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Aux portes de la vie [Aslak & Yevana]

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Noble
Yevana Mallery

Yevana Mallery
Noble

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Message Aux portes de la vie [Aslak & Yevana] Empty Ven 6 Sep 2013 - 21:57

Cela faisait des jours que rien de bien nouveau n'avait bousculé la destinée tranquille de la jeune Yevana. Son père était revenu sain et sauf des Îles de Fer mais elle n'avait osé demander comment s'étaient passé les batailles. Les escarmouches avec de tels individus devaient certainement ressembler au chaos abandonné des Dieux. Ou alors, remplacé par d'autres Dieux plus cruels encore que les Sept quand ils décidaient de se montrer implacable. Yevana avait entendu parler du Dieu Noyé. Dans les chansons et les récits, on parlait de coutumes étranges et sanglantes destinées à élever les habitants de ces îles rocailleuses comme de véritables monstres assoiffés de noyade et de pillage. Tout ce qui répugnait la jeune fille qui avait été bercée très jeune par des histoires grandiloquentes de preux chevaliers et de loyaux serviteurs de la couronne sans cesse triomphants dans leurs pérégrinations : les Dieux, les bons, ceux vénérés par les honnêtes gens, se rangeaient du côté de leurs serviteurs indéfectibles : la grâce divine faisait son chemin et finalement, son père arrivait toujours à en sortir relativement indemne. Que ce soit des coupures ou des blessures superficielles, il fallait quand même parsemer le chemin des grivetons d'obstacles : on n'obtenait pas si facilement que ça sa liberté ou son dû. Et Yevana, que devait-elle ? A son père, la vie bien évidemment mais ce n'était pas à ce prix qu'elle était prête à céder sa propre liberté. Même si son paternel lui avait promit qu'il ne laisserait jamais un homme l'enchaîner à ses obligations comme un animal en cage, elle ne pouvait s'empêcher de voir toute cette petite entreprise d'un mauvais œil. Non pas qu'elle doutait que son père était animé de bonnes intentions... Mais quelque fois, elle sentait que son impudence et ses caprices le fatiguaient. Ces tentatives de mariage seraient-elles des pochades à fin de l'esquiver de la famille. Était-elle devenue un trop gros danger pour la réputation des Mallery ? Alors que son orgueil et que sa fierté allaient de pair pour malmener les bienheureux nobliaux qui lui faisaient courbette, les regrets n'arrivaient que tard. Bien trop tard. Une fois le mal fait et que les plis de soie s'étaient envolés de sa compagnie tout ronchons ou humiliés, seulement alors, elle se rendait compte que très bientôt son père ou sa tante viendraient lui demander des comptes. Pourtant, ce n'était pas faute d'essayer de se contenir. Longtemps, elle avait simplement prit comme stratégie le sourire. Meilleur apparat de la femme selon certaines nobles, il avait l'avantage d'être silencieux en plus d'être beau au regard. Mais bien vite, ses réponses placides n'éveillaient pas autant l'intérêt des hommes ou, au contraire, l'éveillait trop. Dès lors que les gueules enfarinées de fils de nobles se mettaient à trop épiloguer sur le moindre de leurs atours, Yevana ne pouvait pas les laisser parler sans rien dire. Si elle s'était retenue de parler depuis le début, ses répliques n'en étaient que plus vipérines. Aucun n'avait semblé digne de son écoute ou de son silence. Car le silence de la jeune fille se gagne à un prix fort. Elle n'avait pas développer un tel talent pour l'ergotage pour l’enfouir dès lors qu'elle voulait trouver un bras auquel s’accrocher pour remonter vers le temple des Sept. Pourquoi venaient-ils, eux ? Ces nobles embêtants qui semblaient être nés au monde pour déplaire à Yevana ? Pourtant sa réputation avait une forte tendance à la précéder : capricieuse et bruyante elle ne manquait pas d'obtenir ce qu'elle voulait. Et pourtant ils arrivaient. Quand elle pensait qu'il n'en restait plus dans les Sept Couronnes pour vouloir la rencontrer, il en arrivait un autre tout aussi importun que le reste.

A chaque visage masculin d'hommes célibataires de son rang, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle finirait dans une chambre fermée à double tours à broder des napperons, enceinte jusqu'aux dents, malheureuse comme le monde. Alors oui elle continuerait à faire des caprices pour le moment. Égoïstement elle voulait aussi croire que le capitaine des Dents de Freux avait besoin d'elle malgré sa force et ses responsabilités. Elle ne serait pas assez présomptueuse pour penser qu'elle pourrait compenser l'absence de sa mère mais elle avait au moins l'espoir d'atténuer ce manque par sa bienveillance. Cette dernière était souvent perturbée par ses envies de liberté et d'aventure. Son côté intrépide était, depuis quelques temps déjà, ranimé par l'apparition de cet oncle qui prenait plus aux héros téméraires des ruelles boueuses de Port-Réal qu'au chevalier lumineux et béni que son père semblait incarner. Pourtant, il semblait tout aussi intéressant et son impertinence avait piqué la curiosité de Yevana. La veille, elle l'avait vu à Empyrée et ils s'étaient donné rendez-vous au Donjon Rouge. Elle ne passait au Donjon Rouge que pour s'entretenir avec une noble de sa connaissance et elle voulait rentrer sur les terres de son père dès la nuit tombée. C'est ainsi que peu après le repas de midi, elle s'était préparée pour la chevauché de retour. Mine de rien, la jeune noble avait beau se dire que se trouver près de Port-Réal était pratique comparé aux autres seigneurs qui devaient prévoir des semaines voir des mois de voyage pour arriver dans les Terres de la Couronne , ses déplacements incessants la fatiguaient. Cahin-caha, elle descendit les marches du Donjon Rouge et fit atteler son cheval alors qu'elle vérifiait le contenu des malles qu'elle avait emmené au cas ou. Sa dernière apparition peu glorieuse était encore dans pas mal de têtes et elle avait voulu faire bonne impression avec des tenues impeccables. A présent elle attendait son oncle dont la ponctualité devait être au moins aussi certaine que sa loyauté et ses revenus. Mais après tout, n'était-ce pas ça exactement qui faisait son charme ? En tout cas, son côté imprévisible avait beau l'effrayer parfois, elle se sentait quand même en sécurité quand il était dans les parages. Pour son départ, elle avait enfilé une robe confortable (qui valait mieux qu'elle laisse indemne sous peine de se retrouver avec des sermons de sa tante ou de son père), craignant que son oncle ne l'emmène encore dans des endroits peu recommandables.
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Aslak

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Message Aux portes de la vie [Aslak & Yevana] Empty Sam 7 Sep 2013 - 13:11

Aslak était entré la veille à Empyrée après une excursion de plusieurs jours dans Port-Réal. Cela lui arrivait souvent maintenant tout comme son frère ne pas se présenter dans la demeure plusieurs jours de suite. Après tout la route n’était pas courte entre le domaine et la cité, par conséquent, il préférait dormir sur place – dans un bordel ou quelque part dehors – que de faire des heures de cavaleries juste pour pouvoir avoir du confort. Il avait vécu vingt ans n’importe où ce n’était pas maintenant qu’il allait faire des manières. C’était évident qu’il profitait du luxe dans lequel son frère vivait, mais ce dernier aurait pu séjourner dans une grange qu’au final ça n’aurait pas changé grand-chose à ses yeux. Toujours est-il qu’il revenait quand même à Empyrée plus souvent que son aîné simplement parce qu’il lui arrivait de penser à Yevana et à son cloisonnement avec cette sorcière qui s’occupait d’elle – petit surnom donné à la dame de maison qui s’occupait de son éducation pendant que son frère gérait les affaires de Westeros. Il trouvait ça d’ailleurs totalement inconvenant… Avoir autant de responsabilités et ne même pas arriver à consacrer plus de temps à sa famille. Il n’arrivait pas à comprendre les priorités de son cadet. Ce dernier aimait bien trop sa place au Donjon Rouge. C’était pour sa part incompréhensible. Il avait une fille merveilleuse et il n’en profitait même pas. Enfin, Alrik faisait ce qu’il voulait, mais lui appréciait fortement sa nièce et c’était bien pour ça qu’il passait du temps avec elle, autant que possible. Il ne pouvait pas faire tout ce qu’il voulait la concernant, il savait bien qu’il y avait des restrictions qu’il devait plus ou moins prendre en compte – même si certaines avaient déjà été outrepassées légèrement – mais il avait envie de lui montrer la vie. Cela ne se cantonnait pas à une belle maison, une belle coiffure, une belle robe et une bonne éducation. Il y avait des choses qu’on apprenait que sur le terrain. Il lui avait permis d’expérimenté les tavernes et l’alcool. Désormais, elle ne passerait pas pour la petite naïve de l’époux potentiel qu’elle devrait avoir ou même auprès des personnes qu’elle rencontrerait. D’ailleurs ça aussi c’était profondément ridicule à ses yeux, de vouloir absolument la marier. Elle était encore jeune, vive, elle avait envie de voyager, de voir le monde, et son frangin voulait déjà l’attacher à un époux qui la ferait se coucher pour l’engrosser. Il savait parfaitement que c’était la ligne de conduite de toute jeune fille noble. Mais il trouvait ça parfaitement triste et elle pouvait être heureuse en faisant tout autre chose ! Il n’avait cependant pas grand pouvoir décisionnel sur le sujet, il en était bien au fait, mais empêcher la demoiselle de vivre certaines aventures à ses côtés était par contre possible. Il n’allait donc pas s’en priver.

