. Car pour Oberyn, il était bien question de cela en l’instant. Il laissa son regard courir dans le vague : « Peut-être est-ce parce que, lors de mes classes d’écuyer, elle m’a charmé dès ma visite des Osseux. Elle devint, ainsi, la dame à qui je jetais toujours de tendres regards. Interminablement, j’eu à lever les yeux pour la regarder, faisant le vœu qu’un jour nos regards se croiseraient sur un plancher égal. Peut-être est ce pour cela… » Il soupira. Il mentirait en disant que la beauté de sa Dame n’avait pas influé sur son choix. Lady Edarra restait, à ses yeux, l’une des plus belle femmes qu’il eut jamais fréquenté et son sourire avait dû en enjôler plus d’un. Preuve fut faite de l’importante file de courtisans comme de prétendants qui vinrent quémander sa main aux Osseux. A terme, le Chevalier des Météores reprit : « Ou peut-être est-ce que, là où tous voient l’Epée du Matin à l’étincelante destinée, elle s’est intéressé à l’homme dissimulé derrière le titre… Peut-être est-ce parce qu’elle a su quitter le confort des Osseux pour s’en venir jusqu’à Salvemer me retrouver, là où j’ai pour la première fois fait couler le sang de la Seiche. Là où j’ai vu dans ses yeux qu’elle fut apeurée par mon absence, terrifiée par mon hypothétique trépas… »

Oui. Peut être étais ce un peu pour tout ça… Il se garda, toutefois, bien de mentionner ses doutes comme ses failles sur cette hypothétique union. Les rumeurs comme les missives échangées par les deux promis avaient eu don d’ébranler sa volonté de s’unir à la douce. Sa participation à la tentative d’éclosion d’une nouvelle rébellion Feunoyr fut le point culminant de sa circonspection. En soi, il était ravi d’aller porter la Guerre contre les Fer-Nés. Absence et distance seraient à même de rebattre les cartes de cette relation. De cette tortueuse relation. Plus que jamais, il doutait du bienfondé de son union. Mais il n’en dirait rien, estimant devoir être le seul maitre de ses choix. Ainsi se renoua le fil de la conversation. De toute évidence, la Princesse n’avait pas apprécié sa galéjade comme une boutade, répondant le plus sérieusement du monde au sujet. Oberyn se fit, dès lors, fort de ne pas renchérir, gardant le mutisme attendu en pareille situation. Dans un certain sens, il comprenait ses propos. Il n’avait jamais véritablement gouté l’Union de sa Sœur à un Chevalier du Bief alors qu’elle méritait la main d’un véritable Seigneur de Dorne. Mais qui était-il pour remettre en question les choix de son père ? D’autant que Lady Lilia paraissait plus épanouie que jamais dans son Mariage… Au grand damne de Ser Trebor. Néanmoins, la suite ne fut pas au gout du jeune homme dès lors que la notion d’alliance fut accolée aux possibles mariages de ses frères et sœurs… Il crispa même sa mâchoire lorsque la Princesse sembla avancer le fait que sa propre union était un moyen détourné d’unir les Lances de Ferboys aux Epées des Météores. « Non… » Répondit-il froidement au sujet de son frère comme de sa sœur. Avant de poursuivre : « Un temps, Rhaegal aurait pu épouser un Lady Forrest. Mais c’est un projet qui est tombé dans l’oubli. » Il était un peu plus froid, bien plus cassant dans son propos. Oberyn n’avait jamais apprécié les sous-entendus visant à remettre en cause son allégeance. C’est ainsi qu’il avait perçu les propos de la Princesse, comme si son Alliance avec une Ferboys en faisait un nouveau pion sur l’échiquier de leur ambition. Il fulminait mais ne le montrait guère, cherchant à dissimuler son enflammé caractère Dornien sous un masque de froide neutralité propre à sa fonction. Lentement, il se mit à déclamer :

« Si mon union avec Lady Edarra se voit un jour prononcée, j’épouserai la femme et non sa cause… » Pâle Dragon noua ses doigts au-devant de son visage, ne laissant plus que ses yeux visible alors que sa mâchoire crispée se fit lentement l’écho de ses plus intimes pensées : « Je suis un serviteur du Prince Martell, son plus loyal sujet... Au point de me voir offrir la responsabilité de mener les troupes Dorniennes contre la Seiche. Pendant que nos Princes resteront dans le confort de leur Palais… » De prime abord, il avait considéré cela comme le plus insigne des honneurs. Puis, l’un de ses oncles l’avait ramené à la réalité. En assumant le commandement, il aurait sur les épaules le poids des rivalités entre les Maisons. Il aurait à rendre des comptes aux Nobles Seigneurs pour chacun des combattants de leur Maisonnée trépassé sur ces îles fortes éloignées. Il aurait à garantir la discipline comme préserver la paix avec des combattants de contrées que, beaucoup, détestaient. Il serait responsable de la vie de chacun et dans le pire des cas, cela serait son échec. Non celui du Prince. A méditer la chose, elle donnait l’impression d’être un cadeau potentiellement empoisonné. « Je ne porte qu’un Ferboys dans mon cœur quand j’en méprise légion. L’un d’entre eux c’est même donné en spectacle sous vos yeux… » Asafa, ce triste sire, goutterait un jour toute l’immensité de son insolence. « Qu’ils se figurent compter sur les Météores pour leurs projets et ils déchanteront vite. Jamais les Epées des Gardiens de l’Aube ne seront brandies contre Lancehélion. Je suis l’Epée du Matin et agirai en conséquence : avec honneur et respect pour la parole donnée. » Avança t’il avec une détermination souveraine. Sa vie durant, son Père avait œuvré pour la paix. C’est dans ses pas qu’Oberyn entendait bien gouverner. « Il en va de même pour votre époux… Vous l’avez, comme moi, entendu. Certains illuminés ne cesseront de désirer la reprise de la Guerre contre le Bief et les Terres de l’Orage. » Il faisait là, clairement référence, aux volontés affichée par Rennifer lors de la Procession des Sables. A son discours lors de leur arrivée, appelant les Seigneurs des Sables à se soulever pour réclamer l’indépendance de Dorne à leur Souverain Princier. Un projet des plus effrayant qui amena Oberyn à vociférer : « Qu’un Prince vienne un jour à céder, commandant aux Troupes Dorniennes de faire marche vers les passes pour assaillir l’Orage, et il trouva la Chevalerie des Météores assemblée sur son Chemin pour s’y opposer… »

Aucun serment ne le liait au Seigneur des Nuées. Simplement le souvenir d’un homme de bien, d’un affable Orage Moqueur qui lui avait offert son amitié comme les mémoires d’un peuple amène qui les avait accueilli avec déférence. Homme de parole, Oberyn était surtout homme de paix. Une Paix pour laquelle il n’hésiterait pas à combattre…
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    Soudainement, Daenerys prit conscience qu'elle n'avait pas envisagé une des données importantes de la situation. En effet, avec ses habitudes de Princesse et de Targaryen, elle avait une façon de voir, de penser et donc de s'exprimer, toute particulière. Mais cela l'amenait à oublier que tous ne fonctionnaient pas sous le même système qu'elle-même. Et c'est pourquoi la Princesse n'avait même pas imaginé que Oberyn Dayne ait pu, tout simplement, tombé amoureux. Et pourtant … Pourtant, la femme de Maron avait connu deux formes d'amour : un amour pur, passionné, pour son demi-frère et un amour plus raisonné et raisonnable avec son époux actuel. Et malgré cela, elle était certaine que le mariage entre Oberyn et Edarra ne pouvait venir d'un amour partagé. Cette fois-ci, Daenerys Martell avait été stupide. En oubliant une des variables de l'équation, la Princesse de Dorne avait creusé dans la mauvaise direction et en vérité, elle comprenait sincèrement la réaction sur la défensive de Oberyn. Il était soudainement devenu froid et tendu, même si la Princesse voyait bien qu'il essayait de se maîtriser.

    La femme d'âge mûr reconnaissait là son erreur et elle saurait faire amende honorable. Certes, elle se méfiait toujours autant de toute personne faisant parti des Ferboys. Mais elle avait été sotte de sous-estimer les charmes et l'amour. C'était une erreur dont elle se souviendrait à l'avenir afin de ne pas la renouveler. Car si il y avait bien une chose de certain, c'est que Daenerys ne recommençait pas deux fois la même bêtise. Maintenant, toutefois, elle allait devoir faire comprendre à Oberyn que même une Princesse pouvait se tromper sur la nature des Hommes. Pour être tout à fait franche, Daenerys ne savait pas comment exactement elle allait s'y prendre. Mais en tout cas, elle savait qu'elle allait y arriver. L'optimisme était nécessaire quand on était Princesse, afin de ne pas succomber au défaitisme qui ne manquait pas de venir vous chatouiller les narines à chaque instant, les mauvaises nouvelles s'accumulant. Optimiste... et réaliste cependant, car l'erreur qui avait été de rationaliser l'union d'Oberyn aurait pu être celle de la voir uniquement par le biais des sentiments de bonté et d'amour. Un savant mélange des deux, voilà ce qu'était la vie.