C’était bien pour ça que lorsqu’elle lui avait dit qu’elle devait se rendre au Donjon Rouge le lendemain, il lui avait proposé tout simplement d’être son escorte pour la journée, et qu’il la ramènerait à bon port avant la nuit. Elle avait accepté et cela avait donc été décidé qu’il la rejoigne autour d’une certaine heure près des portes de ce lieu clos dont il avait pourtant réussi une fois et une unique fois à traverser les portes. Mais il n’était pas sûr que cela puisse se représenter un jour. Dommage, il aurait volontiers rencontré à nouveau la magnifique Lady Seastar dont le collier pendait toujours à son coup, bien caché néanmoins sous ses vêtements. Ce sublime moment resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Comment l’oublier ? Parfois cela lui semblait comme un rêve qui n’avait jamais eu lieu dans la réalité, mais en même temps, cela lui paraissait très agréable de savoir avec certitude qu’il s’était quand même produit. Il s’était donc levé de bonnes heures mais n’ayant pas été dormir trop tard puisqu’il n’y avait rien à faire à Empyrée à part boire, mais tout seul cela avait beaucoup moins de charme. Et la donzelle devant se lever tôt, ce n’était pas elle qui lui avait tenu compagnie jusque tard dans la nuit. De toute façon, son éducation ne l’y avait pas habituée, elle avait donc du mal de traîner en longueur une fois le soleil couché. Il s’était rendu alors en cuisine et s’était avalé une pomme pour commencer, comme toujours, avant de prendre tout ce qui était disponible et de se sustenter comme cela était irraisonnable de le faire. Il n’avait plus aussi bien mangé depuis son dernier passage dans ce somptueux domaine donc forcément, c’était toujours un régal. Il faisait en quelques sortes des réserves pour tenir. Enfin là, ce n’était pas nécessaire car il devait jouer les escortes aujourd’hui et il finirait donc par atterrir à nouveau dans la demeure une fois le soir venu. Il serait bien resté à Port-Réal mais il avait pris la responsabilité de s’occuper de sa nièce, il devait donc le faire. Il s’était donc préparé, puis il avait sellé son cheval, enfin celui qu’il s’était octroyé dans ceux de son frère, autre que celui de ce dernier, de sa sœur et de sa nièce, et il avait fait route jusqu’à Port-Réal. Enfin ça aurait du se passer comme ça s’il n’avait pas pris la route d’un patelin alentours où il s’était déjà rendu dans l’optique de pouvoir dire bonjour à ceux qu’ils croiseraient. Finalement, il s’était retrouvé à aider un compatriote et à boire un verre dans sa demeure comme cela était déjà arrivé avec Yevana d’ailleurs. Heureusement qu’il était parti plus tôt en se disant que de toute façon, il traînerait à Port-Réal en attendant la donzelle. Ce fut avec quelques verres dans le nez qu’il arriva devant les portes du Donjon-Rouge, à la rencontre de la jeune femme qui semblait déjà l’attendre. Heureusement que ses habitudes lui permettaient de paraître tout à fait adéquat alors qu’il s’était abreuvé pendant au moins une heure. Il arrêta sa monture et en descendit avec un grand sourire, ses lances accrochées à son destrier car il était quand même plus aisé de chevaucher de la sorte.

« Mais c’est ma nièce préférée que je vois là ! Ca y est tu es libérée de tes obligations de petite noble ? Je peux m’occuper de ton cas à mon aise ? » dit-il avant de rire car cela pourrait être mal interprété finalement ou même faire peur à une jeune demoiselle fougueuse et intrépide, mais encore fort innocente. Il vint lui ébouriffer un peu les cheveux. « T’en fais pas va je rigole ! Même si… » mais il ne termina pas sa phrase en souriant en coin laissant planer un nouveau suspens avant de rire à nouveau. « Allez en route ! » formula-t-il en l’aidant la jeune femme à retrouver place sur son destrier.

Il en fit de même et se mit à entreprendre leur chemin de retour. Bon en réalité, il avait bien une petite idée en tête. Il se rendait compte qu’il n’avait jamais amené la demoiselle à Culpucier. Ce n’était pas l’endroit le mieux famé de Port-Réal, c’était certain, mais au fond, c’étaient les rues dans lesquelles son père et lui-même erraient constamment durant leur jeunesse. Il avait bien envie de lui raconter quelques anecdotes pour décoincer un peu cette image d’homme stricte que son frangin tentait d’imposer au monde. Il n’avait pas de tout temps été aussi carré. Bon ok, déjà bambin il suivait les ordres parentaux, mais un petit coup de main et il le suivait sans trop rechigner. C’était d’ailleurs toujours amusant même s’il fallait qu’il le surveille constamment tellement il était crédule et un peu moins débrouillard que lui. Il s’arrêta donc une fois en périphérie de ce quartier et il attendit que la jeune demoiselle soit à son niveau avant de prendre la parole.

« J’ai une petite balade à te proposer. Un léger détour… Trois fois rien. » dit-il avec un petite sourire mystérieux. Il observa cependant sa monture et se rendit compte des malles qu’elle avait et que cela représentait beaucoup d’argent et donc de la convoitise obligée des personnes qui allaient les voir. « Hum… Bon on va d’abord mettre ta monture en lieu sûr, c’est pas conseillé de l’emmener. » il reprit donc son chemin et s’arrêta à une bonne auberge où il paya – il avait fait le plein en s’emparant d’une bourse d’un noble pas loin du Donjon – pour que l’aubergiste fasse attention au cheval et à ce qu’il transportait. Il avait payé cher pour cela. Il revint ensuite à sa monture et fit monter Yevana dessus avant de la rejoindre en souriant. Il fit se rendit alors à Culpucier, il n’était pas difficile de voir que ce quartier n’avait pas du tout les mêmes richesses. « Je te présente Culpucier. Je suis pas sûr que ton père t’y ait déjà amené, mais sache que c’est quand même là que, lui et moi, on a grandi ! » ils avancèrent au pas pour qu’ils puisse observer ce qu’il s’y passait. Yevana ne passait pas vraiment inaperçue : elle était belle et il n’était pas difficile de voir que sa robe n’était pas un ramassis de vulgaires haillons. Il lui montra un point en tendant la main « Regarde là… j’allais souvent chercher des fruits pour ton père et moi. Tu veux voir notre maison ? Enfin ce qu’était notre maison avant. » Car ils n’y vivaient plus depuis apparemment longuement – pour lui ça faisait de très longues années, pour son frère il ne savait pas très bien quand il avait clairement quitté le domicile familial – et c’était forcément repris par quelqu’un d’autres. Les maisons restaient rarement inoccupées car beaucoup de personnes avait besoin d’un foyer.

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Message Aux portes de la vie [Aslak & Yevana] Empty Dim 8 Sep 2013 - 10:38

Contrairement à ce qu'elle aurait pu penser : son oncle ne tarda pas trop. Elle était entrain de parler avec un des gardes de la porte. Elle le connaissait assez bien pour l 'avoir plusieurs fois croisé dans les couloirs ou au côté de son père. Quelques fois, elle avait l’impression d'être plus connue que la main du roi lui même entre ces murs. En effet il était plus aisé d'être au contact de son propre commandant que de la main du roi qui ne devait pas s'encombrer de facéties en rapport avec la garde du Donjon Rouge sauf en de rares occasions. Tout devait certainement passer par Alrik et du coup, il devait certainement avoir un meilleur pouvoir sur ses hommes que n'importe quel autre noble haut placé que ces gardes n'avaient jamais vu de leur vie. Ceci avait pour incidence que ces gardes croisaient énormément les connaissances de leur commandant, et donc Yevana. La pauvre n'arrivait pas souvent à remettre tous les prénoms dans le bon ordre et quelques fois, elle les confondait entre eux. Jamais elle n'aurait pu commander un aussi grand groupe de gardes comme le ferait son père. Ce dernier ne se trompait jamais et elle avait l'impression qu'il gardait une archive détaillée sur chaque soldat qu'il avait sous ses ordres. Cependant, une bonne partie venaient de Culpucier et du coup, il était potentiellement plus facile de se souvenir d'anciennes connaissances. Dans tous les cas, quand elle entendit des sabots claquer à l'extérieur de la porte, elle s'en approcha pour découvrir Aslak avec un sourire. Impérial tout en ne semblant pas être de la première fraîcheur au niveau de ses habits, il affichait une allure sûre et contrôlée. Si on lui avait mit de meilleurs apparats il aurait eu l'air d'un seigneur riche avec un tel sourire. C'était une chose qu'elle avait déjà remarqué : la pauvreté et la misère semblaient imprimer sur les gens des marques indélébiles qu'ils portaient jusqu'à leur mort. Pour la plus part. Il y en avait d'autres qui arrivaient à se dépêtrer de leur condition et de leur morosité par des moyens plus ou moins nobles. « Mais c’est ma nièce préférée que je vois là ! Ca y est tu es libérée de tes obligations de petite noble ? Je peux m’occuper de ton cas à mon aise ? » Elle sourit, découvrant ses dents à peu près blanches. Elle rigola doucement comme on lui avait apprit à le faire alors qu'Aslak lançait des phrases dont le double sens aurait fait rougir n'importe quelle lady. « Oui oui, je suis prête, allons-y ! » Les gardes de l'entrée ne semblaient pas particulièrement amusés et lançaient même quelques regards mauvais à l'encontre du roturier. Nulle doute que ses paroles seraient rapporté à Alrik en temps et en heure.

Son oncle l'aida ensuite à regagner la selle de son cheval et ils se mirent en route. La paire devait avoir un air particulièrement étrange. Une noble dame aux atours relativement précieux même si elle avait fait un effort pour choisir une tenue confortable, et un homme d'arme sans noblesse qui chevauchait comme un roi avec un air narquois presque constamment gravé sur son visage. Yevana n'était pas très sûre si ce n'était pas le fait qu'il soit de sa famille ou qu'elle l'admire littéralement qui lui donnait autant de prestance, mais pour elle, il aurait potentiellement mérité autant de noblesse que son père. La fatalité en avait décidé autrement et les combats qu'avaient menés en secret Aslak n'avaient jamais éclaté à la lumière de nobles puissants. Pour elle, c'était la seule raison pour laquelle il n'était pas noble. Après tout, Aslak et Alrik étaient frères et il lui était presque impossible de penser que son oncle ne pu avoir la même bonté d'âme et loyauté de cœur que son commandant de père. La route se faisant, elle suivait sans vraiment faire attention le cheval d'Aslak. Finalement il stoppa et elle se mit à sa hauteur. Il lui proposa une balade, ce qui, venant de cet homme, n'avait rien d'une promenade tranquille à l'ombre des arbres. Il observa ensuite le cheval de la jeune dame et proposa de mettre la monture en lieu sûre.

Elle dû se départir de son canasson qui fut confié à un aubergiste qui fut grassement payé. Loin de se demande d'où venait tout cet argent que possédait don oncle, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir une petite appréhension quant à la destiné de ses affaires et de son cheval. Bien entendu, elle aurait pu en avoir un autre et elle aurait pu avoir des robes beaucoup plus belle si tout lui avait été volé. Mais cette inquiétude était plus liée aux quant dira-t-on qu'à un réel attachement pour ses affaires. De plus, Alrik serait certainement inquiet avant d'être en colère contre Asak qu'il désignerait facilement comme l'instigateur d'une telle imprudence. Aslak l'aida à monter sur son propre cheval qui attirerait certainement moins les regards et la convoitise et ils se mirent en route. Avoir un homme d'arme à ses côtés la rassurait énormément. Le fait, en plus, qu'il soit son oncle la rassurait doublement. La loyauté ne devait pas être quelque chose de particulièrement répandu dans les Sept Couronnes quand on voyait à quel point la dévotion sans limite de son père était autant critiquée qu'ovationnée. L'histoire elle même était pleine d'exemples de gardes dont la loyauté avait failli dès lors qu'une difficulté s'était présentée devant eux. Yevana ne connaissait pas beaucoup Culpucier. Elle avait dû y aller bien une ou deux fois à l'occasion de donations de la famille royale aux orphelinats du coin. Et encore, elle n'était jamais sortie dans la rue même, en dehors de la grosse boite en bois qui leur servait de véhicule. A présent, elle pouvait sentir, voir et entendre. Le tout était un mélange assez éparse. Alors qu'elle s'attendait à ne sentir que les excréments et la bile, de quelques fenêtres s'échappaient des senteurs de plats entrain de mijoter. Des cris mais aussi des rires, des discussions animées, des gens avec le sourire autant que de gens avec une mine basse. Les descriptions qu'on lui en avaient faite n'étaient pas du tout ce qu'elle était entrain de voir à ce moment précis. Aslak l'informa que c'était dans ce quartier exactement que lui et son propre père avaient grandit. « Non en effet. Père ne m'y a jamais emmené même si je suis déjà venu ici. Mais je n'y avait rien vu vraiment. Pas comme maintenant... » Ses yeux croisaient quelques fois ceux de quidams qui la dévisageaient. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de honte et de méfiance en même temps. La peur de ne pas savoir ce qu'ils étaient capables de faire la quittaient peu à peu alors qu'ils progressaient sans que rien de malheureux ne se passe.