    La Princesse resta silencieuse. Instinctivement, elle sentait que le jeune homme avait besoin d'exprimer son ressenti sur cette situation. En effet, il ne fallait pas oublier qu'elle venait d'une certaine manière de l'accuser d'avoir accepté d'épouser Edarra pour faire alliance avec une famille indigne du respect des Martell. Ce n'était pas anodin, même si Daenerys l'avait fait avec douceur et finesse. Libérer la parole d'Oberyn était donc nécessaire, afin que le jeune homme ne croit pas qu'elle voulait l'accuser sans l'écouter. Non, bien au contraire, Daenerys voulait prendre le temps de comprendre ce qui se passait dans l'esprit de Oberyn Dayne. Il était le propriétaire de l'Epée du Matin et à ce titre, elle savait qu'il avait un sens de l'honneur certain, celui des Chevaliers. Sagement, la Princesse croisait les mains, laissant le temps agir sur l'esprit agité de Oberyn Dayne.
    Ce qu'il disait prenait sens pour la Princesse. Notamment sur le fait qu'il ne prendrait pas les armes contre Lancehélion et qu'il n'épousait pas la cause mais la femme. Quelle jolie phrase, songeait Daenerys. Elle n'était pas foncièrement méfiante envers Oberyn. Non, elle était plutôt inquiète pour sa famille, son époux, sa vie. Elle n'aurait pas accepté qu'une Edarra Ferboys participe à la chute de tout ce en quoi elle croyait. Non, elle refusait tout simplement d'avoir souffert comme elle l'avait fait, d'avoir fait tant d'efforts à son arrivée ici … Pour que tout cela soit balayé par une bande de Dorniens stupides et butés. Voilà qui était clairement posé dans son esprit.

    Maintenant, une fois que les choses étaient dites, il restait que Daenerys n'avait pas bien agi considérant Oberyn Dayne et qu'elle devait s'amender, d'une manière ou d'une autre. Elle avait laissé sans même s'en rendre compte le silence planait, après les derniers mots du jeune homme. Perdue dans ses pensées, la jeune mère ne s'en rendit pas compte tout de suite. Finalement, elle ouvrit la bouche.

    «- Je dois vous avouer, ser Oberyn, que j'ai oublié un instant ma jeunesse … Voyez-vous, passé un certain âge, on oublie peut-être un peu ce que sont les émois amoureux qui peuvent conduire au mariage. Et ce d'autant plus, que mon époux me pardonne si il entend ces mots, qu'à mon propre mariage, je ne connaissais rien du futur époux. » Les mots glissaient, lentement, avec une sérénité certaine. Daenerys avait le don pour s'exprimer sur ce ton un peu lent et paisible. «-Vous êtes un homme chanceux, Oberyn Dayne, que d'avoir conquis l'amour d'une femme et de pouvoir en faire votre épouse. Je vous souhaite que ce bonheur perdure. » Nul sous-entendu désagréable, cette fois-ci. Une nouvelle pause vint dans les mots de la Princesse, qui semblait peser par avance ce qu'elle allait dire. En vérité, tant de choses lui venaient à l'esprit mais elle ne pouvait pas toutes les formuler. «- Je considère que vous venez à l'instant de renouveler vos vœux à ma famille -ou plutôt aux Martell- de la plus belle des manières, Oberyn, Chevalier-Dragon. » C'était là une petite taquinerie, censée alléger l’atmosphère, faite par une femme consciente de ses propres faiblesses et erreurs. «-Je vous en sais gré et nous ne l'oublierons pas. » Bien entendu, le nous englobait à la fois elle-même et son époux, car Maron ne manquerait pas, loin s'en faut, d'être mis au courant de cette histoire par Daenerys. Elle reconnaissait être réellement impressionnée par la manière dont Oberyn s'était exprimé et renonçait -pour le moment- à voir en lui une menace. «- Pour que je puisse encore mieux vous comprendre … Vous pourriez peut-être me parler de la femme qu'est Edarra Ferboys ? Je ne la connais que si peu ... » et pourtant déjà si mal. Mais cela, Daenerys ne le mentionna pas. A quoi bon, de fait, revenir sur ce que Oberyn devait déjà savoir ? Il était clair que les Ferboys vomissaient les Targaryens et Daenerys avec. Malgré tout, la curiosité était plus forte et Daenerys se demandait ce qui avait pu faire céder le cœur d'un jeune homme comme ser Oberyn.

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» Si la nuit est noire, c'est pour que nous ne nous distrayions point de nos cauchemars.
» Serons-nous amis sans nous aimer ?
» On juge mieux de loin.

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