Bientôt, Aslak leva son bras et lui pointa une direction. Les rues étaient exiguës et les gens autour d'eux devaient souvent se plaquer contre les murs décrépis des bâtiments pour ne pas risquer de se faire piétiner par un cheval. Si Yevana avait dû revenir toute seule au Donjon Rouge, elle n'y aurait pas réussi tellement les allées s'entremêlaient dans un labyrinthe de pierre. Son oncle lui montra l'endroit où allait « chercher » des fruits et lui proposa d'aller voir la maison où lui et son frère avaient grandi. Yevana n'avait jamais vraiment cherché à en savoir plus sur la vie de son père avant de s’enrôler entant que soldat. De même, elle n'entendait parler de Culpucier dans de rares occasions quand les domestiques de la maison parlaient de petites anecdotes ci et là. Mais jamais ils n'avaient vraiment eu de conversation sur toute cette partie de sa vie. Ni sur ses grands parents même... Elle hocha la tête. « Ça me ferait vraiment plaisir. Père n'en parle pas vraiment et il ne m'a guère non plus parlé de mes grands parents ou de son enfance. Des fois je me demande si il ne pense pas avoir vraiment commencé à vivre à son entrée dans l'armée. » Elle pouvait comprendre que se souvenir d'un endroit pareil, comparé à la chaleur du château et des habits propres, pouvait être difficile et compliqué. Si Yevana avait toujours fait attention de ne pas oublié qu'elle n'était pas née noble, elle se rendit compte que sa responsabilité était tellement plus facile. Après tout, elle avait été élevée tout comme une noble et ce n'était qu'à ses quinze ans que son père et elle, par incidence, avaient hérité d'un nom de famille. Mais la misère de la condition de roturier, Yevana ne la connaissait pas. « Mon oncle, qu'as tu fais toi, une fois que mon père fut parti dans l'armée ? Pourquoi tu n'as pas voulu le suivre ? ... Enfin, si ce n'est pas indiscret. » A vrai dire, la jeune fille n'avait apprit l'existence de son oncle que lorsque celui-ci était arrivé juste devant elle. Et les centaines de questions à son sujet qu'elle avait n'avaient pas réussi à trouver de réponses ou même n'avaient même pas été posés. Il y avait des choses qu'elle préférait ne pas aborder avec son père et si ce dernier avait passé sous silence comme ça un membre de sa famille, quelque chose lui disait qu'il ne fallait pas trop pousser non plus. C'était leurs histoires mais Yevana était curieuse et elle avait l'impression d'un peu mériter ces réponses aussi. Après tout, tout ça ne faisait pas aussi partit de son histoire à elle ? Avec la mort de sa mère et les origines floues de son père, elle avait quelques fois le sentiment de sortir de nulle part et de ne pas avoir de racines. Impossible de parler des accomplissements de ses ancêtres : elle ne les connaissait pas. Alors tant qu'à ne pas avoir de racines, elle voulait au moins mieux connaître ceux qui l'entouraient ici et maintenant.
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Message Aux portes de la vie [Aslak & Yevana] Empty Dim 8 Sep 2013 - 21:19

Lorsque sa jeune nièce lui confia qu’effectivement elle n’avait jamais vu Culpucier de cette façon, il n’en fut guère étonné. Il connaissait son frère malgré les années de séparation. Il ne reniait pas d’où il venait, mais il n’en était pas forcément fier et relater ce temps passé n’était pas pour lui plaire. C’était une des grandes différences de ces personnages de sang semblable. Aslak était fier d’où il venait, il ne manquait jamais de le rappeler, jamais il ne laissait les diverses anecdotes de côté et surtout, il prenait un plaisir certain à revenir sur la terre qui l’avait vu naître. A cette pensée, son frère ne manquerait pas de soulever qu’il en a été absent pendant longtemps. Il aurait raison, mais depuis son retour, il passait régulièrement dans ce quartier toujours aussi sous-développé. La petite était intelligente, elle marquait sûrement un point quand elle disait que son frère avait réellement commencé sa vie quand il avait changé d’orientation. C’était même certain. Depuis son plus jeune âge il avait rêvé de cette vie. Il le revoyait encore admirer les Manteaux d’Or, les contempler de loin, les craindre et vénérer à la fois leur autorité. Combien de fois n’aimait-il pas les méfaits de son aîné juste de peur de se faire choper. Et pourtant c’était ça qui était amusant. Cette adrénaline qui vous parcourait parce qu’on se sentait épié, suivit, en danger… Il avait toujours aimé ça. Depuis toujours il vivait des aventures étonnantes qui n’avaient eu cesse de ponctuer sa vie et de la rendre parfaitement haute en couleur et remplie de surprises. Tout le monde ne pouvait pas dire en vivre autant que lui. Mais grâce à ça il avait beaucoup voyagé, il avait rencontré énormément de monde et il continuait de le faire. Il n’était jamais en manque social et c’était ce qu’il adorait. Et puis rencontrer nombreuses femmes aussi… C’était toujours parfaitement plaisant. Certes il y en avait pas mal sur sa route. Etre fidèle semblait clairement être proscrit dans son cas, il aimait trop ces silhouettes félines, féminines, bestiales parfois, suaves, douces et tentatrices. Toutes femmes étaient belles à sa façon, il ne viendrait jamais à critiquer une de ces donzelles. Comment le pourrait-il alors qu’elle lui offrait la chance de les contempler. C’était un cadeau des cieux d’avoir de telles créatures pour les hommes. Leur manquer de respect serait une insulte.

« Tu as totalement raison chère nièce ! Je suis sûr aussi que ton frère préfère sa vie maintenant qu’avant qu’il entre dans ce carcan rempli de responsabilité qu’il aime tant ! »

Il ne put s’empêcher de rire avant de faire tourner la monture dans les rues si alambiquées de Culpucier. Il savait parfaitement qu’à cheval c’était plus difficile et que cela les faisait regarder parfois de travers par la population, mais en réalité c’était une sorte de sécurité pour la jeune femme. Déjà, ça lui éviterait de se faire détrousser par les voleurs qui passeraient par là. Il le verrait tout de suite mais s’il devait arrêter tout ceux qui tenteraient le larcin, ils n’étaient pas sortis de l’auberge. Alors qu’ils allaient au pas vers la demeure où jadis il avait grandi – enfin quand il n’était pas apte déjà découcher ce qui arriva très vite – la demoiselle posa des questions qui eurent tôt fait de le surprendre. Il n’avait jamais su que son frère était rentré dans l’armée en réalité. Il était parti un jour, ne s’était jamais retourné, et avait fait sa route. Etonnamment, cela lui fit bizarre de devoir le formuler si clairement. Mais il sourit avec l’intention de répondre.

« Bien sûr que nan c’est pas indiscret. Je suis ton oncle, tu peux tout me demander. Enfin… presque tout ! » dit-il avec un sourire charmeur et énigmatique à la fois « Sincèrement, je savais pas que ton père s’était rangé de la sorte. Et puis, tu m’as vu ? Je l’aurais sûrement jamais suivi de toute façon. J’ai jamais eu honte de ce que j’étais moi. J’ai toujours aimé Culpucier, mais moi, ce qui m’intéressait, c’était voir le monde. C’est ce que j’ai fait comme je te l’ai déjà raconté. J’ai vu diverses contrées, diverses cultures et un jour, j’imagine que je reprendrais la route pour aller vers le nord. J’aurais jamais pu suivre l’ordre et avoir les responsabilités de père. J’ai besoin de ma liberté, des auberges, des endroits crades. J’aime ma vie de pauvre type. » Il rit à nouveau. Ca n’avait pas l’air florissant dit comme ça et pourtant c’était une vie qui lui plaisait réellement et qu’il ne voudrait échanger pour rien au monde. Il ajouta quelques mots d’ailleurs « Tu sais moi l’argent m’intéresse pas. Quand j’ai quelques piécettes je les dépense vite fait. Vivre à Empyrée je saurais pas. Comme t’as pu le remarquer, je bouge souvent. Ton père et moi on a pas la même vie et on aura sûrement jamais la même. Ah ! C’est là ! »

Il venait d’apercevoir ce qui fut jadis leur maison. Il ne savait pas pourquoi il ne s’était jamais rendu dans la demeure familiale alors qu’il était déjà venu un paquet de fois à Culpucier depuis son retour à Port-Réal. Mais les péripéties qui encombraient sa route l’avait toujours mené sur d’autres aventures et peut-être qu’au fond il avait l’impression de ne pas y être attaché plus que ça, laissant son esprit oublier cette idée. Et pourtant en voyant la carcasse se dresser sur leur chemin, il fut submergé par un sentiment de nostalgie très poussé qu’il camoufla sans aucune difficulté. C’était étrange. Il avait déjà ressenti de la nostalgie et avait déjà pensé dans le passé revenir pour retrouver sa famille – enfin surtout son frère – mais cela partait toujours très vite. Ici, face à ce vestige mémorial, la nostalgie s’ancra avec une force telle qu’il était plus difficile de la faire partir. Mais la traduction physique de ce sentiment ne fut exprimée que par un simple sourire doux dessiné sur ses lèvres. Il fit avancé le canasson jusque là puis descendit de la monture avant de l’attacher solidement à une poutre avant de faire descendre la jeune fille.

« Et voilà… c’est ma maison, et celle de ton père. »

Elle était totalement abandonnée maintenant. Plus personne le l’occupait, l’état était acceptable mais quand même délabré à certains endroits. Il l’observa un instant de l’extérieur avant de sourire amusé à sa nièce et de poser sa main dans son échine pour la faire entrer.

« Soit la bienvenue dans notre passé, chère nièce. » Ils entrèrent tout d’abord dans ce qui était l’échoppe de leur père. Là où il vendait ses poteries, ce fameux commerce qu’il espérait que son fils ainé reprendrait, et voyant que cela ne marchait pas, son fils cadet. Mais au final, aucun des deux n’avaient suivi les pas de leur père. « Je te présente le lieu où mon père faisait et vendait ses poteries. Il a tenté désespérément qu’on suive ses traces mais comme tu peux le voir, c’est pas le cas. » il rit avant de continuer « Je l’ai plus vu depuis que je suis parti. J’étais pas vraiment sa fierté de toute façon, mais il aurait été vachement fier de ton père. Il l’a p’t-être même été au fond, il était encore vivant quand Alrik est entré dans sa pris… à l’armée. »

Il était avec la fille de ce dernier, il se devait de se montrer un minimum respectueux. Que lui trouve que vivre cette vie était comme vivre en prison était une chose, mais de là à la faire partager à sa progéniture, ce n’était peut-être pas adéquat. Il lui fit faire le tour et se mit alors à rire en se souvenant d’une partie de course poursuite entre son père et lui dans l’établissement parce qu’il ne voulait pas accepter sa punition. Face à ce comportement, il était bien obligé de l’expliquer à la jeune fille.

« Excuse moi, mais tu vois, comme j’étais, déjà gamin, un garçon qui était le genre à en faire qu’à sa tête, je subissais régulièrement des punitions de mon père, d’abord verbales, puis physiques parce qu’il en pouvait plus ! »
ce dernier fait n’était pas dérangeant à avouer ni même difficile à narrer. Il trouvait ça au fond logique que son père exploite toutes les façons possibles de le mettre sur le droit chemin, sans succès. « Tu t’en doutes, ton père subissait, moi j’en ai eu vite marre. Alors une fois, quand il a voulu me frapper, je me suis bougé, et alors il a voulu m’attraper et j’ai commencé à courir dans la pièce. Il s’est mis à me poursuivre. » il rit de nouveau avant de dire « Tu vois je passais en dessous des tables que tu vois là, et là… il tentait de me suivre et puis un moment il s’est cogné sur une table alors qu’il tentait de m’attraper. Le lendemain il avait une de ces bosses sur le front. J’ai rit pendant trois jours avec ça. »

Il en riait toujours d’ailleurs. Il regarda l’établissement dans une œillade tendre. C’était tellement étrange de se retrouver ici après plus de vingt ans d’absence. Il avait toujours eu du mal dans ses relations avec son père, ils n’avaient jamais été sur la même longueur d’onde, ils n’avaient jamais eu les mêmes souhaits. Mais au fond, son paternel avait juste essayé de faire au mieux, et c’est sûr qu’il ne lui avait pas facilité les choses. Pour la première fois depuis qu’il était parti, il vint à se demander si son père l’avait regretté, s’il s’en était voulu de s’être disputé avec lui, et si un jour il lui avait manqué. Cette réflexion le percuta étrangement et voila un instant son regard alors qu’il contemplait les lieux. Puis un sourire à la fois doux et triste siégea sur ses lèvres alors qu’il se prit conscience qu’il aurait peut-être voulu le revoir. Mais comme ce genre de moment n’était pas dans son caractère, il reprit son sourire amusé avant de regarder sa nièce.

« Viens je vais te montrer la maison maintenant ! » dit-il avec entrain, ayant hâte de continuer la visite et de présenter cette demeure. Ils passèrent une porte et arrivèrent alors dans un foyer caractéristique mais particulièrement modeste. Une vieille table en bois, toute sale, traînait encore au milieu de la première pièce. La maison n’était pas grande, devant eux se trouvaient le séjour avec le coin pour cuisiner, et un peu en retrait se trouvait un escalier pour montrer à l’étage où se trouvait juste deux pièces, petites, qui étaient leur chambre. Son sourire s’agrandit, nombreuses scènes de leur quotidien lui revenant en mémoire, nombreuses anecdotes à nouveau, et puis le visage de sa mère souriant, n’ayant pas la moindre idée du chagrin de son départ. Il avait toujours été plus proche d’elle, mais elle s’était occupée du cadet beaucoup plus dépendant puis de la petite dernière. Son regard fut attiré par un petit objet somme toute banal mais qui représentait beaucoup pour lui... il s’approcha et le ramassa alors qu'il traînait au sol « Nan… Elle l’avait gardé ? » Il se tourna vers Yevana et lui montra un espèce de cordon attaché avec un petit nœud qui donnait l’impression d’être un bracelet. « C’est le premier truc que j’ai acheté à ma mère. J’étais super jeune … Je crois que j’avais … cinq ans ? Ouais dans les environs. J’ai trouvé une pièce par terre ce jour là. Un coup de chance vraiment. Alors du coup, j’ai été chez un marchand et j’ai dit que je voulais un cadeau pour ma mère avec ça et je lui ai donné la pièce. Il m’a donné ça en échange. J’étais super fier ! » dit-il avant de rire « Quand je lui ai offert, je crois qu’elle a pas osé me dire que c’était une bête ficelle et que je m’étais fait avoir ! J’étais super heureux de pouvoir lui offrir quelque chose avec de l’argent. J’avais aucune expérience de la vie à cet âge là. C’est venu plutôt vers sept-huit ans. » Il regarda longuement le « bracelet » avant de se reprendre « Continuons ! J’ai encore plein de choses à te montrer. »
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Message Aux portes de la vie [Aslak & Yevana] Empty Lun 9 Sep 2013 - 21:57

Aslak ne sembla pas incommodé de sa question pour deux sous. Et en effet, Yevana s'était déjà dit qu'il semblait y avoir très peu de sujets dans le monde qui aurait pu embarrasser un homme comme lui. Non pas qu'il soit malfamé mais il e présentait pas exactement comme un noble non plus. Après avoir visiter la vie comme il l'avait fait, il devait avoir vu tellement de choses que bien peu de sujets devaient lui sembler inexplorables. Que ce soit du bon côté ou du mauvais. La jeune fille avait souvent l'habitude de se surveiller. Même si ça ne marchait pas toujours quand elle était énervée ou ennuyée, elle ménageait ses questions et interrogations histoire de ne pas fatiguer ses interlocuteurs. Pour Aslak, il semblait enchanté d'avoir de la conversation. A vrai dire, il semblait vraiment proche de toutes les personnes avec qui il communiquait, comme si tous les gens qu'il rencontrait étaient de sa famille ou de vieux amis d'antan. Cette impression semblait infiniment étrange à Yevana qui était habituée à la froideur de la cours et de certaines de ses connaissances. Mais tout ça lui donnait envie. Pourtant, c'était un rêve distant, qu'elle frôlait à peine du bout des doigts et qu'elle n'atteindrait jamais. Pas sans briser son père et toutes ses amitiés en même temps. Mais d'une part, une petite voix dans sa tête lui susurrait que ces rêveries d'aventures étaient bien où elles étaient et que le confort de sa couche pour y penser valait mieux que le sol colant d'une auberge malfamée. En tout cas, son oncle dit quelque chose qui fit légèrement tiquer Yevana. Il insinua que Alrik avait honte de son origine. Ca pouvait se défendre mais elle avait du mal à imaginer qu'on puisse avoir honte de quoi que ce soit concernant sa famille et ses racines. Bien entendu, elle pouvait penser à tout ces enfants de traîtres ou de personnes aux métiers peu recommandables, mais une honte si forte qu'on essayait d'en oublier... A entendre son oncle, elle entendait vraiment dans le timbre de sa voix l'expérience ainsi que le bonheur d'avoir la vie qu'il avait. Pour une raison obscure, Yevana avait cherché, aux premières secondes de sa rencontre avec lui, les regrets et la jalousie face au rang qu'avait réussi à gagner son père commandant. Mais finalement, le temps passant, la jeune harpiste avait bien dû se rendre compte que tout le monde ne s’accommodait pas à la vie qu'elle menait et que l'objectif de chaque personne dans ces royaumes n'était pas forcément de chercher fortune et luxure. Cette pensée la rassura étonnement. Les maisons se succédaient et toutes se ressemblaient pour Yevana, jusqu'au moment où Aslak s'exclama. Il approcha son cheval d'une bâtisse apparemment semblable à toutes les autres.

« Et voilà… c’est ma maison, et celle de ton père. » La jeune fille ne pouvait s'empêcher de se sentir gênée d'être là. Une impression sourde de honte l'envahit soudainement. Comme si elle avait surprit son père dans une position inconfortable. Pourtant, il n'y avait rien de mal à aller voir son ancienne maison... L'écart entre l'état de l'habitation et celle qu'il occupait lors de ses rares visites à Empyrée était énorme pour ne pas dire monumental. Outre la crasse sur le sol qui se prolongeait jusque dans l'intérieur de la maison, le bois était pourri et certaines planches étaient déformées et noires. L'odeur de souillure était toujours aussi forte et Yevana n'arrivait pas à imaginer deux enfants blonds et heureux sortir en riant d'un tel endroit. Elle comprit, en même temps, pourquoi les deux frères avaient eu envie de plus, quoi que cela ai pu être. La silhouette d'Aslak, forte et solide, n'avait rien à voir avec cette bâtisse branlante. Mais tout autour, toutes se ressemblaient et toutes semblaient être sur le point de s'effondrer sur elles mêmes. Mais les habitants de Culpucier devaient être habitué à un tel état de précarité... Aslak l'accueillit dans la pièce d'entrée qui était assez vaste contrairement à ce qu'elle avait imaginé. Yevana ne disait pas un mot, ce qui était relativement étrange venant d'elle. Ses grands yeux bleus parcouraient les moindres choses qui lui tombaient sous la dent. Des étagères vides, de la poussière... C'était la boutique de poterie. Yevana se souvenait de quelque chose à se propos quand elle était petite. Certainement que Alrik avait dû lui en parlait mais ça lui était sortit de la tête et comme elle n'osait jamais trop insister sur ce point, surtout au sujet de son oncle, le souvenir s'était éteint et la curiosité aussi. Mais les vieilles flammes n'étaient jamais faites pour s'éteindre totalement et la simple vue du bois décrépi d'une maison venait de relancer un brasier que Yevana consumait de ses mirettes avides. A l'entente de l'évocation de son grand père, elle fut piquée de curiosité. Il était apparemment toujours dans les parages quand Alrik avait commencé sa carrière de soldat. « Il est mort il y a longtemps ? Il est mort comment ? » Naïvement, Yevana n'avait pas vraiment conscience qu'on ne se souciait pas souvent de la mort des pauvres et roturiers et qu'on ne tenait aucun registre les concernant. Si le moindre noble pouvait voir assurer la mention de son trépas dans les vieux papiers de son fief, le père d'Alrik  n'aurait rien de solide pour laisser sa trace dans ce monde.

La vision de la pièce sembla réveiller des souvenirs à Aslak. Ce dernier lui conta une anecdote concernant une punition qu'il avait reçu de son père. Un sourire au lèvre, Yevana écouta attentivement. Ca c'est sur que ce n'était pas vraiment comme Alrik gérait ses affaires. En tout cas avec elle. Il ,'avait jamais levé la main sur elle et  ne haussait pas le ton très longtemps avant qu'ils se réconcilient. Crier ou taper quelqu'un qu'on aimait était inconcevable pour elle mais la jeune noble était au courant que ces pratiques étaient courantes chez les roturiers.... Finalement, son oncle l'emmena dans une autre pièce, l'habitation en elle même. La vétusté de l'endroit était certaine mais les meubles avaient été placé par soucis pratique et elle aurait pu imaginer des personnes vivre dedans, mais impossible d'y accoler les visages des deux frères. Elle était entrain d'observer de vieux bols en bois qui avaient réussi à résister au temps avant d'entendre Aslak élevait la voix, un bout de ficelle entre les doigts. Yevana observa la trouvaille en écoutant l'histoire d'un air intéressée. Elle sourit face à la naïveté de l'enfant qu'il avait été et était curieuse de savoir si son père aurait eu autant d'anecdote que ça à lui conter dans un pareil lieu. Finalement, alors qu'Askak semblait déjà se diriger vers une autre pièce et que le plancher craquait sous ses pieds, sa jeune nièce l'interrogea. « Comment ils s'appelaient ? Ta mère et ton père ? Enfin, mes grands-parents ? Je crois que père me l'a dit mais ça doit faire de nombreuses années. » La pensée qu'il ne reste d'eux que des traces d'usure dans cette maison la minait complètement. La nostalgie que pouvait ressentir Aslak se répercutait en elle en une vague de pitié qu'elle avait à reculons pour ces êtres qu'elle n'avait jamais connu et ne verrait jamais. Leurs visages se développaient dans son imagination comme deux faces floues et indéterminées. Elle avait l'impression que connaître leurs noms leur donnerait un semblant d'héritage, de subsistance, de réalité. Les faire revivre, quelque part, du moins, ne pas les oublier. Se faire oublier, un handicap que Yevana ne connaîtrait certainement jamais aux vues de son rang, mais quant était-il du reste de sa famille ? Ne pas les avoir connu justifierait de les oublier ? Des familles conservaient des registres de générations et générations de noms et de prénoms... Des personnes dans les Sept Couronnes pouvaient remonter aussi loin qu'ils le voulaient et auraient toujours le nom d'un de leur ancêtre dont se souvenir. Elle, les seules racines sur lesquelles elle pouvait éventuellement avoir prise se trouvaient ici, dans cette maison brinquebalante.
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Message Aux portes de la vie [Aslak & Yevana] Empty Mer 11 Sep 2013 - 23:07

Aslak fut surpris de la première question de la demoiselle. Comment son père était-il mort ? Et quand ? Il n'en avait pas la moindre idée. Cela était aussi étonnant que la nostalgie qu'il avait ressentie à son intrusion dans cette demeure qu'il avait quitté depuis nombreuses années. Finalement, il supposait qu'il était encore en vie quand Alrik était entré dans les affaires du Donjon Rouge. Il le supposait parce que cette idée lui semblait parfaitement logique... mais en réalité, il ne se souvenait pas qu'Alrik lui ai donné des détails. Il lui avait juste signifié que leurs parents étaient décédés. Le reste n'était pas connu. Par conséquent, il ne pouvait clairement répondre à sa nièce à ce sujet... Avait-il seulement demandé ? Il n'en avait pas le souvenir. Cela l'intéressait-il ? Iil avait cru que non mais au fond, quand il était revenu à Port-Réal, il n'avait pas imaginé une seule seconde que ses parents auraient pu être morts et enterrés. Dans son esprit, il s'attendait à les revoir auprès de son cadet. Pourtant il en avait été tout autrement et il avait feint l'indifférence. Enfin en réalité, il n'avait nullement joué la comédie. Dans un premier temps, ça n'avait aucune importance. Et pourtant, maintenant, confronté à la question, il prenait conscience que pouvoir y répondre ne lui aurait pas déplu. Peut-être devrait-il se renseigner plus que ça... La légère rancoeur passée face à son paternel avait été la première à le faire agir avec détachement. Mais il restait son parent, il ne pouvait pas clairement le détester. « Il faut demander à ton père, je sais pas répondre. » furent ses seuls mots et il ne s'y attarda pas. Il n'était pas le genre de personne qui était vite gênée, par conséquent, ne pas connaître la réponse n'était pas dérangeant vis-à-vis de sa nièce, mais plus vis-à-vis de lui-même par souhait de s'approprier la vérité sur l'histoire. S'il n'était pas revenu ici il n'en aurait peut-être rien à faire. Les souvenirs étaient des puissants motifs émotionnels. Toujours est-il qu'il continua néanmoins la visite ne s'attardant pas davantage sur le sujet et préférant redécouvrir le reste de la demeure. Il se sentait rempli d'une exaltation enfantine comme un adulte à qui on montre ce avec quoi il avait l'habitude de jouer gamin, par exemple. C'était sûrement contradictoire pour quelqu'un qui ne s'était jamais retourné et n'avait cherché à revenir sur ses origines avant. Mais ne disons pas qu'il n'était jamais trop tard pour rattraper le temps écoulé ? Il ne savait même pas si on disait réellement quelque chose mais des devises il en inventait seul à sa convenance. C'était bien mieux de vivre au jour le jour et d'adapter ses principes en fonction.

Sa mère vint sur le tapis ensuite ayant raconté une autre anecdote. Elle lui posa à nouveau une question pour en apprendre davantage sur ceux qui avait procréé son parent et son oncle. Il sourit et s'arrêta avant de lui répondre alors que son attention était emportée par quelques affaires découvertes négligemment posées dont il était certain que cela n'appartenait pas à leur famille. Une seconde il se demanda ce que ça pouvait bien faire là mais se concentra sur sa réponse.

« Ils s'appelaient Eddith et Derian. C'étaient des gens bien tu sais. Notre père était stricte, et sincèrement il était toujours son mon dos, mais c'est parc'qu'il avait peur et il voulait le meilleur pour Alrik et moi. Notre mère était très douce, très belle, c'est sûrement la première femme que j'ai réellement aimée – et la seule jusqu'à ce que jour avec une telle intensité. JE suis jamais revenu ici depuis que je suis parti, alors ça me fait un peu bizarre je dois. Mais bon assez parler de tes grands-parents. Viens ! Je vais te montrer notre chambre ! Il est temps que je te raconte des anecdotes sur ton cher paternel si sage ! »

Il lui fit un clin d'oeil avant de l'emmener à l'étage et de lui faire voir la première pièce à disposition. Il n'y en avait qu'une autre un peu plus loin, la maison n'était pas très grande et par conséquent elle put remarquer que les chambres n'étaient pas grandes du tout, à peine pour contenir des lits. Deux pour les enfants. Des lits une place qui n'avaient pas l'air très confortable. Pourtant, dormir sur ce genre de mobilier était du luxe à Culpucier. Son père les avait récupérés d'un autre habitant qui avait quitté sa maison en laissant ses objets derrière lui. Il avait été fouiller et avait ramené ces lits qu'il avait alors mis dans la chambre pour enfant. Dans la chambre parentale se trouvait simplement un matelas au sol qui semblait même défoncé. Il ne put s'empêcher de prendre à nouveau conscience de ce que leurs parents avaient sûrement sacrifiés pour eux. Il ne les avait jamais remerciés et n'avait jamais pris la peine de leur signifier qu'il avait été, selon lui, chanceux. Il l'avait pourtant toujours pensé, même s'il était parti. Encore un sentiment étrange qui l'envahissait, mais il ne s'y attarda pas et laissa de côté ce sourire nostalgique et pensif alors qu'il passait sa main sur le bois qui entourait son lit. Il sourit amusé quand son regard retrouva les prunelles de la jeune demoiselle.

« Ca c'était mon lit. Celui là celui de ton père. CA m'arrivait souvent de cacher des trucs sous le matelas, comme de la bouffe, et je la partageais avec Alrik. »

Il lui raconta alors encore quelques autres petites histoires à leur sujet comme la fois où ils s'étaient battus avec les coussins et que son père était tombé et s'était ouvert au niveau de l'arcade parce qu'il était tombé sur l'armature du lit. Il lui racontait comment il avait failli tomber dans les pommes en voyant le sang en croyant qu'il allait mourir et que lui avait pris un air faussement paniqué en avouant que oui c'était sûrement sa dernière heure de vie et qu'il devait absolument se dépêcher de lui donner tout ce qu'il avait de précieux. C'était incroyable comme ça avait bien marché. Il y avait encore bien d'autres anecdotes comme lorsqu'ils jouaient à cache cache et qu'Alrik s'était tellement bien caché qu'en réalité, il l'avait oublié. Il ne pouvait s'empêcher de rire à chaque fois qu'il racontait ces péripéties enfantines. Quand ils eurent fini de faire le tour de l'étage – ce qui ne prit pas beaucoup de temps – ils descendirent à nouveau les escaliers pour rejoindre les pièces principales. Un certain temps c'était déjà écoulé et ils devaient penser doucement à rebrousser chemin pour rejoindre Empyrée. Il savait pertinemment qu'il s'attirerait des foudres monumentales si jamais Yevana rentrait bien trop tard... De base, alrik aurait pu ne pas le savoir, cependant comme cette « sorcière » qui s'occupait de sa nièce avait des yeux partout, elle ne manquerait pas de se rendre compte de la rentrée tardive et d'en informer le chef de bord. Alors qu'il quittait la pièce, il avait remarqué un sac posé contre le mur... C'était de plus en plus étrange mais il ne pouvait pas se souvenir de tout... Enfin ce dernier semblait plutôt récent et n'avait point l'air d'avoir traîné des années durant contre le mur. Se faire des idées n'était pas dans ses habitudes, ainsi, il se contenta de hausser les épaules

« Voilà ! Comme ça t'aura vu notre mai.... »

Mais il s'arrêta net quand , une fois à la fin des escaliers, il tomba nez à nez avec deux hommes qui s'étaient attablés. LA surprise sembla gagner les deux camps

« Ah... » finit-il par lâcher.

« Qu'est c'qu'vous faites là !!! Vous v'nez nous voler ! »

« Non pas du tout voyons... Je venais simplement montrer à ma nièce cette demeure qui fut jadis la mienne. »

« Jadis ? C'quoi qu'ce mot ? T'essayes de nous embrouiller ??? »

« Moi ? Pas du tout mon cher ! Ca sert à rien de s'énerver... J'ai juste vécu ici avant et du coup je voulais revenir voir, je savais pas que vous étiez là... enfin concrètement les gars vous auriez pu aller ailleurs.. »

« Tu voulais te taper la bourgeoise chez nous ?! »

« La bourgeoise ? Aaaah ! » dit-il en comprenant qu'on parlait de sa nièce qu'il préféra attirer derrière lui avant de la pousser un peu vers la porte d'entrée. « Vous savez je fais rien quand ça concerne ma famille... C'est un peu déplacé votre proposition... »

« Arrête de faire le malin !! On va te péter ta gueule !! »

Aslak avait lentement pendant qu'ils parlaient, tenté d'approcher la porte mais là pour le coup il resta un peu immobile avant de vouloir décrocher une de ses lances se rendant compte alors qu'il les avait laissées attachées à la selle sur le cheval qui les attendait un peu plus loin. Il ne put s'empêcher de rire un peu avant de se tourner vers sa nièce.

« On est pas dans la meilleure situation.... mais ça va aller ! »

L'optimisme pur ! Et il n'était jamais dépourvu d'idée ! La suite le prouva lorsqu'il envoya la première chose qui lui passa sous la main ; c'est-à-dire une vieille tasse casée à la tête de l'autre et profitant de l'étonnement du comparse, il poussa sa nièce dehors après avoir ouvert rapidement la porte.

« Cours ! » dit-il en sortant à sa suite avant de lui attraper le bras voyant qu'elle allait dans un mauvais endroit « Pas par là ! » et il la tira avec lui sans la lâcher cette fois vers le derrière du bâtiment où se trouvait une de leur cachette avec son frère quand ils étaient plus petits. Yevana allait devoir se salir un peu ! Il s'arrêta subitement, dépoussiéra un peu le sol, ouvrit une trappe, invita Yevana à y entrer rapidement avant de refermer la trappe «en disant « Je reviens vite te chercher mais bouge pas ! » il recouvrit vite fait la trappe et puis partit en courant juste à temps quand les deux hommes se montrèrent et le suivirent oubliant sa nièce ce qu'il avait souhaité. Le temps s'écoula un bon moment dans le noir pour la demoiselle enfermée... Il avait tenté de semer autant que possible les hommes avant de revenir la chercher. Il ouvrit la trappe et lui fit un beau sourire.

« Tout va bien ? Il fallait bien que je me débarrasse d'eux, c'était trop risqué avec toi... » il lui tendit la main pour la sortir de là et regarda un peu sa robe « Désolé... »
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Message Aux portes de la vie [Aslak & Yevana] Empty Lun 16 Sep 2013 - 15:44

Son oncle ne savait apparemment pas comment ses propres parents étaient décédés. Cet aveux lui donna une impression étrange. Elle qui savait où Alrik se trouvait à tout instant, elle qui savait ce qu'il faisait presque tous les jours tellement elle se renseignait ou tellement ils parlaient ensemble, impossible de s'imaginer ignorer tellement sa vie qu'elle n'aurait pu ignorer sa mort. Après tout, la mort était quelque chose d'incroyablement intime et Yevana aurait souhaité savoir ce genre de chose par rapport à son père. Même si... Finalement, la morte de sa mère était tragique et l'avait très longtemps culpabilisée. Elle s'était souvent imaginée son père et sa mère heureux, avec plein de fils pour combler l'honneur de son père. Bien entendu, sa mère paraissait floue et loin, mais magnifique : c'était le seul adjectif qu'elle retenait sur sa beauté. Et c'était tout ce qu'elle voulait avoir en tête en pensant à elle... Pas à sa mort. Du coup, elle pouvait finalement comprendre le manque d’intérêt de son oncle : si on ne sait pas vraiment comment les gens qu'on aime sont morts, sont-ils vraiment morts ? Il ne sont, tout au plus, que disparus, loin des yeux. On peut dès lors les imaginer dans milles lieux, autre que la tombe. Malheureusement, la tombe de sa mère, elle la côtoyait régulièrement dans les couloirs du Donjon Rouge... Aslak lui confia alors les noms de ses grands parents avant de les décrire brièvement. Elle arrivait à peu près à s'imaginer leurs têtes et leurs corpulences en se basant sur ceux de son père et de son frère. Yevana avait du mal à les imaginer interagir tout autour d'elle, dans cette maison... Elle arrivait à identifier pas mal d'objets mais elle avait un peu honte de se dire qu'elle n'était pas franchement habituée à tout faire elle même comme les gens qui devaient vivre à Cupucier. Mais pas le temps de trop s'attarder car déjà son oncle l'emmenait à l'étage. Les escaliers étaient instables mais leurs fondations solides rassurèrent Yevana : si ils n'avaient pas céder ces dix dernières années, elles pouvaient encore tenir quelques minutes le temps qu'elle ressorte de cette maison.

Les couloirs et les pièces en elles mêmes étaient très petites à côté de ce qu'elle connaissait. Bien entendu, elle avait déjà été dans des auberges et avait déjà vu l'intérieur de certaines habitations de roturiers mais là, l'impression était tout autre quand on connaissait personnellement certains des anciens locataires. La chambre d'enfant était minuscule mais les lits avaient l'air de tenir depuis des très longtemps. Imaginer ces petites têtes blondes sortant des couvertures usées n'était pas très difficile. La blonde pouvait imaginer le petit Aslak embêter son frère la nuit, le réveiller ou le battre avec un oreiller. Quand son oncle lui avoua avoir déjà caché de la nourriture sous son matelas, elle ne pouvait pas imaginer à quel point ça pouvait éventuellement finir par puer... Mais la nourriture devait être une denrée très rare dans ce coin-ci de la ville et le cacher dans son lit pour le partager avec son frère devait être quelque chose de précieux. Quand il lui raconta l'histoire de la bataille de coussins, elle sourit tendrement. Jamais elle n'avait eu envie d'avoir d'enfants simplement car elle ne se voyait pas encore sortie de l'enfance elle même. Mais l'idée de partager sa vie avec des enfants, ses enfants, même si ça pouvait être dur pourrait un jour faire son chemin, quand elle aurait abandonné définitivement ses rêves et ses espoirs. Ceux-ci étaient encore fermement accrochés à ses chevilles même si rencontrer de nobles dames qui avaient déjà une ribambelle d'enfants de plus en plus souvent ne faisaient que l'encourager à y penser. C'était terrifiant et intriguant à la fois. Mais alors qu'ils descendaient les escaliers, des éclats de voix et la vision de deux gommes attablés les arrêtèrent dans leur élan. Les yeux de la jeune fille allaient de ces intrus à son oncle... Même si, théoriquement, c'était bien eux les intrus et non l'inverse. Aslak tenta alors d'expliquer la situation le plus simplement possible. La voix des roturiers était comme rappeuse et menaçante. Ou alors c'était la situation qui les rendait beaucoup plus sombre que ce qu'ils étaient.

Aslak avait beau avoir le don de faire rire et rêver Yevana, ceux deux individus ne semblaient pas du tout emballés. Outre le fait qu'ils venaient de constater que deux personnes s'étaient baladées dans leur habitation sans leur demander leur permission, à présent, ils pensaient que son oncle les insultait. Aslak la tira l'air de rien derrière lui, ce qui ne fit que plus paniquer Yevana qui essayait d'en montrer le moins possible. Mais à l'intérieur, tout était en état d'urgence. Elle se voyait déjà égorgée et violée dans une allée sombre et elle imaginait son oncle pendu haut et court ou battu à mort... Yevana était tellement entrain de s'imaginer milles aventures se terminant toutes plus mal les unes que les autres qu'elle n'avait même pas remarquée que petit à petit ils s'étaient rapprochés de la porte. En une seconde, elle se fit pousser dehors et intimer l'ordre de courir. Elle commença à se diriger vers une ruelle lambda avant de se sentir tirée vers l'arrière. Elle paniqua un instant avant de comprendre que c'était Aslak. Totalement concentrée sur son oncle, elle manqua de lui rentrer dedans alors qu'il s'immobilisa et l'aida à descendre avant de lui indiquer qu'il viendrait bientôt la chercher. « Attends ! Non je- » Mais déjà la trappe se referma. Pendant quelques secondes, le noir se fit avant que Yevana ne distingue de fins filets de lumières perçant à travers les interstices des planches. La poussière faisait danser les rayons de manière et étrange et la jeune femme eu froid dans le dos alors qu'elle entendait au loin des personnes courir à toute allure.

L'intérieur sentait le renfermé et l'eau croupie. Ses bottes trempaient dans une flaque de boue qui ne devait pas contenir que de l'eau et elle n'osait pas s'appuyer contre la paroi de peur de se salir encore plus ou pire, de faire s'effondrer cette cave de fortune. Ce qui trottait dans la tête de la noble était surtout que dans tout Westeros, seul Aslak savait où elle était. Si quelque chose arrivait à son oncle, elle serait bonne pour devoir ressortir et atteindre le Donjon Rouge toute seule sans se faire détrousser ou assassiner sur le chemin. Mais encore pire, elle devrait supporter le fait d'avoir mené son oncle à la mort à cause de sa curiosité maladive... Les minutes se faisaient beaucoup trop longues à son goût et elle eu même l'impression à un moment qu'un rat essayait de se frayer un chemin sous ses semelles lorsque la trappe se rouvrit. Cachant le soleil qui l'agressait avec sa main, elle eu une seconde peur que ce ne soit pas le sauveteur qu'elle espérait avant d'entendre la voix d'Aslak lui avouant que essayer de semer les indésirables avec elle à sa cheville n'aurait pas été très pratique. Il lui tendit une main pour l'aider à sortir, s'excusant certainement pour son état. Elle se hissa en dehors du trou qui lui avait servi de cachette et elle s'épousseta plus par réflexe que pour réellement enlever de la saleté et elle sourit à l'adresse de son oncle. « Ce n'est pas grave. Ce n'est qu'une robe après tout. » Elle se redressa « Alors la maison est habitée. Nous devrions peut être essayer de retrouver ton cheval pour s'en aller non ? Avant qu'on ne provoque une nouvelle esclandre... » Même si son cher oncle semblait habitué à vivre sa vie comme ça, elle ne savait pas si passer encore une autre dizaine de minutes dans ce trou à rats la faisait rêver. Pour une aventure, ce n'était pas vraiment ce qu'elle avait en tête. « J'espère que tu seras au moins aussi courageux devant ces margoulins que devant ma tante Aaliyah pour lui expliquer l'état de ma robe... » Elle savait à quel point Aslak n'aimait pas vraiment sa tante et aussi à quel point il n'était pas du genre à se justifier ou à s'excuser. Yevana l'avait plus provoqué qu'autre chose car finalement, elle n'en avait rien à faire de ce que sa tante dirait de l'état de ses jupons.
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Message Aux portes de la vie [Aslak & Yevana] Empty Jeu 19 Sep 2013 - 12:17

Aslak n’avait pas pensé à l’inconvenance pour une dame se trouver dans un sous sol sous une trappe, dans le noir, la crasse et surtout l’ignorance de ce qui pouvait arriver. Ce genre de chose lui était arrivé des millions de fois de se retrouver face à l’inconnu et par conséquent, il ne réfléchissait pas plus loin que ce simple fait. Sauver sa vie était plus précieux à ses yeux que se retrouver sale. En tant que roturier et surtout reître, le sale boulot et la crasse ne le dérangeaient guère. Quand la jeune fille fut extirpée de cet inconfort, il vit parfaitement que la robe en avait prit un coup mais lui il avait réussi à semer les dangereux bonhommes et c’était à ses yeux le principal objectif. Bien qu’il n’aurait jamais permis qu’on s’en prenne à elle – et objectivement il était bon guerrier même s’il préférait la fuite – il valait mieux rester prudent car si jamais elle subissait la moindre égratignure, il savait pertinemment qu’il serait mort le lendemain. Son frère lui en voudrait à vie – alors que ce ne serait qu’un petit bobo de rien du tout comme tout le monde pouvait subir, il avait l’art de toujours dramatiser – et s’il pouvait éviter il préférait. Par contre, sa nièce avait raison, une robe ce n’était qu’un bout de tissu. Elle en avait plein de toute manière de cet attirail. Elle était gâtée comme une reine, son père gagnait maintenant de belles piécettes pour permettre de faire plaisir à toute la maisonnée, et au pire, elle n’aurait qu’à prendre celle de sa sœur. Aaliyah devait sûrement en avoir aussi des robes. De toute façon, selon lui, ces péripéties forgeaient ! Même si Culpucier était dangereux, il était important de le voir de ses propres yeux, de voir comment le monde marchait et de constater qu’on pouvait s’en sortir si on était accompagné. Yevana pouvait avoir confiance en lui. Il pouvait la laisser dans un coin pour la protéger mais il viendrait toujours la chercher car il ne l’abandonnerait jamais. C’était à ses yeux le principal à savoir. Tant qu’il serait à Port-Réal, il comptait bien la trimballer encore un peu avec lui, peut-être pas bien évidemment pour la mettre en dessous d’une trappe, mais pour lui faire voir tout ce qu’il y avait à observer et vivre avant qu’elle ne soit cloisonnée derrière un château et avec un mari comme son cadet le désirait. Etre protégé ne voulait pas dire vivre dans une cage toute dorée. Enfin c’était son point de vue et pour le moment, il était partagé par sa nièce bien qu’il pouvait décemment comprendre que se faire courser par des vilains n’était pas le plus passionnant.

« Ouais j’aurais jamais cru qu’elle serait squattée. Enfin c’est un peu normal en réalité. Les gens qui vivent à Culpucier prennent le toit qu’ils peuvent. Notre maison étant abandonnée, c’est finalement pas si surprenant que quelqu’un tente de l’occuper. Bien que ça me plaise qu’à moitié, autant que ça serve. Y a que des souvenirs là dedans et ils sont tous dans la mémoire, et on reviendra jamais y vivre, donc c’est pas vraiment préjudiciable ! » dit-il en souriant, amusé par la situation. Aslak ou l’art de prendre tout à la légère. « T’as raison, on va reprendre le cheval et retourner à Empyrée. T’façon, je crois qu’on a fait le tour ! »

Il rit et enleva une petite toile d’araignée qui était venue se loger dans la chevelure dorée de la demoiselle en laissant suggérer dans l’expression de son faciès amusé que ce n’était peut-être pas nécessaire qu’elle la garde. Lorsqu’elle parla du courage à avoir pour affronter la cadette de la fratrie, il grimaça avec déplaisir avant de hausser les épaules. Après tout, il n’en avait pas grand-chose à faire non plus de cette jeune femme. C’était d’ailleurs assez étonnant qu’il ne l’apprécie pas plus que ça voire n’en ait réellement rien à faire d’elle. Dans sa vie, sa fratrie s’était toujours traduite par Alrik et lui. Mais il aimait tellement les femmes qu’il était surprenant que ce petit bout de demoiselle n’ait jamais attiré son attention. Il ne le comprenait pas et quelque part ne cherchait pas du tout une explication. C’était comme ça et il ne pouvait rien y faire.

« Je dois bien t’avouer qu’elle pourrait m’engueuler que ça changerait pas l’état de ta robe de toute manière. De toute façon, j’ai autant de droit qu’elle te concernant, c’est ta tante, je suis ton oncle. On est sur le même pied d’égalité. Moi je te montre ce qu’elle sait pas te montrer. C’est parfait ! »

Il sourit avec le petit charme typique que l’on pouvait décerner régulièrement sur ses lippes avant de se mettre en route vers l’endroit où leur destrier patientait sagement. Une fois arrivé, il vit un gamin qui tentait d’attraper une des armes placées dans un endroit précis sur la selle. Il sourit en coin et vint taper gentiment sur la tête du garnement.

« Je peux savoir ce que tu fous à mon cheval ! » dit-il avant un air faussement fâché mais qui pouvait aisément faire peur à un gamin. Celui-ci ne prit pas plus de temps pour détaler rapidement effrayé et pour aller se cacher bien loin, ce qui fit rire Aslak avec entrain tandis qu’il rattachait ses lances à la selle avant de faire signe à la demoiselle de s’approcher pour qu’il l’aide à monter. Il la rejoignit par la suite et se mit en route à nouveau dans les rues exigües jusqu’au second cheval laisser en dehors. Une fois arrivé, il descendit, aida le demoiselle à faire de même et rejoindre sa propre monture avant de reprendre place sur la sienne et d’entamer le chemin du retour. Durant leur petit moment encore au pas, il la regarda et lui posa quand même une question.

« J’espère que ça ne t’a pas trop déplu de venir voir notre demeure. Je sais que ce n’est pas aussi calme que j’aurais voulu mais tu me connais, c’est jamais calme quand on se retrouve avec moi… » il sourit amusé et avec charme avant d’ajouter encore quelques mots « Je sais que tu vivras jamais ma vie et sincèrement, je te le conseillerais pas. Mais le monde a plein de surprises à offrir et tant que je peux t’en montrer quelques unes, bonnes ou un peu mauvaises, je m’en priverais pas. Le jour où t’en auras marre, t’auras qu’à m’envoyer balader ! » dit-il avec amusement avant de voir qu’ils arrivaient à la lisière de la ville avant d’entamer la vraie chevauchée qui les mènerait vers la demeure familiale. « bon ! On a une petite trotte à faire ! C’est parti ! » dit-il avant de talonner son destrier tout en émettant des bruits de sa bouche caractéristiques d’un homme qui savaient comment parler aux chevaux sans devoir user uniquement de ses pieds. Ce dernier se mit alors au trot avant de partir au galop, accompagné de la demoiselle qui avait fait de même. Ils arriveraient sûrement une fois la nuit tombée, il préférait faire le chemin d’une traite cette fois-ci. Il se serait bien arrêté chez des connaissances en chemin comme il l’avait déjà fait auparavant mais il ne voulait pas s’attirer trop de foudre de la part de la fratrie et surtout du père. Autant la ramener au bercail. Voyager dans Culpucier était déjà pas mal finalement.

Le chemin se passa sans encombre. Il s’était mis au trot quelques fois juste histoire de s’assurer que la demoiselle allait bien et qu’elle n’était pas trop fatiguée. Ils s’étaient abreuvés ainsi et cassé la croute car il avait tout prévu à ce sujet puis ils reprenaient route. La nuit était effectivement bien noire quand Empyrée apparut devant leurs yeux. Ils entrèrent dans le domaine et s’arrêtèrent devant l’enclos des chevaux fatigués par cette longue chevauchée. Il regarda la demoiselle qui devait être épuisée aussi et après être descendu de son destrier, s’approchant d’elle pour l’aider, il prit la parole.

« Tu peux rentrer, je vais m’occuper des chevaux et ramener tes affaires. Tu dois être fatiguée. » dit-il en souriant doucement.
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Message Aux portes de la vie [Aslak & Yevana] Empty Sam 21 Sep 2013 - 10:20

Aslak partagea sa surprise quand au fait que la maison était habitée puis il tempera en lui avouant qu'ici, les gens se contentaient souvent de reprendre ce qui était abandonné et qu'il serait fou de délaissé une maison dans un aussi bon état pour le Culpucier, juste par désir de garder ses souvenirs intacts. Après tout, comme son oncle le suggérait, les souvenirs n'étaient que dans la tête de ceux qui les avaient. Personne ne pouvait lui enlever ça et personne ne le pourra jamais. Conserver des choses disparues et déjà terminées n'était pas quelque chose de sain. A travers l'histoire des Sept Couronnes résonnait des histoires de nobles ayant perdu la tête et essayant de raviver des lueurs de mémoires, des êtres disparus et des époques passées. Rien de bon n'était jamais sortit de ces histoires et la poursuite du passé, impossible, faisait un sujet de balade tragique parfait. Les histoires ne terminaient jamais bien dès lors que les personnages se mettaient en quête de quelque chose d'aussi peu existant que ce qui s'était passé il y a longtemps. Aller de l'avant, en revanche, était la caractéristique des héros et des sages. Yevana n'avait pas de souvenirs de cette famille, de cette maison, de cette vie, mais elle avait au moins la connaissance de certains d'entre eux. Elle pouvait ensuite laisser à sa tête le soin de s’inventer des visages, des péripéties et de meubler cette maison dépeuplée, habitée par des étrangers, ce serait comme si, finalement, elle avait été là et elle n'en demandait pas plus. Son oncle acquiesça à sa proposition de rentrer avant d'objecter que Aaliyah pouvait bien le disputer si elle voulait, il avait autant le droit qu'elle de fréquenter Yevana. Si il y avait bien une ombre dans son tableau familial en ce moment c'était ce constant désaccord entre Aslak et le reste de sa famille proche. Son père et sa tante semblaient sans cesse redouter pour la vie de la petite blonde dès lors que l'oncle roturier était dans les environs. Pourtant, la jeune fille le trouvait rassurant et intéressant mais peut être n'était-elle pas au courant de toutes les aventures qu'ils avaient vécus et de toutes les histoires qui avaient pavé leurs routes. Elle était tellement jeune et tellement inconsciente de tout ce qui s'était tramé juste avant qu'elle n'arrive dans ce monde... Rien que les histoires de cette enfance éphémère lui avait donné le tournis. Son père avait bel et bien était un bambin un jour et il avait arpenté ses rues. Elle n'arrivait pas encore très bien à se le figurer ainsi mais l'idée était là et elle aurait le temps de germer tranquillement.

Retournant près de la maison pour récupérer le cheval d'Aslak, Yevana ne pu s'empêcher de surveiller la porte de l'ancienne maison d'enfance de sa famille, de peur que les hommes de tout à l'heure n'en ressortent encore. Mais rien de tout ça n'arriva. En moins de temps pour le dire, ils étaient à cheval et retournaient à l'auberge qui avait conservé les affaires de la jeune noble à l'abri des regards envieux. Tout était là et Yevana fut soulagée qu'elle n'aurait à justifier que la robe dégoûtante. Une seconde, elle voulu se changer mais finalement, elle resta comme ça. La poussière et la boue ne la dérangeaient pas et elle se rendit compte avec lassitude que les règles de bonne manière commençaient doucement à s'encrer en elle : bien paraître, bien présenter... Il y a quelques années à peine ça ne lui serait jamais venu à l'esprit de se changer pour être élégante pour voyager jusqu'à Empyrée. A présent, à force d'entendre et de réentendre les mêmes personnes lui dire de faire attention, elle cédait petit à petit. Mais elle espérait ne jamais devenir comme ces nobles abattues et résignées qui baissaient l'échine sous le poids de la tradition et finissaient comme des pantins qu'on engrossait et qu'on présentait à l'assemblée pour qu'elle juge de leurs sourires. Le mariage était intimement lié à ce spectacle effroyable dans la tête de Yevana et pour le moment, elle ne pouvait pas se résoudre à l'imager autrement. Il reprirent rapidement la route vers la sortie de la ville et à ce moment, son oncle se laissa aller à quelques conseils. « Non non mon oncle. C'était très intéressant. Je n'étais jamais vraiment allé au Culpucier avant et voir votre maison d'enfance, à toi et à mon père m'a vraiment passionné. C'est important de savoir d'où on vient n'est-ce pas ? » Et surtout, il était important de relever la tête pour regarder devant, loin devant. Mais pour le moment, ce qui était juste devant elle, Yevana ne le voyait pas bien. C'était une brume étrange qui changeait régulièrement de forme et de lumière. Tantôt il était noir et menaçant, désespéré et solitaire et tantôt une lumière chaude semblait éclairer son chemin.

« Je ne pense pas t'envoyer un jour balader, mon oncle. Tes histoires et tes aventures sont toujours instructives. Et puis... Il faut toujours un peu se salir si on veut apprendre non ? » Apprendre dans le confort d'une chambre avec un mestre était quelque chose, mais le constater par soi même était une expérience autrement plus intéressante : apprendre les différentes stratégies de guerre, lire sur les batailles et les combats qui étaient arrivé, bien installé dans la sûreté d'un château était presque hypocrite quand on entendait les gens parler de la violence du champ de bataille. Essayer de faire charité et de donner aux pauvres sans oser poser le moindre petit doigt de pied dans l'endroit où ces mêmes pauvres habitaient était aussi hypocrite que certaines intrigues de cours qui se passaient souvent à Port-Réal. Yevana avait souvent la sensation d'apprendre deux fois plus en faisant et en pratiquant qu'en écoutant. C'était d'ailleurs un de ces premiers défauts : son incapacité chronique à écouter ce qu'on lui disait... Finalement, il se mirent en chemin vers le fief des Mallery. Ils s'arrêtèrent quelques fois pour se rafraîchir et manger un petit peu. La cuisinière du Donjon Rouge lui avait préparé des petits pains dans des petites serviettes de tissus pour ne pas qu'ils se dé-sèchent et un peu de confiture.Le tout devait rester léger si on ne voulait pas être ballotté sur le cheval pour le reste du voyage. Une fois la maison familiale en vue, Yevana se sentait soulagée. Son dos et ses jambes commençaient à sentir peser le poids de la fatigue et des courbatures. Ainsi, quand son oncle proposa de s'occuper des chevaux, elle fut assez soulagée. Elle lui sourit. « D'accord. Je vais nous faire préparer un bon repas pour soigner nos corps des courbatures du voyage. Je fais aussi sortir un peu de vin et préparer une chambre ! » Aaliyah n'allait pas être très enchantée et allait certainement s'enfermer dans sa chambre jusqu'à ce que son frère reparte mais la jeune blondinette n'en avait rien à faire. Il était de la famille, il était invité et tout le monde se devait de le traiter comme tel. Ce n'était pas difficile au niveau des domestiques pour la simple raison que la plus part venaient du Culpucier et connaissaient au moins de loin Aslak. Ce dernier était apparemment très dur à oublier et Yevana comprenait largement pourquoi. Mais malgré ses péripéties et les mauvaises choses qu'il avait certainement dû faire pour survivre, elle ne pouvait s'empêcher de le voir comme un chevalier au grand cœur. Et ce genre de personnage d'histoires et de balades avait bien sa place à sa table au souper.
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Message Aux portes de la vie [Aslak & Yevana] Empty Lun 30 Sep 2013 - 10:31

Yevana avait une bonne mentalité : elle aimait découvrir et elle se laissait toujours entraîner sans trop d’objections. Mais il ne pouvait pas nier qu’elle avait été élevée dans la noblesse et que cela se ressentait. C’était bien pour ça qu’il voulait l’emmener aussi régulièrement que possible avec lui pour décoincer un peu tout cet aspect. Elle était bien plus ouverte que ne l’était sa tante et particulièrement envers le danger que pouvait présenter le monde autour d’eux. Rester enfermer dans une cage dorée ne forgeait pas. Que son frère et sa sœur ne le comprennent pas était une chose mais en tant qu’oncle, il ne voulait pas rester de loin à observer ce phénomène qui n’apporterait rien à Yevana. Ses méthodes n’étaient pas très orthodoxes mais elles lui ressemblaient. Il était tout sauf orthodoxe ! Excentrique ne serait pas un terme adéquat non plus, mais il aimait l’aventure, la vie et surtout tout ce qui s’y trouvait. Rester assis derrière un bureau ou encore apprendre à jouer de la harpe étaient bien beau et certes donnaient de l’intelligence et de la grâce. Pour une Dame ces critères étaient mis en valeur particulièrement dans la noblesse, mais comment être humain, connaître l’amusement, les déboires de certaines personnes et la réalité de la sorte ? Les livres ? Ca n’apprenait pas tout et ça ne révélait qu’un versant de la poutre. Yevana ne serait jamais comme lui, il lui avait dit et il était totalement d’accord que ça ne lui apporterait rien. Elle avait un caractère très différent, elle était insolente mais très douce et naïve dans un sens. Cela avait son charme mais ne permettait pas d’affronter toutes les situations. C’était bien pour ça qu’il ne la quittait jamais des yeux quand ils sortaient ensemble. Il était irresponsable certes mais pas à ce point là. Toujours est-il qu’en la voyant rentrer ainsi avec entrain, il comprit aisément que malgré leur escapade et ses propos, elle était contente de rentrer dans ce cocon rassurant. Cela l’amusa beaucoup… Quand on savait d’où son père et lui-même venaient, il était à la fois surprenant et à la fois normal, quand on connaissait Alrik, de se rendre compte qu’il avait tout fait pour l’éloigner le plus possible de ce mode de vie. Alrik avait réellement souffert de ses origines. En avoir honte était peut-être fort effectivement, mais il était persuadé qu’il n’en était pas fier pour autant. Ce dont il était fier c’était de s’en être sorti et d’avoir accédé à ce poste important alors qu’il venait de nulle part. CE n’était pas une fierté mal placée. Son cadet était quelqu’un de très humble qui ne se vanterait jamais de ce genre de chose. Il préférait de loin dire qu’il avait eu beaucoup de chance. Il le connaissait par cœur et les années écoulées n’avaient fait qu’accentuer les traits de caractère qu’il avait plus jeune. Son frangin était un Dent de Freux maintenant. Lui était resté lui-même. Un gouffre de différence mais pourtant, cela ne l’empêchait pas de se sentir encore proche de son cadet. Comme quoi se ressembler n’était point forcé pour s’aimer. Loin de là d’ailleurs.

Toujours est-il qu’une fois la demoiselle partie, et vu l’heure, il ramena lui-même les bêtes. Cela ne le dérangeait pas vraiment, il adorait réellement les chevaux et s’en occuper n’était point un fardeau mais plus un plaisir. Il mit pratiquement une vingtaine de minute en comptant le fait de ramener les bagages de la demoiselle. Lui à part ses lances et de quoi grignoter, il ne voyageait avec rien d’autres. Quand il rentra dans la demeure, une bonne odeur parvint à ses narines lui faisant prendre conscience d’une petite famine en devenir. Il posa ses lances dans l’entrée pour ne pas qu’elles gênent et se rendit dans la cuisine où il vola une pomme comme toujours. Il adorait ça… A croire qu’elles étaient là pour se laisser dérober par ses soins. Il ne pouvait pas s’en passer et c’était parfaitement amusant de se balader en grignotant. Apparemment, il était le seul à le faire car le contenu ne diminuait jamais. Ou alors on venait à chaque fois en remettre une quand il passait par là ? Il ne pensait pas mais l’idée l’amusait beaucoup de se dire qu’il était peut-être épier et que pour la symétrie de la décoration, on venait remettre une pomme à l’endroit exacte où il l’avait prise. Il ricana tout seul avant d’aller retrouver sa chère nièce.

« Un repas à cette heure serait le bienvenu. Ca sent bien bon ! »


Elle n’avait sûrement pas du mettre longtemps à lui faire préparer une chambre car concrètement, il avait la sienne qu’il squattait depuis qu’il était arrivée à Empyrée. Alrik lui avait désigné une chambre et c’était en quelque sorte devenu la sienne. Il ne la rangeait d’ailleurs jamais mais constatait avec amusement qu’on venait la nettoyer et l’arranger quand il n’était pas là. Cela lui arrivait de passer plusieurs nuits de suite ici mais c’était plutôt rare depuis qu’il avait compris que son cadet ne rentrait point toutes les nuits voire même qu’il disparaissait de la demeure pendant des jours ou des semaines. En somme, il revenait pour sa nièce et pour s’occuper d’elle. Une occupation qui lui plaisait beaucoup certes mais qu’il ne pouvait pas faire tous les jours pour la simple et bonne raison qu’il devait travailler tout d’abord – des boulots à droite à gauche certes mais qu’il aimait faire – et qu’il ne pouvait pas lui rester enfermé plus d’un jour. Il avait besoin de la foule, des rencontres, des hommes ivres, des femmes en abondance, bref de l’agitation d’une ville, d’un patelin, d’une contrée. C’était bien pour ça qu’il préférait encore faire des heures de chevauchée que de rester à Empyrée sans rien faire. Ils s’assirent tout deux et prirent un repas digne de ce nom avec ce qui était disponible. Le vin coula également, il en servit en secret à sa nièce et après cette journée riche en émotions, ils passèrent une fin de soirée/un début de nuit bien agréable, sous les rires et les conversations en tout genre. Finalement c’était une journée rudement bien menée qu’ils devaient, tout deux, cacher à son père. Ce ne serait pas facile simplement parce qu’Aalliyah avait été là à leur retour et que malheureusement elle avait vu l’état de la robe. Bien sûr, il lui avait lâché un énorme bobard comme quoi le cheval de Yevana avait été effrayé et que par conséquent elle était tombée, mais sans savoir pourquoi, sa sœur n’y avait que moyennement cru. Cela lui était totalement égal mais au moins, elle ne connaissait pas la vérité tant que Yevana tenait sa langue. Il savait qu’elle le ferait parce que tout comme lui elle savait que personne n’aurait apprécié qu’elle se soit rendue à Culpucier. C’était donc un nouveau petit secret entre eux. La robe était quand même foutue et il avait promis de lui en acheter une nouvelle. Il se demandait bien ce qui avait sous la trappe pour bousiller la robe ainsi… Il irait sûrement faire un petit tour à nouveau pour découvrir ce qu’y était caché. Le repas une fois fini, la fatigue tomba rapidement pour la jeune demoiselle et il le remarqua aisément.

« Je pense qui l’est temps d’aller se coucher, belle demoiselle ! »

Il lui souhaita une bonne nuit avant de la laisser aller. Il restait encore un fond dans la bouteille de vin, n’étant pas le genre à gaspiller, il comptait bien la finir avant d’aller dormir. Après tout, cette nuit serait sous le signe d’une nuit en solitaire, sans femme et encore moins sans histoires en tout genre dans une taverne. Qu’il aimait être un reître… Une chose que peu de personne pouvait comprendre mais qui était une façon de vivre primordiale à ses yeux et surtout somptueuse ! Peut-être devrait-il penser à reprendre la route bientôt ? Il soupira en souriant.

« Je vais attendre encore un peu… » murmura-t-il pour lui-même se rendant compte que quitter son cadet tout de suite lui le tentait pas encore.

Lorsqu’il eut fini le vin, il grimpa à l’étage avec ses lances qu’il posa dans la chambre qui était la sienne avant de s’affaler sur le lit et de profiter d’une nuit « normale » comme tout noble. L’idée l’amusa alors qu’il sombra dans les méandres fantasmagoriques.


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